En souvenir d’Anahita Ratebzad, dirigeante socialiste et mère de la libération des femmes afghanes

Anahita Ratebzad, debout à droite, s’entretient avec un groupe de militantes. | Famille Ratebzad via Twitter

Je suis à la recherche du livre collectif paru aux éditions sociales dont j’avais écrit le chapitre consacrée aux femmes de Biélorussie et du Tadjikistan. C’est dans le cadre de ce reportage qui avait duré sept semaines qu’il m’avait été donné la possibilité de rencontrer des femmes tadjiques et afghanes. Elles m’avaient étonnée par leur force et leur foi dans le communisme, ce qui n’était pas toujours évident ces années-là quand on se rendait dans l’URSS en proie à la perestroïka. Si quelqu’un a ce livre pourrait-il me le prêter, je l’ai perdu comme tout ce que j’ai écrit, y compris les reportages que je faisais pour Révolution et mêmes les photos qu’avait faites de moi Willy Ronis. Cela m’aiderait à réécrire cet indispensable témoignage sur ce que les femmes d’Asie centrale ont accompli. En attendant ce texte pose les jalons de la véritable histoire des femmes afghanes. Ces femmes ont été trahies par le capital et ses alliés mais elles l’ont été aussi par certains partis communistes dont le PCF de Robert Hue, Marie-Georges Buffet et Pierre Laurent, Patrick Le Hyaric qui ont inventé un féminisme petit bourgeois qui niait le combat historique des femmes communistes. Nous en sommes encore là.. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

 PAR TIM WHEELER

Tous les journaux et les émissions de télévision en ce moment sont remplis d’histoires sur l’avenir sombre qui plane sur les femmes et les filles afghanes alors que les talibans reprennent le contrôle de leur pays. Le Guardian a publié à la fin de la semaine dernière un article d’une femme afghane anonyme qui a déclaré qu’elle cachait maintenant les deux diplômes universitaires qu’elle avait obtenus, à la recherche d’une burqa pour couvrir chaque centimètre d’elle-même alors que les fondamentalistes des talibans détestant les femmes se rapprochent. Continuer la lecture de En souvenir d’Anahita Ratebzad, dirigeante socialiste et mère de la libération des femmes afghanes

Marché de l’occasion : les dessous d’un succès

29,4 millions, c'est le nombre de visiteurs uniques mensuels affi ché par Leboncoin en 2020. © Sadak Souici

Un Français sur deux utilise Leboncoin, géant de la vente entre particuliers qui bouscule les pratiques. Le marché de la « seconde main » explose, boosté par la crise. Le désir de consommer autrement cohabite avec une frénésie d’échanges. Un phénomène vertueux ? Pas si sûr… 

C’est une révolution silencieuse qui a débuté bien avant la crise sanitaire, sur fond de préoccupations financières et écologiques, mais qui s’est transformée, au fil des confinements, en un véritable phénomène de société : l’incroyable essor du marché de l’occasion. Désormais, les Français n’hésitent plus, quand ils cherchent un nouveau canapé, une tenue d’été ou leur prochaine voiture, à jeter leur dévolu sur des produits de seconde main, hier pour certains méprisés. Alors qu’ils n’étaient que 17 % en 2005 à consommer des biens d’occasion, cette proportion a littéralement explosé, et désormais plus des deux tiers de la population se disent prêts à délaisser le neuf pour satisfaire leurs besoins ou envies. Et, au cœur de cette tendance de fond, qui surfe sur le développement du e-commerce, un acteur fait la course en tête dans l’Hexagone, mariant des résultats en hausse constante et une popularité sans faille : Leboncoin. Continuer la lecture de Marché de l’occasion : les dessous d’un succès