« On me dit qu’il n’y a pas assez de fonctionnaires dans l’Education nationale. Mais c’est d’une démagogie invraisemblable ! », dénonce Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, sur BFM. « Le statut du professeur des écoles : c’est 24 heures par semaines, 6 mois de l’année. Eh oui ! Entre les vacances et les week-ends ! Je sais il faut préparer les cours… maternelle, grande section » (rires de la salle). « Je sais qu’il faut corriger les copies et je sais que c’est un boulot difficile. Nous n’avons pas les moyens d’avoir 1 millions d’enseignants ». NDLR : Les enseignants en France en 2024 sont au nombre de 851 600. Source.
Cette sortie bien relayée sur les média mainstream n’a pas manqué de faire réagir ce week-end férié. Déjà en 2008, son ministre de l’Education nationale Xavier Darcos parlait des professeurs de maternelle dont : « la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ».
Pour Sophie Vénétitay (Snes-FSU), les petites phrases de Nicolas Sarkozy ne sont pas dues au hasard du calendrier. « Le moment s’y prête avec le budget 2025 et la dramatisation du déficit budgétaire. Mais c’est surtout une manœuvre politique, pour resserrer les rangs, ici à droite et trouver des boucs émissaires. Les profs punching-ball de la société, c’est facile et d’une nullité crasse », note-t-elle.
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