![Un TGV en gare de Toulouse-Matabiau.](https://i0.wp.com/images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/63b6b9884b80de361b2d03e8/large/image.jpg?resize=596%2C337&ssl=1)
Les habitants de 2340 communes d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine devront payer une nouvelle taxe dès cette année 2023 pour financer la future ligne ferroviaire à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse.
Les contribuables d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine vont devoir mettre la main à la poche pour financer une partie de la future ligne ferroviaire à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse.
Le programme chiffré à 13,5 milliards d’euros sera financé à 40 % par l’Etat, 40 % par vingt-six collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20 % par l’Union européenne, selon le plan de financement publié le 15 février 2022 par l’Etat.
Cet impôt nouveau, appelé « taxe spéciale d’équipement » financera la société du grand projet Sud-Ouest (GPSO) et rapportera 29,5 millions d’euros par an maximum. Le montant exact de la nouvelle taxe n’est pas connu : il est estimé entre 4 et 8 € par foyer ou par entreprise chaque année. Ces nouvelles taxes s’appliqueront pendant quarante ans. Les foyers et entreprises qui devront payer cette nouvelle taxe sont déjà assujettis :
- à la taxe foncière sur les propriétés bâties
- à la taxe foncière sur les propriétés non bâties
- à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires
- aux locaux meublés non affectés à l’habitation principale
- à la cotisation foncière des entreprises
Découvrez les communes soumises à cette nouvelle taxe en Occitanie.
Découvrez les communes soumises à cette nouvelle taxe en Nouvelle-Aquitaine.
Vous avez aussi la possibilité d’utiliser le tableur ci-dessous. Tapez le nom de votre commune dans la barre de recherche : si le nom de votre commune y figure, vous serez soumis au paiement de cette nouvelle taxe.
Pour déterminer si les contribuables d’une commune doivent ou non régler la nouvelle taxe d’équipement, l’Etat a calculé le temps d’accès entre chaque mairie et les futures gares de la future ligne à grande vitesse.
On constate que les habitants de Gironde, des Landes, de Haute-Garonne et du Lot-et-Garonne sont les plus concernés. À l’inverse, seules deux communes des Hautes-Pyrénées et quelques villages isolés de Charente y figurent. Autre originalité, relevée par Sud-Ouest, la commune d’Argelouse dans les Landes ne sera pas assujettie à la taxe, contrairement à toutes ses voisines. Ces communes figurent dans un arrêté publié le 1er janvier 2023 au Journal officiel.
Les premiers travaux de la LGV Sud-Ouest doivent démarrer en 2024. Elle permettra de gagner 1 heure de temps de trajet entre Toulouse et Paris. Les deux capitales seront à 3h10 de train en 2030 contre 4h10 aujourd’hui, selon le meilleur temps de trajet. Il faudra 1h05 au lieu de 2h05 entre Toulouse et Bordeaux.
En savoir plus sur Moissac Au Coeur
Subscribe to get the latest posts sent to your email.