
Le général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, reçoit du renfort. Celui de monsieur Glucksmann!
Le premier, le mardi 18 novembre au Congrès des maires, déclarait : « Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense, alors on est en risque ».
Le second a réagi sur X, le 21 novembre : « Le déchaînement des autruches contre le chef d’état-major des armées souligne la puissance du déni et la force de l’esprit de capitulation au sein de la classe politique française ».
Il est passé par ici, il repassera par-là, c’est une sorte de Vals. En pire, peut-être. En soutenant le général Mandon, auquel Macron vient de renouveler sa « confiance », Glucksmann tombe le masque -de « gauche » – pour prendre le parti de la guerre. C’est sans doute pour cela que de droite à gauche, on le cajole et on lui prête un « grand avenir ». Et lui, y croit.
Alors, il fait les estrades, comme le 16 novembre où il s’affichait, à Pontoise, au rendez-vous de la « gauche réformiste », organisé par Bernard Cazeneuve, aux côtés de François Hollande, de la présidente de la région Occitanie, Carole Delga et de quelques autres figures de la social-démocratie.
« Nous n’avons plus le droit de jouer, a assuré Glucksmann. Rien ne nous garantit que dans un, deux ou trois ans, nous vivrons encore dans un continent en paix et en démocratie ».
Donc, soyons prêts à voir mourir nos enfants. CQFD.
Notes :
[1] « La révolution, c’est son rayon », Le Monde, 21 mars 2014.
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Au salon des maires : Le chef d’état-major veut embarquer les maires dans ses fantasmes de guerre