Statues, Vierges, Calvaires et autres totem et Gris-gris… Par la Libre Pensée

Vu sur Familles-Chrétiennes (03/10/2022) : « Le violent acharnement avec lequel l’autoproclamée «Libre-pensée» cherche, aux Sables d’Olonne, à bannir de l’espace public une modeste statue représentant l’archange Saint Michel située sur le parvis d’une église paroissiale éponyme, vient faire écho à l’extrême violence avec laquelle, il y a 120 ans, les moines rédemptoristes qui occupaient cette même église en ont été chassés par la troupe, à la suite de la proscription des Congrégations mise en œuvre par la III^ème République.

Et il est vrai qu’une visite du site internet de la « Libre-pensée » fait l’effet d’une plongée dans cette violence sectaire inouïe qui a animé la politique anticléricale du « bloc des gauches » à l’aube du XX^e siècle et dont l’esprit demeure là intact. La devise « A bas la Calotte » y trône en place d’honneur avec à ses côtés les photos des «banquets gras du Vendredi malsain » où l’on se réunit pour « blasphémer en chœur ». On se croirait revenu au temps du petit père Combes et de René Viviani. On y respire une détestation inexpiable du christianisme et de l’Église, alors que le voile islamique et le burkini y bénéficient de toutes les indulgences.

Les « agenouillistes » y sont fustigés. Un mode d’emploi pour se faire « débaptiser » y est fourni. Le nom des lauréats du prix annuel « Cléricalis » décerné aux « personnalités qui ont manifesté le plus leur allégeance aux cléricaux » y est dévoilé. Il faut séjourner sur ce site pour prendre la mesure du socle de haine à partir duquel se déploie le flicage vigilant du réseau de la « Libre-pensée ». Le mode opératoire est celui du pistage systématique de toute contravention potentielle à une loi de 1905 sacralisée et utilisée comme une arme permanente en vue d’effacer toute trace des racines chrétiennes de la France dans l’espace public. »

Bref, ils nous aiment

(Vu dans la France Catholique) : « De l’autre, une succession récente d’actes antichrétiens, preuve que, pour ses ennemis, le christianisme demeure en réalité un danger bien vivant… Que ce soit la mairie écologiste de Strasbourg, qui envisage de rendre facultatifs les crucifix de son marché de Noël, ou la Libre Pensée qui veut la suppression d’une statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne. Ou encore la polémique menée par des sénateurs communistes contre le classement du Sacré-Cœur de Montmartre au titre des monuments historiques de France. »

Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, il y a pire aveugle que celui ne sait pas lire. La Libre Pensée, dans toutes les affaires de statues et de symboles religieux, n’a jamais revendiquée leur destruction, mais simplement leur déplacement vers un endroit privé.

Cette adoration païenne des statues et autres représentations n’est pas très catholique. Rappelons aussi que l’Ancien-Testament (source parait-il du Christianisme) et le Coran prohibent toute représentation du divin. On peut donc s’interroger légitimement sur : d’où vient cette fascination polythéiste en diable pour les Totems et les Tabous.

Autre contre-vérité

Le journal Libération du 15 octobre 2022 fait un compte-rendu objectif du grand raout  des Sables d’Olonne du même jour pour essayer de faire entériner le viol de la loi de 1905 par l’association des porteurs de bérets (qui vont de celui des parachutistes à celui des nostalgiques de la Milice) : « La municipalité, qui a saisi le Conseil d’État, avait assuré vouloir «tout faire pour convaincre la plus haute juridiction administrative que cette statue a toute sa place au cœur du quartier Saint-Michel dont elle est l’emblème». Dans un communiqué, appelant les Vendéens à «une marche populaire contre la cancel culture», le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau (divers droite) explique vouloir défendre une statue «qu’une association voudrait déboulonner». Dans un discours ce samedi, il dit être venu défendre «une part de notre patrimoine, de notre culture, de notre histoire, et de notre histoire sablaise», a indiqué la municipalité. »

Manifester contre la cancel-culture, c’est manifester contre du vent idéologique. C’est à peu près aussi efficace qu’une procession religieuse pour faire tomber la pluie. Rappelons que la Libre Pensée n’est nullement adepte du wokisme et de la cancel-culture et qu’elle est même résolument contre cette invention de l’extrême-droite. C’est pourquoi, elle a fait parvenir au Maire des Sables d’Olonne sa revue Arguments qui traite de cela. Le Directeur de cabinet du maire en a d’ailleurs accusé réception à la Libre Pensée.

