À peine Emmanuel Macron reconduit, les ministres défilent sur les plateaux pour vanter ses futures réformes, y compris celle des retraites. De quoi déclencher la colère des syndicats, tandis que la gauche tente de s’entendre en vue des élections législatives, les 12 et 19 juin.
Comme en 2017, Emmanuel Macron, élu par défaut, a endossé le costume de l’humilité face aux résultats des urnes. Mais, pendant qu’au pied de la tour Eiffel, il assure que le niveau de l’abstention et le vote barrage « (l’)oblige(nt) », ses lieutenants se démultiplient pour faire entendre une autre musique. À l’instar de la surprenante analyse du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand : « Emmanuel Macron a eu le meilleur score jamais obtenu par un candidat pour sa réélection depuis 1969, si on excepte 2002. » Sauf que ce soutien de la première heure ne prend pas en compte l’abstention.
Et ça change tout : en pourcentage des inscrits, le président sortant obtient en réalité, avec 38,52 %, le plus mauvais score depuis 1969, où Georges Pompidou avait recueilli 37,51 % du fait d’un record d’abstention à 31,1 % (contre 28,01 % dimanche). Continuer la lecture de Social et électoral, le troisième tour se prépare + 1er Mai