A déguster in Caf.Péda.: L’apprentissage et la sélection !

 

Patricia Kergoat (Certop) publie les résultats d’une étude sur la sélection en apprentissage. « Les  résultats  de  l’enquête présentée  dans  le  cadre  de  cette  communication conduisentà discuter  de  la  performance  de  l’apprentissage,  à  avancer  que  celle-ci s’enracine d’abord dans  sa sélectivité. Ce sont 30% des candidat.es qui ne parviennent pas à signer un contrat d’apprentissage auprès d’un employeur, condition sine  qua  non pour s’inscrire  en  CFA  et  décrocher  un  diplôme.

À rebours des représentations sociales, il est parfois plus difficile de trouver une place d’apprenti.e que d’entrer en seconde  générale. Loin d’accueillir les élèves dont l’école ne veut plus, l’apprentissage introduit un nouveau sas de sélection déplacé en amont même de l’entrée en formation. Comment caractériser une sélection qui,d’une part, s’effectue au carrefour de l’école et du marché du travail et qui, d’autre part, différencie et hiérarchise les «réprouvé.es» du système scolaire? », écrit-elle.

« L’entrée en formation professionnelle est un puissant révélateur tant de la manière dont se constituent, s’entremêlent et se succèdent les inégalités sociales que de la façon dont se  combinent  les  rapports  sociaux  et se  fabrique  la division  sociale du  travail  dans  ses  différentes dimensions (classe, «race», sexe et génération). L’apprentissage n’est pas un bien public, au sens de bien  universel (Moreau,  2015), il est particulièrement sélectif. D’inspiration libérale, il représente une forme accomplie de ces politiques qui inscrivent les préoccupations de l’emploi au cœur du système éducatif, et c’est ce qui explique, pour partie, qu’il fasse encore mieux que le lycée professionnel  en matière de production des inégalités« .

L’étude

 

Grève du 26 janvier – De la maternelle à l’université, pas de génération sacrifiée ! (PCF)

Depuis des mois, la colère monte dans les établissements scolaires. Ce mardi 26 janvier, les syndicats de l’éducation et de l’enseignement supérieur appellent à la grève, de la maternelle à l’université. Les communistes seront à leurs côtés pour défendre les services publics d’éducation et d’enseignement supérieur, porter des réponses à la crise qu’ils traversent et construire une politique éducative de progrès.

Ce gouvernement est irresponsable : impeachment pour Blanquer et Vidal ! Cela fait maintenant presque un an que nous vivons au rythme de la crise sanitaire. Un an qui aurait pu être mis à profit pour prendre des décisions politiques, lutter contre le virus et renforcer nos sociétés. Dès le mois de mars, le PCF a proposé un plan d’urgence (https://www.pcf.fr/plan_d_urgence_pour_l_cole) qui devait permettre de garantir l’éducation de toutes et tous dans des conditions sereines. Le gouvernement a préféré faire comme si de rien n’était. C’est irresponsable !

Face à la progression du virus, face à la souffrance d’une génération sacrifiée, le gouvernement fait l’autruche. Refus de compter les élèves et les personnels malades, publication de chiffres faux, manque de vaccins…, croient-ils pouvoir éradiquer le virus simplement en répétant qu’on « ne tombe pas malade à l’école » ? Quelle réponse comptent-ils apporter à la souffrance des étudiantes et des étudiants isolés, privés de formation et de perspectives d’avenir ? Continuer la lecture de Grève du 26 janvier – De la maternelle à l’université, pas de génération sacrifiée ! (PCF)