Une manifestation de l’Aide sociale à l’enfance perturbe le début de session du CD82 In DDM

Une manifestation devant les grilles, puis un rassemblement dans l’enceinte avant de pénétrer directement dans les locaux. Les personnels des services sociaux du Département de Tarn-et-Garonne ont voulu se faire entendre par les élus du conseil départemental, jeudi 13 février 2025.

Une centaine de manifestants a ainsi retardé la tenue de la session plénière départementale consacrée au budget. Alors que Michel Weill, le président du Département, allait commencer son discours d’introduction à 9h35 avant de rencontrer une délégation des grévistes à 10 heures, il en a été empêché.

Une réunion avec le président du Département

Les manifestants se sont présentés dans le hall du premier étage du bâtiment, juste à l’entrée de la salle de séance, rendant impossible quelconque prise de parole. Un défilé bruyant mais pacifique, principalement (mais pas uniquement) guidé par le mouvement de retrait des agents de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), depuis la fin du mois de janvier 2025.

Finalement, l’ancien maire de Montbeton, accompagné notamment des vice-présidents Marie-Claude Nègre, José Gonzalez et Nadine Sinopoli, en charge du secteur social, a donc organisé une rencontre dans la salle de la commission permanente.

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Pendant ce temps, la centaine de grévistes restants a exposé ses difficultés auprès des autres élus du conseil départemental, majorité et opposition confondues, pour demander plus de moyens humains et matériels.

Une rencontre en préfecture le 19 février

Après environ une heure de rencontre, la session consacrée au budget du conseil départemental a pu débuter vers 10h30. Durant son discours d’introduction, le président du Département Michel Weill a d’ailleurs fait le bilan de ces discussions.

« Concernant le droit de retrait des agents de l’Aide sociale à l’enfance, je me félicite qu’il a pu être levé le 11 février à la suite d’un dialogue social riche et intense mené sous Marie-Claude Nègre, la première vice-présidente. J’ai conscience que la crise traversée reste entière. Nous en avons eu la preuve et les agents ont tout notre soutien. J’espère que la table ronde le 19 février en préfecture permettra de construire des réponses qui ne relèvent pas du seul Département », a relevé Michel Weill.