Par ailleurs, il faudra bien que les édiles qui bafouent la loi de 1905, au compte de leurs conceptions religieuses et qui dépensent sans compter les fonds publics dans un combat perdu d’avance, rendent des comptes un jour sur l’utilisation de l’argent des citoyens.

Ils auront beau dire et beau faire, faire toutes les gesticulations du monde et faire défiler – au pas de l’oie ou pas – qui ils veulent, les statues religieuses n’ont pas leur place sur des emplacements publics, si elles ont été érigées après le 1er Janvier 1906. Dura lex, sed lex. Elles iront donc voir ailleurs si on n’y est pas.

Libération poursuit : « Ce n’est pas la première fois que la Fédération nationale de la libre-pensée, qui milite également contre l’installation de crèches de Noël dans les mairies, proteste contre l’installation de statues. Ces actions en justice pour le déplacement de statues religieuses hors de l’espace public, qui ont porté leurs fruits à Ploërmel (Morbihan), Publier (Haute-Savoie) et à Saint-Pierre-d’Alvey (Savoie) et sont toujours en cours après les appels des communes à Cogolin (Var) et donc aux Sables-d’Olonne (Vendée), ont valu «des tombereaux d’injures de la part de l’extrême droite» à Christian Eyschen, son Secrétaire général, comme il l’expliquait à Libé en mars. »

Une bonne candidate pour le Prix Cléricalis 2023

Une bien dénommée Clémence de Longraye sentant bon l’Ancien-Régime se commet sur Boulevard Voltaire

« Ce paradoxe religieux définit à lui seul l’action de la Libre Pensée qui, loin de lutter contre les atteintes à la laïcité comme le promet son manifeste, mène un combat résolument anticatholique. Grâce à un important maillage territorial et une méthode bien rodée, ces laïcards, dont certains ne cachent plus leurs accointances avec la Franc-Maçonnerie, s’attaquent aux racines chrétiennes de la France. Outre la statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne, les militants de la Libre Pensée ont d’ores et déjà attaqué au tribunal administratif la statue de la sainte Vierge sur l’île de Ré, la croix de saint Jean-Paul II à Ploërmel, les crèches dans les mairies pendant l’Avent, les subventions aux écoles privées catholiques ou encore la participation d’Elus à des fêtes religieuses traditionnelles. À chaque fois (ou presque), ils obtiennent gain de cause et créent ainsi de nouvelles jurisprudences. Leur dernier combat en date : rebaptiser – sans mauvais jeu de mots – le groupe scolaire public Jules-Géraud-Saliège, à Toulouse, du nom d’un cardinal emblématique de la ville, reconnu « Compagnon de la Libération » et « Juste parmi les nations ».

Ces militants, qui se scandalisent du moindre calvaire en terre chrétienne, ne s’arrêtent pas aux lieux publics. Ils s’en prennent également à la pratique personnelle – et donc non soumise aux lois sur la laïcité – de la religion catholique. Sur leur site Internet, ils lancent une campagne de « débaptisation ». Ils proposent ainsi à leurs membres qui auraient reçu le sacrement de baptême enfant de demander la suppression de leur nom des registres paroissiaux. La Libre Pensée demande encore à ses adhérents de « n’accomplir personnellement aucun acte religieux ».

Malgré la ringardise de cette poignée de militants antichrétiens, leur efficacité judiciaire peut nous faire craindre la disparition des signes visibles et tangibles de nos racines chrétiennes. »

Nous la remercions du compliment, nous tacherons d’être à la hauteur de son désir. Il est curieux de voir qu’il y a toujours un certain strabisme politique chez ces braves gens. Promouvoir un « Juste parmi les nations », dans un média d’extrême-droite, c’est vouloir construire Jérusalem  à Babylone. Comme l’a rappelé récemment la Libre Pensée : Le 30 Juillet 1940, l’archevêque Salieges, celui qu’on qualifiera à la Libération de « Résistant de la première heure » proclamera : « Le Gouvernement légitime de la France a, à sa tête un homme qui a fait don de sa personne à la France. Magnifique exemple de renoncement à tout égoïsme et d’amour généreux de la Patrie ». Il parlait de Pétain.

