Décès d’un mineur dans un contrôle routier : nous exigeons la vérité et la justice

Ce mardi matin à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier a débouché sur la mort d’un mineur de 17 ans.

Notre émotion est immense et nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime. Un refus d’obtempérer ne doit pas entraîner la mort !
Une enquête est désormais ouverte pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique et confiée à l’inspection générale de la Police nationale.

Alors que de premières images terribles du contrôle et du tir ont été diffusées sur les réseaux sociaux, le PCF appelle à ce que cette enquête établisse dans les meilleurs délais la vérité sur les conditions de l’utilisation de son arme par le policier et à ce que justice soit faite.

Parti communiste français,
Paris, le 27 juin 2023.

À Perpignan, l’accoutumance au RN

Chaque semaine, l’Humanité dresse le bilan d’une commune à mi-mandat. Élu en 2020 dans la cité catalane, Louis Aliot joue la carte de la propreté et de la sécurité pour satisfaire ses administrés. Sans rien sacrifier aux obsessions d’extrême droite.

 « “Sales Gitans”, “sales Arabes”, les jeunes qui traînent un peu dehors ont tous entendu ça depuis deux, trois ans », raconte Diego, habitant de la cité Bellus, au nord de Perpignan. Ici l'ilot Puig, devenu un triste terre-plein faisant usage de parking. © Jean-Christophe Milhet

« “Sales Gitans”, “sales Arabes”, les jeunes qui traînent un peu dehors ont tous entendu ça depuis deux, trois ans », raconte Diego, habitant de la cité Bellus, au nord de Perpignan. Ici l’ilot Puig, devenu un triste terre-plein faisant usage de parking. © Jean-Christophe Milhet

Perpignan (Pyrénées-Orientales), envoyé spécial.

Police partout. En quelques hectomètres parcourus au centre-ville de la cité catalane, le constat est saisissant : les devantures « police municipale » sont plus visibles, si ce n’est plus nombreuses, que celles estampillées « boulangerie ».

Depuis son élection comme maire de Perpignan, le 28 juin 2020, Louis Aliot, qui a aussi recruté une quarantaine d’agents et les a armés de Flash-Ball, en a inauguré une dizaine. « C’est de l’affichage, ils sont ouverts une heure par jour, le but est juste de dire “je vous ai promis de la sécurité, voilà de la sécurité” », se désole Clément, 29 ans.

Dans les ruelles colorées du centre historique, Louis Aliot n’est pas « un facho qui fait son notable respectable », il est respecté

Ce jeune informaticien est très critique envers son maire, qu’il voit comme « un facho qui fait son notable respectable ». Mais, dans les ruelles colorées du centre historique, son avis est loin d’être partagé : Louis Aliot est respecté. « Il rend la ville plus rassurante, plus fleurie, plus propre », estime Véronique, 55 ans. « Franchement, je n’étais pas une grande fan mais je ne vois pas ce qu’on peut lui reprocher », renchérit Léonie, en plein marché sur la place Rigaud. Continuer la lecture de À Perpignan, l’accoutumance au RN