Nous empruntons à Libertéactus le site du Pas de Calais cet article qui dit les raisons du choix d’histoireetsociete non pas, comme le dit un malade à l’esprit bloqué qui périodiquement expose ses délires groupusculaires, “en s’alignant sur Roussel” qu’il hait d’une manière pathétique, mais bien en considérant que c’est en défendant des positions de classe, en particulier “le produisons français” que l’on pourra reconstruire une autre conception internationaliste, antiguerre et pas dans des “idéologies” qui divisent la classe ouvrière et les couches populaires et finissent par faire un tapis rouge à des Trump. Oui ! cette déclaration du PCF et la ligne qu’elle trace est la seule base d’une reconquête face au déclin français, face au fascisme c’est-à-dire la manière dont l’impérialisme choisit le conservatisme et la répression des droits des individus, seul le parti communiste est un rempart malgré sa faiblesse numérique et surtout politique. Mais il est le seul à demeurer progressiste et internationaliste sur des bases de classe. Tout reste à faire, si vu l’état de l’opinion publique en France comme dans le reste de “l’occident” la tâche sera difficile. Parce que le produisons français ne peut pas être celui que proclamait Marchais mais bien une réflexion sur les coopérations, le refus de la guerre et sur les formations d’une classe ouvrière aujourd’hui… (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
par Esteban Evrard
Alors que Michelin annonce aujourd’hui la fermeture d’ici à 2026 de deux usines en France et qu’Auchan annonce un plan social concernant 2 389 salariés, le Parti communiste français a immédiatement réagi, accusant le « diktat des actionnaires ».
Ces annonces rejoignent une tendance globale de déclin de la production manufacturière, avec une chute particulièrement rapide au cours du mois d’octobre. Des chiffres qui mettent en doute – et c’est peu dire – les annonces tonitruantes du gouvernement sur la supposée réindustrialisation de la France.
Entre déboires énergétiques et politiques court-termistes
Rien de surprenant du côté de Michelin, avouent les syndicats. Depuis des mois, la production est en baisse et l’inquiétude monte quant à la banalisation du chômage partiel. Il était d’ores et déjà prévu que des usines du groupe de pneumatique suspendent « temporairement » leurs activités en fin d’année.
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Mais le couperet est tombé. Si le Directeur général du groupe maintenait encore il y a quelques semaines « qu’on ne ferme jamais de site pour une question de conjoncture », il confirme par ses annonces que cela n’avait rien de rassurant.
C’est ce que rappelle le PCF dans son communiqué, arguant que « notre industrie est engluée dans une crise structurelle, et notamment sur la question énergétique ». Et d’ajouter que « le gouvernement peut immédiatement baisser de 30% le prix de l’électricité » en « sortant du marché européen de l’énergie, mais aussi en se donnant réellement les moyens de développer notre production nucléaire ».
Le Parti de Fabien Roussel en veut pour preuve l’Allemagne, qui vit une crise industrielle sans précédent, que d’aucuns qualifient d’effondrement, et qui « ne peut pas compter sur une production énergétique abondante et à bas-coût, victime du choix dogmatique de mettre fin à leur filière nucléaire ».
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« La guerre met en péril l’industrie »
Enfin, c’est l’absence totale de contrôle des actionnaires et des groupes qui est pointée du doigt. Pour le PCF, le nœud du problème réside dans le choix fait par les groupes de « privilégier la fabrication en petits volumes de produits à haute valeur ajoutée dans l’hexagone, pour délocaliser le reste dans d’autres pays, bien souvent au sein de l’Union européenne ».
Loin d’analyser isolément les événements et les bouleversements dans le monde, le parti voit un lien très étroit entre « le coût de la guerre » et les déboires dans le secteur industriel européen.
Pour lui, le conflit accentue fortement les difficultés énergétiques du continent. Conclusion toute faite, il s’agit d’ouvrir urgemment des pourparlers pour à la fois « éviter le risque d’un élargissement » et pour « reprendre la main sur nos industries ».
Une voix originale dans la période, qui refuse de faire porter la responsabilité des difficultés européennes sur les épaules de la Chine.
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