Que répondre à tant de haine ? Sans doute comme Magritte en 1936 à un de ses détracteurs : « Cher monsieur Dupierreux, la bêtise est un spectacle fort affligeant, mais la colère d’un imbécile a quelque chose de réconfortant. Aussi je tiens à vous remercier pour les quelques lignes que vous avez consacrées à mon exposition. Tout le monde m’assure que vous n’êtes qu’une vieille pompe à merde et que vous ne méritez pas la moindre attention. Il va sans dire que je n’en crois rien et vous prie de croire, cher monsieur Dupierreux en mes sentiments les meilleurs. »

On a même eu droit à Raffarin

Quand les Républicains font la course à l’échalote avec l’extrême-droite : « Statue de Saint Michel aux Sables d’Olonne: Triste que beaucoup ne fassent pas la différence entre l’Histoire et la Politique. Nos racines sont Chrétiennes »

Bien sûr, les Chouans, sous toutes leurs formes, étaient présents ou soutenaient, de Zemmour à Retailleau en passant par de Villiers et Cioti. Le Salon beige  qui se présente comme « Blog quotidien d’actualité par des laïcs catholiques » (défense de rire) raconte le discours du Maire, le 15 octobre 2022 : « Il s’est également interrogé sur la suite des demandes des « libres penseurs » : devrons-nous déchristianiser le nom des communes ? Retirer de tout le domaine public le moindre signe à connotation religieuse, ce qui reviendrait à effacer un pan de notre histoire ? Les églises elles-mêmes sont-elles condamnées à disparaître au nom de la neutralité laïque ? Les vacances calées sur des fêtes religieuses également ? Et que dire de Noël, qui comme on le voit dans certaines de nos villes dirigées par les écologistes, se transforme en une pseudo-fête sans âme et sans sens !? Et la ville des Sables, comme de nombreuses autres, doit-elle disparaitre au prétexte qu’à l’origine ce sont des moines qui ont asséché les marais et permis l’émergence de la cité ? »

C’est sans nul doute, un remake de « Chérie fais-moi peur et Johnny fais-moi mal…. »

Dans le genre Bas du front, on peut toujours trouver pire

Ouest-France (15/10/2022)  raconte : « Pourquoi se mobiliser alors qu’une décision de justice est en cours ? « C’est un acte de résistance, estime Véronique Besse. Il y a la loi, et l’esprit de la loi. » Didier Roux, maire de Curzon, estime que « la laïcité s’applique à la République, pas au territoire ». Jean-François Dejean, adjoint à la culture des Sables-d’Olonne, pense qu’il faut regarder « si l’emblème religieux est majoritairement cultuel ou culturel. La statue de saint Michel est un symbole du quartier. »

Il y a visiblement des neurones qui sont fatigués : « La République, ce ne sont pas les territoires », mais, mon bon monsieur, qu’est-ce donc ?

Le clou du spectacle

Dans le genre « J’ai les neurones qui roulent sur la jante », on a pu lire dans l’invitation la grande marche pour l’Archange (ils ont évité la Longue marche, cela aurait trop fait penser à Mao  « On n’est pas des communistes, quand même ! ») : « Nous invitons tous les habitants à participer à cette fête laïque et apolitique. » indique Jean-Michel Bruel, Président de l’Amicale Sablaise des Parachutistes et Opérations extérieures – ASP OPEX… Déroulé de la marche patriotique  – Rendez-vous donc à 10h, samedi 15 octobre, pour un rassemblement au jardin de la Liberté. Départ du cortège à 10h 30, pour une arrivée devant la statue Saint-Michel à 11h. Discours, montée des couleurs, prière des parachutistes, « sans qu’elle connaisse un quelconque symbole religieux », précise Jean-Michel Bruel, viendront compléter l’événement. »

Une prière de parachutistes qui n’est pas religieuse, c’est quoi ? Une chanson  de corps de garde ?

On voit bien que la question de la loi de 1905 est incontournable et que cela les gène aux entournures dans leurs gesticulations. Et faire des gesticulations quand on saute en parachute, ce n’est guère prudent. Le crash est toujours au bout.

L’avocat des parachutistes a déposé son mémoire après la clôture de l’instruction à la Cour d’Appel de Nantes, ce qui fait que leur argumentation n’a pas été prise en compte. Cela la fiche mal. Quand on saute trop tard, on rate toujours la Drop-zone. Même à Diên Biên Phu, ils ont fait mieux, c’est dire. Nous avons une pensée émue pour eux, car il va leur arriver la même chose au Conseil d’État, c’est garanti sur facture.

