Pourquoi les personnels de l’Éducation nationale sont moins satisfaits de leur travail que l’ensemble des Français

Alors que les enseignants seront en grève ce jeudi 1er février, la seconde édition du Baromètre du bien-être au travail, publiée en janvier 2024, montre que les personnels de l’Éducation nationale sont moins satisfaits que l’ensemble des Français. Voici les motifs qu’ils pointent.

À l’appel de leurs principaux syndicats, des professeurs sont en grève ce jeudi 1ᵉʳ février 2024

Pour les salaires, les conditions de travail, mais aussi pour défendre l’école publique après les propos de la ministre Amélie Oudéa-Castéra, les enseignants seront en grève ce jeudi 1er février. Alors que les syndicats exigent non seulement des moyens supplémentaires mais aussi, pour le Snuipp-FSU, « une augmentation de 300 euros net mensuels immédiatement et sans contrepartie pour les professeurs des écoles et les AESH » ou encore une « redéfinition du temps de travail pour en alléger la charge », une enquête de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) de l’Éducation nationale, publiée en janvier 2024, est éclairante sur le vécu des personnels. Continuer la lecture de Pourquoi les personnels de l’Éducation nationale sont moins satisfaits de leur travail que l’ensemble des Français

Crise du logement : depuis l’élection de Macron, sept ans d’abandon

Alors que l’accès à un appartement ou une maison devient de plus en plus difficile pour les classes populaires et moyennes, le gouvernement persiste dans une politique de désengagement et de dérégulation. S’ensuit une crise sociale aux conséquences dramatiques.

Le nombre de demandeurs HLM a atteint 2,6 millions de ménages et les mises en chantier ont chuté de 22 %.
© Laurent GRANDGUILLOT/REA

Les acteurs du secteur du logement n’ont pas de mots assez sévères. Des associations d’aide aux mal-logés aux promoteurs immobiliers, en passant par le bâtiment et les bailleurs sociaux, l’absence de réponse à la crise sans précédent qui les frappe fait l’objet d’une critique unanime. Et ce ne sont pas les quelques paroles prononcées par le premier ministre, Gabriel Attal, lors de son discours de politique générale, mardi 30 janvier, qui va les rassurer.

Au contraire. « Déception et colère que l’ampleur de la crise ne soit pas prise au sérieux ! Il est temps que l’État redevienne un arbitre, un pilote et un régulateur d’un secteur en crise », a réagi Emmanuelle Cosse, présidente de la fédération des bailleurs sociaux (USH). Mais le gouvernement s’en tient à ses recettes libérales. « La politique d’Emmanuel Macron depuis 2017, c’est un grand vide, résume le sénateur PCF Ian Brossat. Le logement sert de variable d’ajustement budgétaire, sans être jamais considéré comme un secteur stratégique. » Continuer la lecture de Crise du logement : depuis l’élection de Macron, sept ans d’abandon