« NDLR de MAC: Merci aux différents journaux et ressources utilisés »
Philippe Martinez menace de « grèves plus massives et reconductibles »
Le leader de la CGT Philippe Martinez estime qu’il faudra aller vers « des grèves plus dures, plus nombreuses, plus massives et reconductibles » pour s’opposer à la réforme des retraites, « si le gouvernement persiste ». Il s’exprimait avant le coup d’envoi de la manifestation parisienne.
400 000 manifestants à Paris, comme le 19 janvier, selon la CGT
Quelque 400 000 personnes ont manifesté ce mardi à Paris pour la troisième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, autant que le 19 janvier, mais moins que le 31 janvier, où elles étaient selon la CGT 500 000, a annoncé la centrale
L’Humanité ? Pas à l’Assemblée
Tandis qu’André Chassaigne évoquait les « régimes très spéciaux » des patrons du CAC 40 lors des questions d’actualité, les députés PCF brandissent la une du jour de l’Humanité. « Je vous demande de ranger ça » s’est énervée aussitôt la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Les huissiers de l’Assemblée ont voulu alors arracher des mains des députés les exemplaires du journal qu’ils tenaient.
Et la une que les députés débattant de la réforme des retraites ne devaient pas voir :
Castres : 2000 à 3000 manifestants
2000 à 3000 manifestants ont été recensés à Castres ce mardi matin. Cliquez ici pour lire notre article dédié.
- Toulouse : 23 000 manifestants pour la police, 80 000 pour la CGT
- 7000 manifestants à Montauban selon l’intersyndicale, , 5800 à 10 000 à Tarbes, 2000 à 3000 à Castres, 3000 à Perpignan et Agen, 4000 à Béziers
- Des manifestations ont lieu : à 14h à Albi, Cahors, Millau, Marmande, Pamiers ; à 14h30 à Carcassonne, Narbonne, Nîmes, Figeac ; à 15h à Villeneuve-sur-Lot et Saint-Gaudens
- SNCF : 25 % de grévistes selon les syndicats
- Education nationale : 12,87 % de grévistes selon le ministère
- TotalEnergies : entre 56 % de grévistes (direction) et 100 % (syndicats)
- EDF : baisse de production électrique de plus de 4500 Mw
Les débats sur la réforme des retraites vont durer pendant quinze jours à l’Assemblée nationale.
Cahors : près de 3000 manifestants
Prés de 3000 personnes à Cahors s’élancent contre la réforme des retraites. C’est moins de monde que la semaine dernière qui a atteint 3 800 participants à Cahors. Toujours dans le Lot, environ 500 personnes se sont mobilisées à Biars-sur-Cère dans la matinée. Un cortège est prévu à Figeac cet après-midi.
Montauban : 6000 à 7000 manifestants
Rodez : 1600 à 3000 manifestants
3000 personnes ont défilé à Rodez contre la réforme des retraites, 1600 selon la police, indiquent nos confrères de Centre Presse Aveyron. Les manifestants ont défilé dans l’hypercentre de Rodez en passant devant la mairie et la préfecture de l’Aveyron.
Tarbes : 6000 à 10 000 manifestants à Tarbes
6000 personnes ont défilé à Tarbes selon la police, 10 000 d’après les syndicats. Des chiffres en recul par rapport à mardi dernier.
Les images de la mobilisation à Auch
3500 manifestants réunis à Figeac
Les Rosies embarquées après avoir dansé devant l’Assemblée
La présidente de l’Assemblée nationale, Yael Braun-Pivet, a confirmé que des militantes du célèbre collectif féministe « Les Rosies » avait été arrêtées après avoir mené une action symbolique contre la réforme des retraites, devant le palais Bourbon. Les forces de sécurité leur reprochent des dégradations sur la statue de la loi et sur une porte de l’Assemblée.
Vêtues de leur célèbre bleu de travail, les Rosies ont dansé et chanté « Nous on veut vivre », leur habituelle performance artistique qu’elles déploient lors des manifestations contre le projet gouvernemental de recul de l’âge légal de départ à 64 ans. Les militants d’Attac en ont profité pour déployé une chasuble géante bleue sur la statue qui a alors arboré un « 64 ans, c’est non ». Des « 60 ans » ont de même été inscrits au sol.
Lors d’une conférence de presse, ce mardi matin, Yael Braun-Pivet a dénoncé des « pressions » et « intimidations inqualifiables » contre des députés des groupes Renaissance et Rassemblement national en marge des débats sur les retraites. Lundi, « c’est la présidente de la Commission des Affaires sociales (Fadila Khattabi, Renaissance) qui recevait une lettre particulièrement odieuse d’insultes racistes et de menaces contre elle et contre sa famille », a d’abord cité la présidente (Renaissance) de l’Assemblée. Avant de déplorer « des appels téléphoniques malveillants qui ont été adressés à certains membres de cette Assemblée », notamment des messages vocaux reçus lundi par des députées du Rassemblement national, prétendant qu’un membre de leur famille était hospitalisé. Dans un second temps, la locataire du « perchoir » a poursuivi son propos en citant les inscriptions sur l’Assemblée et « des individus » interpelés.
Dans un communiqué, Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac et co-fondatrice des Rosies explique l’action matinale : « L’étude d’impact du gouvernement démontre elle-même que la réforme va pénaliser plus sévèrement les femmes, qui perçoivent une pension inférieure de 40% en moyenne par rapport aux hommes. Or le projet ne prévoit aucun dispositif pour compenser cette situation. L’impact sur les femmes constitue une injustice majeure de cette réforme. C’est cette question que les Rosies soulèvent par leurs chansons chorégraphiées, qui ont vocation à servir de levier de mobilisation pour faire barrage à cette réforme. »
La mobilisation faiblit un peu à Cahors
Les images de la manifestation toulousaine
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