Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de poursuivre la généralisation du dispositif « 30 minutes de sport par jour ». Manque de moyens, manque de temps, inadéquation avec une véritable pratique sportive : la mise en place de ce dispositif ne correspond en rien à l’apprentissage et la pratique d’un véritable sport.
Selon les syndicats, ce programme est aujourd’hui seulement à 20 % d’application dans les écoles, loin des 85% affichés par le gouvernement.
De plus, ce dispositif se met en place au détriment de l’EPS. Selon un rapport de l’Inspection générale, les horaires d’EPS ne sont déjà pas respectés car grignotés par les “fondamentaux”. Il paraît également impossible d’aller à une piscine, à un stade ou tout autre infrastructure sportive, de se changer et de déplacer les élèves en seulement 30 minutes.
Les besoins réels sont simples, et déjà connus : 4 heures d’EPS par semaine de la maternelle à l’université, un doublement des recrutements des professeurs d’EPS et le retour des épreuves d’EPS aux examens lorsqu’elles en ont été supprimées.
Ces revendications sont partagées par les syndicats d’enseignants et de parents d’élèves.
La France accueillera en juillet prochain les Jeux Olympiques et Paralympiques. La politique sportive de notre pays doit être à la hauteur de cet événement. C’est pourquoi nous proposons un plan d’urgence et une nouvelle loi pour faire du sport un droit véritable :
- consacrer 1% du budget de la nation au développement du sport et de l’EPS ;
- recruter 1500 professeurs d’EPS par an ;
- banaliser une demie journée pour la pratique sportive des étudiants à l’université ;
- installer une association sportive scolaire dans chaque établissement scolaire du primaire à l’université ;
- lancement d’un plan de construction d’équipements sportifs structurant (piscines et gymnases).
Parti communiste français,
Paris, le 6 septembre 2023.
Lire aussi: Le rugby, un sport populaire ?
Rejoignez le Parti Communiste Français