Le ban et l’arrière-ban, c’est le cas de le dire, fut l’entrée en scène des parachutistes qui s‘opposent ouvertement au déplacement de la Statue de l’Archange et appellent à ne pas respecter la loi. La sédition est sans doute une seconde nature chez les nostalgiques des généraux félons d’Algérie.  Comme ce qu’il y a derrière tout cela, ce sont les nouvelles ratonnades contre les musulmans. France Bleue raconte : « Une autre association était présente sur le cortège : « Touche pas à ma statue !« . Créée il y a un an, elle rassemble une trentaine d’adhérents et lutte d’une part contre les déboulonnages de statues, et souhaite d’autre part préserver un certain nombre de traditions, en grande partie catholiques. « Pour nous, cette statue représente la civilisation française, c’est à dire catholique, selon Edouard, 19 ans, membre de l’association. Saint-Michel est un archange catholique, situé devant une église catholique. C’est une culture qui est attaquée de toutes parts depuis plusieurs années. C’est bien plus que la statue que nous souhaitons défendre, mais avant tout notre civilisation. »

C’est quasiment mot pour mot, les propos qu’on entendait en Algérie lors du Putsch des généraux.

Voir à ce propos l’article paru dans Le Monde : Metz, 1961 : A la sortie du dancing Le Trianon, à Montigny-lès-Metz, le 24 juillet 1961

Bien sûr, Valeurs actuelles du Pétainisme n’est pas en reste : « La population des Sables-d’Olonne se mobilise pour défendre sa statue de saint Michel. Le 16 septembre dernier, rappelle Le Figaro, la Cour administrative d’appel de Nantes avait confirmé le déboulonnage de la statue, réclamé depuis plusieurs années par la Fédération de Vendée de la Libre Pensée. Une décision qui a considérablement irrité les riverains : en mars 2022 lors d’une consultation citoyenne, 94,45% des Sablais avaient en effet voté en faveur du maintien de la statue. »

C’est ce qui s’appelle un gros mensonge par omission. Rappelons que le Maire Yannick Moreau, en instituant sa votation, avait déclaré qu’il y avait 70 000 personnes appelées à se prononcer sur le maintien ou non de la statue controversée, et que 7 000 à 8 000 votants seraient significatifs. Il y en a eu 4 146 dont 2 641 par internet. En termes de parachutage, cela s’appelle s’écraser dans un plouf retentissant.

Malgré tout le baroud et le barouf médiatique, le succès ne fut pas au rendez-vous. Entre la police, Valeurs actuelles du pétainisme, les parachutistes, il est annoncé 550, 1 000, 1 500 participants. C’est la multiplication des pains. Cela ne va pas plaire aux porteurs de bérets, mais alors, c’est comme pour les manifestations syndicales ? Horreur ! La défense de la civilisation chrétienne n’est pas au beau fixe.

Mais il arrive qu’il y ait des journalistes honnêtes

Comment sortir des polémiques sur les statues ?

(Vu sur Éclairages, Dernières données, décryptages, informations de fond. L’actualité en connaissance de cause. Vendredi 14 octobre 2022) : La ville des Sables d’Olonne (Vendée) n’en finit pas de célébrer l’archange Saint Michel, représenté par une statue locale. Ce samedi 15 octobre, le maire de la commune, Yannick Moreau, va défiler aux côtés d’une amicale de parachutistes pour défendre le maintien du monument dans l’espace public. Entre 1935 et 2017, la statue a trôné dans la cour d’une école privée, personne n’y trouvant rien à redire. À la destruction de l’établissement, la municipalité décide de l’installer sur le parvis de l’église éponyme, dans un espace laïque.

Aussitôt, la Fédération nationale de la libre pensée intente une action en justice pour faire retirer la statue de la voie publique, au nom de la loi de 1905. Cette Fédération défend mordicus la Séparation des Eglises et de l’État. « Nous ne sommes pas des iconoclastes, nous ne sommes pas pour l’éradication des symboles religieux dans l’espace public, indique Christian Eyschen, le Secrétaire général de la Fédération. Nous sommes pour l’application stricte de l’article 28 de la loi de 1905 qui stipule qu’à partir du 1er janvier 1906, il est interdit d’ériger des symboles religieux dans l’espace public. » Le Tribunal administratif de Nantes leur a donné raison en 2021, une décision confirmée en appel en mars. La statue devrait être retirée d’ici mars 2022. L’affaire est désormais entre les mains du Conseil d’État.

