Lundi 6 mars, après à peine une heure de réunion, la totalité des organisations syndicales a quitté la table des discussions sur la revalorisation. Un geste fort qui donne le ton à la veille d’une mobilisation massive contre les retraites. « Nous sommes face à un gouvernement qui n’a qu’une seule idée en tête : nous faire travailler plus » résume Sophie Vénétitay. « Le pacte est dans cette logique alors qu’on a une profession en souffrance, qui travaille dans des conditions dégradées et qui peine à recruter. Ce n’est pas acceptable, et ce pour l’ensemble des organisations syndicales. Nous voulons une revalorisation sans contrepartie ».

Une image contenant bâtiment, extérieur, personne, gens Description générée automatiquement Toutes les organisations syndicales qui quittent la table des négociations, c’est assez rare. C’est ce qui s’est passé lundi 6 mars lors de la dernière réunion sur le volet pacte de la revalorisation. « Elles (Ndlr : les organisations) ont confirmation que le pacte est un instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues et aux besoins de l’École » indiquent-elles dans un communiqué commun. « Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, le pacte va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels. Aucune réponse n’est apportée sur la question des inégalités salariales femmes/hommes : le pacte va même aggraver ces inégalités, c’est inacceptable ! Enfin, le pacte va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE ». Continuer la lecture de Revalorisation : les syndicats claquent la porte