« Je n’attends pas grand chose de bien réjouissant de la session de la Chambre des députés qui vient de s’ouvrir. Nous ne verrons là que querelles mesquines, disputes personnelles et impuissance, si ce n’est à la fin une stagnation complète. En effet, une Chambre doit renfermer des partis compacts, sans quoi toute la machinerie parlementaire ne saurait fonctionner. Si chaque député fait valoir une opinion singulière, différente et isolée, il ne pourra jamais en résulter un vote susceptible d’être regardé, ne serait-ce que tant soit peu comme l’expression d’une volonté commune, et pourtant c’est une condition essentielle du système représentatif qu’une telle volonté commune se manifeste. Tout comme l’ensemble de la société française, la Chambre s’est décomposée en tant de fractions et de parcelles qu’il n’y a plus là deux personnes dont les opinions se rejoignent tout à fait (…) Mais où mène cet éclatement de tous les liens de la pensée, ce particularisme, cette extinction de tout esprit de corps qui est la mort morale d’un peuple? – C’est le culte de l’intérêt matériel, de l’égoïsme, de l’argent qui a amené cet état de chose. » (1)
Vous reconnaitrez que la description est saisissante, et que l’analogie avec la période contemporaine s’impose : aujourd’hui de la même manière toutes les institutions, toutes les forces politiques sont la proie de cette décomposition accélérée, cela s’étend depuis le sommet de l’Etat et ruisselle sur la moindre notabilité.
Heine poursuit sa description et ajoute que quand un peuple s’endort dans la mesquinerie et les divisions, il se trouve des réveilleurs bien dangereux. Quand il s’enquiert du lieu où veillent « ces réveilleurs » on lui indique l’armée, là où couvent encore les vertus civiques. Nous avons déjà vécu ce refuge bonapartiste avec l’appel au Général De Gaulle en 1958 face à la débâcle de l’Empire colonial, à la montée des luttes revendicatives et des Chambres en décomposition, De Gaulle nous a concocté cette Constitution, cela a été un surrsis , mais en fait le mal s’était aggravé et le Président actuel a retrouvé pour défendre les égoïsmes et l’argent les joies du Bonapartisme, le coup de clairon devant lequel la France et l’Assemblée par pur opportunisme se mettent au garde à vous derrière l’OTAN et le 49.3.
je vous ai parlé de ce petit livre sur Aragon et la question coloniale, sur la manière dont il décrit la préhistoire de l’engagement communiste de ce jeune homme superbement doué en toutes choses dont l’écriture, étranger aux luttes sociales, manifestant même comme son ami Breton, un certain mépris pour la modicité des exigences des ouvriers en grève. J’avais tenté d’amorcer à travers ce petit livre une mise à mort de l’interprétation de notre époque – celle de cette décomposition accélérée- qui voit Aragon “en service commandé”, mais daigne reconnaitre son génie malgré qu’il ait commis, selon eux, l’erreur de mettre tant de dons au service des damnés de la terre. Bref on pardonne à Aragon d’avoir été communiste comme on pardonne à Céline d’avoir été nazi, les grands hommes sont parfois si naïfs,. C’est déjà un progrès, il y a peu on pardonnait à Céline, ou plutôt on s’indignait que l’on osât mêler à l’exaltation de son génie quelques bagatelles politiques, en revanche Aragon était au purgatoire en tant que “stalinien”.
Nous connaissons le même type de progrès médiatique, sur le modèle d’une émission sur Georges Marchais à la télévision (2). Cette émission flattait son ancrage prolétarien pour mieux lui reprocher une fin qui ne serait pas assez allée loin dans la dénonciation du stalinisme et du soviétisme, bref un monstre sacré avec un héritage encombrant comme Aragon vu par ces gens-là.
