Sans avoir procédé aux mêmes enquêtes que Vincent Tiberj mais en considérant par observation une situation devenue caractéristique de la plupart des “démocraties” occidentales, effectivement il y a une crise de l’institution “clé” ou considérée comme telle à savoir la représentativité des citoyens, et à ce titre il y a une rupture de plus en plus importante entre le vote et l’opinion. Il y a même un phénomène que j’ai désigné comme “le provisoire” dans laquelle on attend ce qui s’avère sans importance mais auquel toute une societe bloquée parait suspendue. Le vote, nous dit l’article, paraît l’expression du politico-médiatique qu’il ne craint pas de désigner comme un mythe et le droitisation en est l’expression. Aux États-Unis certains ont mis le doigt sur le poids des lobbies investisseurs dans les campagnes. Mais le rôle du capital, de l’impérialisme qui n’est pas abordé ici va encore plus loin dans cette dérégulation fondamentale… Et ceci est particulièrement vrai pour la classe ouvrière, les couches populaires ainsi qu’une frange des intellectuels qui choisissent l’abstention selon l’article. C’est ce constat et notre interprétation d’un point de vue marxiste qui est à la base de notre pari politique dans ce blog en faveur d’un véritable travail de mémoire et de reconstruction d’un parti communiste en retravaillent le traumatisme initial celui de la rupture de la gauche avec les couches populaires, mais dans une perspective totalement nouvelle qui est celle du monde multipolaire, le mode d’intervention à recréer pour les nations comme pour les individus. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Alors que le LR Michel Barnier réfléchit toujours à la constitution de son gouvernement, franceinfo a interrogé le chercheur, qui vient de publier l’ouvrage “La droitisation française, mythe et réalités : comment citoyens et électeurs divergent”.
L’affirmation est récurrente : la France serait de droite. Nicolas Sarkozy l’a encore réaffirmé fin août dans Le Figaro. Après les élections législatives anticipées, consécutives à la dissolution de l’Assemblée nationale, l’ancien président de la République a d’ailleurs réclamé un Premier ministre de droite pour diriger la France. Il a été entendu par Emmanuel Macron, qui a choisi de nommer Michel Barnier à Matignon, jeudi 5 septembre. Continuer la lecture de La France est-elle de droite ? “Les données ne vont pas dans le sens de ce qu’on entend”, répond le politiste Vincent Tiberj