Pablo MILANES, par José Antonio Egido

 

Ses chansons et celles de la “Nouvelle Trova Cubaine” pendant les années 60, 70, 80 et 90 ont fait beaucoup pour développer la conscience politique révolutionnaire entourée du romantisme poétique en Amérique Latine, dans les Caraïbes et en Espagne (et aussi la mienne) nous dit l’ami et révolutionnaire basque-espagnol-vénézuélien et cher élève dont une fois de plus je partage les élans romantiques et l’amour du peuple cubain fait de lucidité et d’humour… Cet art très cubain de toujours chercher “le meilleur” et incontestablement il demeure au-delà de l’homme les chansons, c’est un peu le phénomène Montand et la dérive finale mais nous sommes nés en même temps que lui et que Jean paul Sartre, nous voulons oublier celui qui a la fin de sa vie s’est fait emberlificoter par les nouveaux philosophes… Au fait j’allais oublier hier j’ai dit aux Marseillais et à ceux du département que nous le cercle de solidarité cubain nous nous réunirons jeudi premier décembre à la maison de associations, 93 la Canebière, mais j’ai oublié de signaler que nous serions comme tous les derniers dimanche de chaque mois au bas de la Canebière, sur la place du général de Gaulle pour dire comme le monde entier “Stop au blocus”, venez nous rejoindre. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

– “A Salvador Allende en su combate por la vida” (1974) https://www.youtube.com/watch?v=uvFkZzTYaVs

– “Yo pisaré las calles nuevamente” (1976) En reprenant le dernier discours du président chilien Allende avant d’être assassiné par un coup de la CIA https://www.youtube.com/watch?v=n9X3loxh5iQ&t=1s

– “yo me quedo”(1982)  https://www.youtube.com/watch?v=9DZCchUCZdQ face aux déserteurs il reste avec le Peuple cubain

 

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Sortir du joug patriarcal (PCF)

En 1960, les sœurs Mirabal sont assassinées parce que femmes et militantes féministes en République dominicaine. En 1999, l’Assemblée générale des Nations unies proclame le 25 novembre journée internationale contre les violences faites aux femmes.

Cette journée donne de la visibilité à la lutte contre les violences : féminicides, violences conjugales, violences sexistes et sexuelles, prostitution, exploitation sexuelle et reproductive, interdiction d’accès à la contraception et à l’avortement, mutilations génitales, mariage forcé, etc.

La violence socio-économique et les inégalités salariales et professionnelles sont des violences qui pérennisent la précarité des femmes et nous confrontent encore à l’assignation à résidence, au plancher collant et au plafond de verre.

Les intégrismes religieux, l’extrême droite et les politiques conservatrices, la crise sanitaire, les crises migratoires et les guerres renforcent ces violences. Nous soutenons les femmes en lutte partout à travers le monde : états-uniennes, ukrainiennes, afghanes, iraniennes… La solidarité féministe et sororale ne connait pas de frontières. Continuer la lecture de Sortir du joug patriarcal (PCF)

Etat-capital, la nouvelle alliance

La fondation Gabriel-Péri et la revue Économie et Politique ont organisé le 8 novembre un séminaire sur « la nouvelle alliance de l’État et du capital ». Ci-dessous, un résumé de l’intervention d’Évelyne Ternant.

Trois périodes sont identifiables dans les relations entre l’État et le capital ; elles correspondent aux grandes évolutions structurelles du capitalisme depuis la Seconde Guerre mondiale.

La période dite de la « sainte alliance », jusqu’à la fin des années 60, est celle que Paul Boccara a qualifiée de « capitalisme monopoliste d’État social ». Elle se caractérise par une dévalorisation du capital de grande ampleur, notamment par le biais d’entreprises publiques qui fonctionnent à taux de profit faible, nul ou négatif, comme EDF-GDF et la SNCF. Le capital privé réalise de ce fait des taux de rentabilité très élevés. C’est l’ère du keynésianisme triomphant qui pensait avoir trouvé la clé d’un capitalisme sans crises. Continuer la lecture de Etat-capital, la nouvelle alliance