Il faut apprendre à lire un rapport de force, à la manière de cet ouvrier qui en contemplant son pain déclarait à Lénine : “Le pain est plus blanc que d’habitude, ils ont peur de nous”… Il y a quelque chose de cet ordre là dans l’air, il faut à la fois nier l’évolution du rapport de forces et lâcher du lest..et en sous main préparer la semaine sanglante:
Le pain n’est pas plus blanc encore.
Par contre il a été demandé aux français de remettre leurs armes aux autorités. Quelle drôle d’idée ? Et pourquoi maintenant ?
Voilà qui en dit beaucoup sur l’esprit de classe et la volonté de confrontation.
Mais ça en dit long aussi sur le crétinisme parlementaire et l’électoralisme balisés en sens unique du communisme comme “but et chemin”.
Un credo qui mène à l’abstention massive et à l’abattoir me commente un ami.
l’interprétation du passé doit dans le système médiatique, et dans le cirque politique tenir compte d’une évolution de la situation dans le monde et dans notre vieux peuple français; on a du mal à nous vendre la contrerévolution, Marie Antoinette sainte et martyre de brutes déchaînées, et on plus de mal encore à nous vendre la guerre… et le monde bouge et ne nous obéit plus comme jadis, nous sentons confusément dans nos propres banlieues, dans nos entreprises que la planète, entre Poutine et nous, a choisi et ce n’est pas nous…Nos élites manquent de solutions crédibles pour nous faire croire que si l’on se gèle c’est de sa faute, et qu’on lui devrait un nouveau 49.3 sur les retraites. Pire “la clarté gauloise” a dû mal à gober certaines allégations, certes Poutine est fou mais pas au point de se tirer des missiles sur une centrale nucléaire qu’il occupe.. Les Russes sont des bourins qui aiment être endoctrinés par des autocrates, comme les Chinois, mais où tout cela nous mène-t-il nul ne le sait…
Alors on invite nos artistes et intellectuels de gauche à collaborer à l’union sacrée, il fut absolument récupérer les marges… et même tenter de freiner la conscience de l’exploitation qui est en train de faire ses gammes du côté du PCF. Est-ce qu’ il n’y a plus réellement d’intellectuels pour se montrer insolent, depuis longtemps ils courent à la soupe… Ceux du moins à qui on accorde la parole dans les colonnes de l’Humanité comme dans le reste des médias, il faut être accueilli dans les uns pour passer dans les autres.
il me semble que j’ai connu un temps où les intellectuels, les artistes comme Marx lui même, Aragon et tant d’autres avaient réussi à oublier leur indécrottable égotisme. Il y avait disons chez eux un intérêt pour la vérité, qui, dans la plupart des cas, était alors la seule raison de soutenir la thèse considérée comme vraie, vraie tout autant non pas qu’elle se référait à un absolu idéal, mais parce qu’elle était une pratique avec des protagonistes, la classe ouvrière et ses “alliés”, capables d’imposer quelque chose de juste et qui aiderait les êtres humains à mieux vivre. Cela peut se dire aussi simplement que ça…
Aujourd’hui comme le décrit cette baderne pessimiste de Schopenhauer, cette aspiration laisse maintenant totalement place à l’intérêt de la vanité : le vrai doit sembler faux et le faux doit être vrai. [… ]. ] En règle générale, les disputes ne se battent pas pour la vérité, mais pour imposer leur propre thèse, en tant que pro ara et focis [pour la maison et le foyer], et procéder par fas et néfas [par des moyens légaux et illégaux]. “Quand on voit même chez les communistes, où il demeure beaucoup de cette aspiration de jadis, quelques personnalités tellement entichées de leur propre système qu’ils sont prêts à se rallier à ceux qui leur assurent publications et petite notoriété, comme le PGE, un passage à la télé pour y parler même d’Aragon, le parcours du combattant sans arme et couché, couché rampant même. Il y a là qui ne le voit des avantages totalement dérisoires en regard de ce qui ruisselle sur les autres. Le rapport qualité prix est pesé l’aune de ce que ce malheureux parti est devenu puisque sacrifié la nécessité de se battre tous ensemble pour qu’il existe en France un parti communiste.
