Le plaidoyer anti-impérialiste d’Ernesto Che Guevara

Le 11 décembre 1964, en pleine guerre froide, le commandant de la révolution cubaine dénonce à la tribune des Nations unies l’interventionnisme des puissances occidentales, frein à toute « coexistence pacifique des peuples ».

Dans son adresse à l’ONU, le « Che » se fait le porte-voix des pays non alignés. © Globe Photos/Zumapress/Bridgeman Images

Dans son adresse à l’ONU, le « Che » se fait le porte-voix des pays non alignés. © Globe Photos/Zumapress/Bridgeman Images

Vêtu de son treillis vert olive, Ernesto Guevara est à la tribune de l’Assemblée des Nations unies. Ce 11 décembre 1964, le palais de verre de New York tremble. Rarement un dirigeant s’est livré dans cette enceinte à un tel réquisitoire contre l’impérialisme des puissances occidentales, particulièrement des États-Unis qui ensanglante l’Amérique latine, le Congo de feu Patrice Lumumba, le Vietnam, etc.

Le commandant de la révolution cubaine en sait quelque chose. Depuis l’avènement de la révolution en 1959, Cuba, autrefois bordel de la mafia et des États-Unis, est la cible d’attaques de la Maison-Blanche, comme l’illustre l’invasion de la baie des Cochons, en 1961, par des mercenaires entraînés par la CIA. Depuis, le pays est soumis à un terrible blocus toujours en vigueur. En 1962 encore, la Grande Île a été le point névralgique de la guerre froide avec la crise des missiles. Continuer la lecture de Le plaidoyer anti-impérialiste d’Ernesto Che Guevara

Parti communiste français : cent ans d’affiches, cent ans d’histoire(s)

Affiche centenaire PCF 1 – Fondation Gabriel-Péri

La Fondation Gabriel-Péri propose une rétrospective qui retrace un siècle de combats à travers slogans, tracts et images. Un hommage aux militants « colleurs ».

C’est l’histoire d’une célébration confinée. Pour le centenaire du Parti communiste français, la Fondation Gabriel-Péri ne voulait pas se contenter de 100  bougies. Elle a vu les choses en plus grand : une exposition qui retrace un siècle de combats à travers une centaine d’affiches, de tracts et de unes de journaux communistes, dans l’espace Niemeyer, au siège de la formation. À cause du coronavirus, l’exposition « Cent ans d’histoire de France et du PCF sur les murs. Les communistes s’affichent » n’a jamais pu ouvrir au public. Mais un accès virtuel est prévu grâce à un film diffusé début janvier et au catalogue livresque édité par les éditions Helvétius (192 pages, 24 euros). Visite en avant-première. Continuer la lecture de Parti communiste français : cent ans d’affiches, cent ans d’histoire(s)