La séquence que nous venons de vivre est édifiante et montre la duplicité de M. Lopez et de son désormais mentor « Z » qu’il soutient comme nous nous y attendions depuis plusieurs mois.
Photo @Totem
D’une part, ce soutien rendu officiel par la visite de « Z » dans la ville des justes démontre si il le fallait combien les électeurs-trices de Moissac ont été trompés-es depuis des mois par un maire plus soucieux de son image nationale (nationaliste) que des besoins exprimés par celles et ceux qui ont cru à sa (pseudo) sincérité électorale. Vilipender les Bulgares et faire de la propreté dans la ville (même au sens figuré), ne pouvait être une finalité en soi et l’image de ce maire aux côtés de Marion Maréchal et d’Eric Zemmour dans les salons de l’hôtel de ville est révélatrice des mensonges proférés par cette personne peu scrupuleuse.
D’autre part, d’un œuf écrasé sur le crâne de « Z » au bidonnage de la station service, le « festival de la baudruche » a atteint des sommets de mépris digne du scénario d’un film de série Z.
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Devenu le pantin utile d’un cynique, M. Lopez vient de perdre toute crédibilité pour l’avenir et surtout, nous sommes en droit de lui dénier toutes velléités pour continuer à siéger comme vice-président au sein de notre intercommunalité « terres des confluences » dont les valeurs républicaines intrinsèques sont incompatibles avec le soutien qu’il affiche à un homme au révisionnisme condamnable et aux prises de position jugées par ailleurs incompatibles avec l’Égalité, la Fraternité, la Liberté et la Laïcité inscrit sur le fronton de nos mairies. Son soutien à « Z » équivaut à un soutien à ses affirmations sur l’inclusion et le Handicap et cela est insupportable!
Nous demandons pour cela un sursaut républicain à nos élus-es du territoire pour qu’ils-elles prennent des décisions en ce sens.
En effet, comment des élus-es intègres, républicains toutes tendances confondues pourraient siéger aux côtés d’une personne qui utilise le mensonge, la forfaiture à des fins personnelles et politiciennes car à n’en pas douter, ce qui se trame derrière le folklore douteux de cet épisode, est bien le lancement de M. Lopez dans l’arène pour les législatives avec en point de mire le rassemblement des droites nationalistes, extrémistes et de la « droite forte » chère à Mme Barrège.
La venue de « Z » n’est donc pas une simple courtoisie pour adouber son nouveau vassal.
Le buzz créé par la colère d’un agriculteur (et encore on s’interroge sur la scénarisation de cet évènement…) père d’un enfant en situation de handicap très connu à Moissac est bien loin de desservir le candidat nationaliste qui peut alors se poser en victime d’une violence présumée.
Les réseaux sociaux ne s’y sont pas trompés et ont relevé, non sans malice, la bonne conjonction de cette situation. Bref, un samedi à Moissac et à Castelsarrasin (pour la station service dans laquelle, pour ma part, je ne me rendrais plus) placé sous le signe de l’entourloupe, de la désinformation et du « foutage de gueule » grandeur nature… De quoi conforter quelques abstentionnistes dans leur méfiance envers les politiques.. Certains politiques!
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Il ne manquait plus qu’un nez rouge pour « Z » et M. Lopez et nous aurions pu croire que le carnaval de St Nicolas jouait les prolongations.
Pendant ce temps-là, la sincérité des opposants à la venue de « Z » ne saurait être mise en cause (et nous saluons ici leur pugnacité de Montauban à Moissac) même si dans la précipitation, plusieurs autres tentaient de se refaire une virginité antifasciste à bon compte pour tenter d’effacer leur inaction depuis l’arrivée de Lopez à la mairie avec quelques affiches et la future annonce d’un collectif entérinant ainsi leur refus de rallier l’ensemble de la gauche moissagaise réunie dans l’association Moissac Mérite Mieux.
Nous retrouvons dans cette dernière manœuvre dilatoire les mêmes esprits chagrins et qui ont permis la prise de Moissac et l’élection de Lopez au conseil départemental par le RN d’alors.
Nous saurons nous en souvenir et nous prenons le parti de l’intelligence des électeurs-trices pour qu’à l’avenir ils/elles ne se trompent pas de bulletin lors des prochaines échéances.
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