Certains de ces intellectuels restent désintéressés, pauvres hères, ils ont un truc à vendre, une manière de communisme, qui leur parait l’alpha et l’omega, la potion magique, l’obsession à la Raoult et pour la promouvoir ils sont prêts à tous les arrangements. C’est le concours Lépine du communisme. Est-ce qu’il en existe d’autre sorte dans le parti qui fut celui de Louis Aragon? Ailleurs je n’en vois pas non plus, tous ces gens verraient passer un bel enterrement, ils voudraient être le mort.
“Vous avez tort me disait-il quand je me plaignais déjà de l’état mitterrandien de la France et de la courtisanerie, les paillettes et strass, le goût de l’événement, il y a probablement un jeune homme qui écrit un chef d’oeuvre et qui un jour sera là!” Il avait raison, et peut-être ce temps est-il plus proche que l’on ne le croit. je me dis que le PCF est encore là, ce n’est pas le cas de tous les “partis frères” qui ont voulu accéder à cette modernité là, et je ne suis pas ce génie là mais je suis restée libre, en préservant cette liberté là, celle d’être communiste.
Là aussi il n’y a pas de recette, mais Il fut, je l’assure, un temps où il y eut des intellectuels et des artistes qui n’auraient jamais accepté de céder à l’air du temps, pour passer à la télévision en se racontant qu’ils le font parce que c’est mieux que rien et même s’il faut pour cela porter la cocarde ukrainienne… Voyez-vous en ce temps là, cela ne se posait même pas. Il suffit de se référer à un parcours d’un Aragon ou d’un Joliot Curie pour le mesurer et c’est pourtant de cela qu’il faudrait parler parce que cela ruisselait sur chacun y compris tous les fantassins du social, le secteur public. La possibilité de se syndiquer , les conditions d’une bataille collective réunie dès votre première embauche. Il faudra bien faire l’analogie de ce contexte là avec ces moments où au contraire la médiocrité vous étouffe, où il faut passe par des renoncements, où l’on tombe dans l’exotisme, dans le boulevard, dans les copies hétéroclites, tandis que la décomposition des débats politiques de la chambre au notable du coin, s’accélère. On verrait que tout se tient, et le passé prendrait quelque pertinence alors peut-être. Ce qui renvoie à l’exigence d’un Aragon, dater chacune de ses œuvres avant d’en commencer l’interprétation.
L’analogie dirait que nous ne sommes pas condamnés à avoir l’échine souple à la caresse pour être tolérés, pas condamnés à subir la dictature du présent, l’oubli total de l’ampleur de l’espace et du temps dans lequel l’idéal communiste se déploie, qu’Aragon un jour l’a compris et il a voulu tel un Samson de légende écarter les piliers entre lesquels les gens comme lui étaient enchaînés par les marchands du temple qui étaient aussi des marchands d’armes.
l’analogie historique a une vertu, elle favorise ce que Bourdieu désignait comme la rupture épistémologique par rapport aux idées reçues, le début d’une prise de conscience de la décomposition actuelle nous éviterait de nous résigner à cette démocratie là et au fait qu’il ne peut exister rien d’autre, c’est ça ou la tyrannie! Non c’est un des visages de la tyrannie.
Parce que quand il s’agit de Heine ou Aragon, qui sont des artistes, de grands écrivains avec une sensibilité forte n’y a-t-il pas là de leur part la mise en place une méthode beaucoup plus visionnaire qui articule la longue histoire de l’humanité, de son aspiration à la liberté, avec l’état réel du peuple, cette foule dont ils tentent de comprendre les humeurs par la flanerie et le rêve jusqu’à l’engagement.