Annabel Roger

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A vomir

Le plus lamentable dans ces affaires est le rôle que s’attribuent certains en mettant en avant leur « judéité » pour cautionner tout cela. Le pire est difficile  à trouver entre Eric Zemmour et Gilles-William Goldnanel qui proclament leur amour confit pour l’extrême-droite et les racines chrétiennes de la France avec un grand F : « Les racines historiques et culturelles de la France font que les objets de piété chrétiens s’inscrivent en profondeur dans le paysage français » (GWG).

Oubliés les Conciles de Latran, la rouelle (ancêtre de l’étoile jaune des nazis et des pétainistes), les ghettos, les buchers et les expulsions dans le meilleur des cas. Oubliées aussi les spoliations nombreuses des biens des Juifs par les Rois et les Inquisiteurs.

Rappelons toujours que les véritables racines de notre civilisation sont plus dans le monde gréco-latin et celte que dans la religion de l’Imposteur, qui n’est qu’un produit d‘importation venu de la lointaine Palestine.

Ces « Juifs sur commande » pensent-ils sérieusement que le prix de leur apostasie historique leur vaudra l’absolution et la vie sauve si, par malheur, le temps des trains et des camps revenait ? Le fascisme ne trie pas, il détruit tout ce qui n’est pas lui et même parfois ce qui est lui, comme l’a montré la Nuit des longs couteaux.

Voilà ce que l’on peut lire sous la plume de Gilles-William Goldnanel dans le Figaro : « Je sais bien qu’ici, à lire notamment Le Monde et à écouter France Inter, les origines «fascistes» des partis d‘«extrême droite» suédois ou italien les disqualifient pour l’éternité. Qu’importe par ailleurs que les positions des organisations politiques étrangères précitées soient aujourd’hui moralement irréprochables. Le clergé médiatique ayant aujourd’hui mis une sourdine au tocsin qu’il sonnait hier encore dès que son oreille sensible oyait le mot immigration. Les cruelles réalités de l’invasion et de l’insécurité, désormais impossibles à cacher par la grâce de la disgracieuse fâcheuse sphère sont passées par là. »

Quand on voit les époux Klarsfeld se faire décorer par Louis Aliot du RN (dont la matrice, le FN, fut fondée par un Waffen SS) ; comment ne pas partager ce que déclare Jean-Marie Matisson (Enfant de la Shoah et véritable initiateur du procès Papon) : Une aberration de l’histoire.

Ces auxiliaires de l’extrême-droite devraient méditer sur ce que disait le Pasteur protestant Martin Niemöller, emprisonné à Dachau :

« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté, parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté, parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté, parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »

Arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau.
Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.

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Comme le disait l’écrivain Alexandre Vialatte, tout cela fait penser à un combat de cloportes dans une poubelle. Et il complétait en disant : « Nous vivons une époque où l’on se figure qu’on pense dès qu’on emploie un mot nouveau. Les statues ne font que nommer l’oubli. On n’est jamais plus mort qu’en bronze. »

A vomir, vous-dis-je.. .

Christian Eyschen

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Petit supplément : Quelques commentaires sur le Blog du Salon beige, légèrement à droite… d’Hitler

cadoudal  20 octobre 2022, 7 h 45 min « la Gueuse veut sans doute remplacer la statue de saint Maur par celle de la Mère Veil, déesse de l’ avortement, plus conforme aux valeurs de la République nihiliste . »

Zabo  20 octobre 2022, 10 h 00 min “Quand on pendra la Gueuse au réverbère …..”!
Michel  20 octobre 2022, 18 h 18 min : Tout l’monde rigol’ra Tout Paris dans’ra (…) La Gueuse à l’égout ! Elle s’y trouv’ra bien à son goût ….

Michel  20 octobre 2022, 18 h 08 min : Quand donc la “Justice” de ce pays cessera-t-elle d’appliquer les diktats des laïcards – ultra-minoritaires dans notre pays – de la “Libre””Pensée” et du Grand Orient ? Quand se décidera-t-on enfin à abolir toutes les dispositions de la loi de 1905 discriminatoires envers les Catholiques ? Est-ce donc ça la “démocrassie” ? …