Gaza : après l’attaque d’un camp de réfugiés à Rafah, la gauche dénonce le « massacre » et appelle à l’action

Israël a de nouveau bombardé Rafah, dans la bande de Gaza, dimanche 26 mai. Si l’armée de Benyamin Netanyahou assure avoir visé « un quartier général du Hamas », les Palestiniens dénoncent « un massacre » causé par le ciblage d’un centre pour personnes déplacées. Au moins 35 personnes sont mortes, selon les autorités de Gaza.

 

« Cet enfant décapité. Tenu à bout de bras par un homme. Et le feu. Insoutenable », écrit le journaliste David Dufresne sur X (ex-Twitter). Difficile de trouver les mots face aux images d’un nouveau massacre dans la bande de Gaza. Des cadavres qui jonchent le sol, le corps d’un enfant, porté à bout de bras, sans tête, des tentes de réfugiés, des bâtiments et des véhicules en flammes. Dimanche 26 mai, les forces israéliennes ont bombardé, encore une fois, Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, où se sont réfugiées plusieurs centaines de milliers de Palestiniens.

La présidence palestinienne a accusé Israël d’avoir perpétré « un massacre », en frappant un centre pour personnes déplacées à Rafah. L’Autorité palestinienne dénonce le ciblage « délibéré » d’un site géré par l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) au nord-ouest de Rafah. Selon les autorités de Gaza dirigée par le Hamas, l’attaque aurait fait au moins 35 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants. Le bombardement a été confirmé par l’armée israélienne, qui assure avoir visé « un quartier général du Hamas ». Continuer la lecture de Gaza : après l’attaque d’un camp de réfugiés à Rafah, la gauche dénonce le « massacre » et appelle à l’action

Non ! Tout n’est pas permis en politique ! par Julien Sueres

Les élections européennes 2024 auront montré à quel point s’est effondré le débat public dans notre pays. Insultes, diffamations, affiches illégales, propagation de « fake news »… à croire que tous les coups sont permis durant cette campagne électorale où les débats de fond ont bien du mal à émerger dans le brouhaha ambiant.

Les deux quinquennats Macron ont profondément balafré le pays. Un véritable carnage social qui a considérablement affaibli l’intérêt politique tout en servant de marche pieds à l’extrême droite. C’est d’ailleurs sur ce terrain là que les dégâts sont les plus terribles. Et quel bilan ! Des sondages historiques pour le RN, une Maréchal qui parle ouvertement de « donner un avenir aux enfants blancs », ou encore des nazis qui défilent impunément à Paris. La bête immonde est aux portes du pouvoir.

Les élections européennes, avec un scrutin à un tour à la proportionnelle, sont pourtant une belle occasion de donner tout son sens au débat politique, de comparer les projets et les idées. La gauche ne doit jamais succomber à la facilité, économiser le débat public pour sombrer dans la violence, les invectives et les mensonges qui ne font que dégoûter le plus grand nombre. Au contraire, n’insultons pas l’avenir, de très importantes échéances électorales auront lieu en 2026 et 2027. Loin du fiasco de la NUPES qui a laissé de côté une trop grande partie de la gauche, il faudra créer un chemin permettant l’adhésion de toutes ses composantes, sans exclusive, sans hégémonie et dans le respect de nos diversités.

Les communistes seront de ce combat. Ils ont d’ores et déjà posé des jalons avec la liste de la Gauche Unie pour le monde du travail menée par Léon Deffontaines. Envoyer le monde du travail à Bruxelles et préparer l’avenir, voilà notre objectif !

Julien Sueres