LE FLÂNEUR ET LE VISIONNAIRE
Heine prend ses distances avec la politique politicienne qui règne en France , celle qui ne cesse de produire des décompositions mesquines et, comme le fera plus tard Walter Benjamin suivant en cela Baudelaire et Edgard Poe, il revendique le regard du flâneur, celui d’Aragon dans le paysan de Paris. Ce flâneur qui n’a pas la courte vue partisane des politiciens croit voir s’annoncer « le règne des communistes », « qui sera de courte durée mais une véritable tragédie… elle émouvra et purifiera les cœurs » écrit Heine alors qu’il écrit sous la monarchie de juillet, on songe bien sûr à la Commune de Paris et à la Semaine sanglante…
Le flâneur qui observe la foule anonyme lit alors l’avenir autrement que tous les politiciens de comptoir même si « Les dernières affaires politiques pourraient dessiller les yeux à certains, mais l’aveuglement est bien trop agréable. » En effet, il est tellement agréable de se congratuler entre soi, d’aller sur les plateaux de télévision réciter des discours convenus même et surtout quand on joue les provocateurs. Dans la foule, Heine lit ce qui le hante et dont il ne sait s’il doit le craindre ou l’espérer : « Il ne s’agit plus de l’égalité des droits, mais d’égalité de jouissance sur cette terre(…) De plusieurs côtés, on entend dire que la guerre est un bon dérivatif à de tels ferments de destruction. Mais cela ne serait-il pas conjurer Satan par Belzébuth ? »
Oui la différence avec la foule et les masses révolutionnaires c’est quand la bourgeoisie est en état d’imposer à ces mécontents des dérivatifs, pas seulement du pain et des jeux, ils y ont bien droit, les plébéiens, autant que les sénateurs et les maitres qui organisent les conditions innommables d’affrontement entre gladiateurs sur le mode de la guerre, pour les réduire à un état de dénuement tels qu’ils seront une proie facile pour les forces conservatrices, eux et les malheureux artistes, intellectuels qui seront les vaincus de la répression.
Et ces sensations qui l’envahissent au spectacle de la foule jouisseuse culminent tout à coup quand il contemple l’obélisque de Louxor arraché à son contexte, violemment transplanté dans un contexte qui ne lui convient pas, « le bruit court qu’il vacille sur son socle« . Suit un long passage sur ces transplantations coloniales des conquêtes en Orient.
De là, de ces colonnes vacillantes dans un pays où tout ne cesse de vaciller il passe à la colonne Vendôme. « Est-elle bien fixée ? Je l’ignore, mais elle est sa place, en harmonie avec son environnement. Elle prend fidèlement racine dans le sol national et quiconque se repose sur elle a un appui solide. Tout à fait solide? Non ici en France, Rien ne tient tout à fait solidement. Une fois déjà, il est arrivé que la tempête arrache le chapiteau, l’homme de fer du chapiteau(3), du sommet de la colonne Vendôme, et dans le cas où les communistes accéderaient au pouvoir, il devrait se reproduire la même chose, à moins que la frénésie d’égalité radicale ne fasse s’effondrer la colonne elle-même et que ce monument et symbole de prétention ne disparaisse lui aussi de la surface terrestre: aucun homme et aucune oeuvre humaine ne devront dépasser une mesure communale précise, et la sculpture comme la poèsie épique seront menacées de ruine. « A quoi bon un nouveau monument à la gloire d’ambitieux assassins des peuples ? » entendis-je quelqu’un s’écrier récemment lors du concours de projets pour le mausolée de l’empereur, « cela coûte de l’argent au peuple qui se meurt, et nous le détruirons de toute façon le jour venu! »
Lors de l’insurrection de la Commune de Paris, le peintre Gustave Courbet adresse une pétition au gouvernement de la défense nationale le 14 septembre 1870, demandant « à déboulonner la colonne, ou qu’il veuille bien lui-même en prendre l’initiative, en chargeant de ce soin l’administration du Musée d’artillerie, et en faisant transporter les matériaux« . Il n’a en fait que l’intention de la faire reconstruire aux Invalides. La Commune de Paris au pouvoir le peuple ira plus loin:
« La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l’un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète : article unique – La colonne Vendôme sera démolie. »
Le 16 mai 1871, la colonne est abattue, non sans difficulté. Les plaques de bronze sont récupérées.
