
Chaque année, des milliers d’enfants subissent dans notre pays des violences physiques, psychologiques, sexuelles ou institutionnelles.
Derrière les chiffres — plus de 160 000 enfants victimes de violences sexuelles — il y a des prénoms, des visages, des voix, des vies brisées que notre société doit réparer.
Notre pays ne peut se contenter de constats : il faut agir !
Le Parti communiste français avec sa commission protection de l’enfance rappelle que la lutte contre les violences faites aux enfants ne peut être efficace sans politique publique ambitieuse, fondée sur trois piliers :
- la prévention, dès la petite enfance et dans les établissements scolaires, avec des professionnels formés et des équipes renforcées ;
- la protection effective, avec des services sociaux, médico-sociaux et judiciaires dotés de moyens humains et matériels à la hauteur des besoins ;
- la parole de l’enfant reconnue et protégée, dans un cadre éthique bienveillant et respectueux de ses droits fondamentaux.
Aujourd’hui, l’absence d’une réelle politique nationale est le signe d’un désintérêt institutionnel profond, alors même que les drames se multiplient.
A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le PCF appelle à la création d’un ministère de l’Enfance et de la Protection des mineurs, rassemblant l’ensemble des compétences éducatives, sociales et judiciaires pour une action cohérente, forte et visible et à l’inscription de la protection de l’enfance dans la Constitution, afin d’en faire un principe fondamental de la République.
Protéger les enfants, c’est affirmer la primauté de l’humain et refuser toute logique d’économie budgétaire qui viendrait s’y opposer.
Les professionnels de la Protection de l’Enfance, assistantes sociales, éducateurs, enseignants, infirmières, personnels associatifs, sont en première ligne. Ils alertent sur la dégradation de leurs conditions de travail, le manque de postes, l’épuisement et la perte de sens.
Sans eux, aucune politique de protection ne peut réussir.
Le Parti communiste français demande un plan national pour la protection de l’enfance, avec un recrutement massif et une revalorisation salariale des métiers du social et de la santé.
Nous refusons que l’enfance soit la variable d’ajustement d’un système qui sacrifie les plus vulnérables.
Protéger les enfants, c’est protéger l’avenir.
Le Parti communiste français appelle à faire de la lutte contre les violences faites aux enfants une grande cause nationale permanente.
Parce qu’un pays qui ne protège pas ses enfants se condamne à l’injustice.
Paris, le 15 novembre, Parti communiste français.
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