Castelsarrasin. Le Secours Populaire au chevet de 70 familles

Dernière association de notre série, le Secours populaire est très actif sur le territoire. Grâce à lui, de nombreuses familles reçoivent un soutien.

L’activité du Secours Populaire de Castelsarrasin est centrée autour de l’épicerie solidaire. « Nous avons des donateurs, qu’ils donnent de l’argent ou des objets. Ce soutien est assez stable. Nous avons aussi quelques bénéfices du vestiaire, ouvert à tous. Les denrées proviennent de la fédération et de l’aide européenne. Nous effectuons aussi des ramasses, notamment auprès des supermarchés locaux, qui sont plutôt généreux, et des opérations « Caddie », comme récemment à Intermarché et ce samedi à Leclerc. Pour les bénéficiaires, rien n’est gratuit, même si les prix sont modiques. C’est une façon de préserver leur dignité, c’est l’esprit du Secours Populaire », explique Thérèse Rouch-Pasquet.

Un fonctionnement que la responsable, arrivée à la tête du comité en septembre, n’a pas souhaité changer. « Les bénévoles sont efficaces, savent ce qu’ils font et le font bien », apprécie-t-elle. Le comité de Castelsarrasin soutien près de 70 familles. Un chiffre en augmentation notable par rapport aux années précédentes, et auquel il faut ajouter la délivrance des colis d’urgence à la demande du CCAS.

La dizaine de bénévoles du Secours Populaire ne chôme pas.

« L’équipe donne beaucoup de temps. Malgré les confinements, l’activité du comité n’a jamais cessé. Certains sont présents trois jours complets par semaine. Nous n’avons pas le temps de développer comme on le souhaiterait nos liens avec la fédération départementale, même si deux bénévoles ont fait partie de la délégation du 82 au congrès national à Lyon en novembre dernier. Le renfort de trois ou quatre personnes serait bienvenu, d’autant qu’il y a une bonne ambiance dans l’équipe », confie la responsable. Au-delà de ce quotidien, le Secours Populaire a marqué, comme chaque année, les fêtes de fin d’année. « 36 enfants de Castelsarrasin ont reçu un jouet ou un livre pour Noël. Leurs parents pouvaient acheter des colis de Noël pour 10 à 15€, et les lycéens de Jean-de-Prades ont amené des « boîtes à bonheur » collectées au lycée. Le 22 décembre, ceux qui le souhaitaient ont participé au Noël départemental à Montauban », détaille Thérèse Rouch-Pasquet.

La responsable souhaite désormais se tourner vers l’été qui arrive.

« J’aimerais que l’on ait une réflexion sur les vacances, et voir comment en faire profiter les enfants », avoue-t-elle. Elle doit aussi préparer l’arrivée d’un ordinateur pour aider les bénéficiaires dans leurs démarches numériques. « C’est une décision nationale mais pour la mettre en place, il nous faudrait pousser les murs ! Aujourd’hui, la subvention municipale couvre les trois quarts de notre loyer. Si on déménage pour plus grand, il faudra trouver des fonds supplémentaires », reconnaît-elle.

Marc Zulian

 


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