Après la chute de la Commune, le nouveau président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, un infâme crétin, décide en mai 1873, de faire reconstruire la Colonne Vendôme aux frais de Gustave Courbet (soit plus de 323 000 francs selon le devis établi). Gustave Courbet obtient de payer près de 10 000 francs par an pendant 33 ans, mais meurt avant d’avoir payé la première traite.
Et là, la flâneuse que je suis revois l’exposition sur Courbet au Grand Palais, je l’ai trouvé par parenthèse trop encombrée, Courbet a besoin d’espace. J’ai été émue aux larmes par la dernière salle, celle où le peintre, cette force de la nature, cet homme superbe, est en prison, puis en sort, il est devenu obèse, ivrogne, acculé au désespoir par la haine des possédants qui ont prétendu lui faire payer la destruction de la colonne Vendôme. J’ai dans les yeux ces peintures de la fin, ces poissons morts, ces fruits tavelés. Il ne contrôlait même plus sa production, il laissait signer par d’autres ses tableaux, il était anéânti mais il a eu encore la force de mourir avant d’avoir payé la première traite pour la destruction de la colonne Vendôme… Encore un vaincu…
Heine avait Marx pour ami et tous ces artistes et intellectuels ont cru comme ce dernier qu’il ne suffisait pas de comprendre le monde mais il fallait le transformer. Le refus de la guerre a été le point de départ, mais la question coloniale si elle n’a pas été centrale n’a jamais été absente… y compris sous la forme de la colonne vendôme … j’aimerais bien que cette France là remonte à la surface… Ce la n’est pas plus facile que le reste.
Je suis d’accord avec cette réflexion de Bertolt Brecht lorsqu’il écrit que le « parti marxiste-léniniste n’a pas à organiser la production des poèmes comme on organise un élevage de volailles ; sinon les poèmes se ressemblent justement comme un œuf ressemble à un autre œuf » ! et cela est vrai pour bien d’autres productions, par exemple les films…
Encore faudrait-il qu’à force de ne pas vouloir soumettre la créativité humaine à un régime étatique on ne favorise pas celui qui justement aujourd’hui organise réellement la ponte et la distribution des œufs et qu’on s’en remette à la dictature des crémiers, critiques, presse, télévision, et leur inquisition y compris dans les festivals, avec par exemple Bollloré en maitre queue parce que là chaque œuf ressemble à un autre œuf et les lecteurs n’ont plus ni l’envie, ni les moyens de les acheter et encore moins d’aller au cinéma et au théâtre et plus personne pour se lancer dans cette quête de la vérité qui rendrait meilleure la vie des être humains…
Mais ça reviendra, c’est déjà là…
Danielle Bleitrach
(1) Heinrich HEINE, Lutèce. Lettres sur la vie politique, artistique et sociale de la France Texte présenté par Patricia Baudouin, Utopie et liberté, Paris, La Fabrique, 2008, 475 p. ISBN (p. 158)
(2) A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’élection de Georges Marchais à la tête du Parti communiste français en décembre 1972, et 25 ans après sa disparition, le documentaire « Georges marchais, l’homme qui avait choisi son camp » réalisé par Gérard Miller, dit retracer” le parcours de l’une des personnalités les plus étonnantes de ces cinquante dernières années. Un récit politique autant qu’une réflexion psychologique, qui cherchera à comprendre quelle est la logique personnelle qui a conduit le fils d’un ouvrier carrier et d’une paysanne du Calvados, né tout juste après la guerre de 14-18, à devenir le dernier monstre sacré du Parti communiste français et à marquer en profondeur l’Histoire de son pays.“
(3)L’ homme de fer du chapiteau: Napoléon dont la statue fut arrachée après sa défaite en 1814.
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