Sarah ou Fatima… 40 ans déjà (massacre de Sabra et Chatila)!

Sarah ou Fatima

 

Que tu t’appelles Sarah

Ou bien Fatima

Qu’importe ton prénom

La mort t’emporte en un sourire

Que de la pierre surgisse la colère…

 

Je ne saurais jamais,

L’exacte liberté

Une empreinte un visage

La montagne levée au bras de l’assassin

Que de la pierre surgisse la colère…

 

Mais je me souviendrais

La peur au ventre, de ta course

Une folle lueur dans leurs yeux

Les fusils braqués, prêts à tirer

Que de la pierre surgisse la colère…

 

Dans la nuit, je te verrais

Absentes, dans ces rues

Sous la poussée de l’assaut

Le feu, les horreurs subites

Que des cendres surgissent les pierres…

 

Le lendemain, à l’actualité

Présente, sur tant de télé

Les os brisés, la chair béante

Des blessures jetées à mon visage

Que des cendres surgissent les mots…

 

Que tu t’appelles Sarah

Ou bien Fatima

Qu’importe ton prénom

La mort t’emporte sur un sourire

Que mes mots…

Mes mots servent de pierres…

 

Maximilien, Octobre 1982

Travail. La polémique se transforme en débat de fond

GAUCHE Les propos du secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, ont déclenché une avalanche de critiques, y compris dans son camp, qui lui reprochent de faire le jeu de la droite. Lui assume ses propos et souhaite que le débat soit poussé jusqu’au bout.

«  Il y a ceux qui défendent le droit à la paresse. Il y a ceux qui défendent l’idée de mettre le RSA à 1  000 euros   », a déclaré le député du Nord sur Franceinfo, mercredi.

« Il y a ceux qui défendent le droit à la paresse. Il y a ceux qui défendent l’idée de mettre le RSA à 1 000 euros », a déclaré le député du Nord sur Franceinfo, mercredi.
Radio France

De déclarations en tribunes, la polémique autour du « travail » qui a démarré à la Fête de l’Humanité ne cesse de rebondir. Tout a commencé par un déjeuner de presse vendredi 9 septembre. « La gauche doit défendre le travail et ne pas être la gauche des allocations et minima sociaux », affirme alors le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, entraînant une pluie de critiques venues des autres formations de gauche. Après avoir multiplié les mises au point pendant le week-end, en expliquant notamment que, loin de s’en prendre aux allocataires, il s’agit d’assigner à la gauche l’objectif d’ « éradiquer le chômage et la pauvreté », le communiste est remonté au créneau sur Franceinfo mercredi matin. « Il y a ceux qui défendent le droit à la paresse. Il y a ceux qui défendent l’idée de mettre le RSA à 1 000 euros. Je défends, moi, l’idée que nous devons nous projeter dans une société qui garantisse à tous un vrai emploi », explique le député du Nord. Relancé plus tard par la journaliste, il précise que c’est au « plan philosophique » qu’il est en désaccord avec l’idée du « droit à la paresse », que le gendre de Marx, Paul Lafargue, avait défendu dans un célèbre essai en 1880. Continuer la lecture de Travail. La polémique se transforme en débat de fond