Gandalou: Détritus et forfaiture aux 4 vents

Avec une l’alerte parue dans le PJ en AOUT dernier (Castelsarrasin/Gandalou: « C’est devenu une décharge! »)  et l’intervention conjointe des services de l’état (la DREAL, la Police Nationale) et municipaux (Police Rurale et Maire), nous pouvions espérer un rapide dénouement pour le nettoyage de la friche industrielle.

Il n’en est rien!

C’est même à se demander si le propriétaire ne se moque pas du monde…

En effet, après quelques jours de gesticulations visant à montrer sa « bonne volonté » avec le « tri » en plusieurs tas de détritus différenciés, les travaux entamés se sont arrêtés offrant à la vue de tout le monde (touriste compris), un empilement d’immondices variés sur le béton/bitume devant le bâtiment calciné. Nous pensions que l’évacuation de ces déchets allait être rapide mais ce n’est toujours pas le cas et les mises en demeure administratives et/ou judiciaires sont restées lettres mortes en ce 1er novembre.

Les conséquences de cette situation sont nombreuses, et outre les aspects visuels, les vents de ces derniers temps disperses les poussières accumulées et certaines contiennent de l’amiante dégradée par les 2 incendies des bâtiments comme les éléments les plus légers (plastiques,cartons, tissus?)  de cette décharge à ciel ouvert. Mieux encore, les rares pluies de ces dernières semaines continuent d’entrainer des résidus dans les fossés, renforçant ainsi une pollution qui finit dans le Tarn voisin de 200 m via les ruisseaux locaux.

Conséquences ou plutôt inconséquence d’un propriétaire qui n’en a cure des injonction légales et des pollutions engendrées par l’absence des travaux de nettoyage nécessaires.

Pour autant, son activité arboricole et ses à côtés se poursuivent comme si de rien n’était.

Côté route, les tas s’accumulent mais côté jardin, la friche industrielle censée être fermée sert toujours de base arrière pour l’entreposage de produits pétroliers, de palocks, de poteaux en bois et divers gravats déjà recensés comme les bidons de paraffine vides.

Ainsi le propriétaire des lieux joue sur les 2 tableaux, se plaignant de ses vicissitudes assurantielles et législatives tout en exploitant un site pour son seul profit. C’est une véritable forfaiture!

Il est temps que ces choses-là cessent!

Les riverains et les utilisateurs (Parachutistes, aéromodélistes, pilotes de tourisme…) de l’aérodrome se plaignent aussi de cette situation et il est urgent que Mme la Préfète fasse appliquer la loi et contraigne cet indélicat propriétaire à supprimer cette friche industrielle, véritable monstruosité écologique dans notre campagne.

Les citoyens-nes que nous sommes veillent en éco-responsables!