Dépêche du Midi : Mais en êtes-vous capable…

DDM du 7 mars 2021

le rédacteur de la dépêche ne se grandit pas : additionner les bassesses et jeter l’opprobre sur une personne de gauche est plus facile que combattre les effets délétères de la politique RN de M. Lopez.

Et ce d’autant plus que le billet de ce dimanche ne porte pas de signature et a valeur de « blague de comptoir ». Vivement que les cafés rouvrent, cela laissera à M. le fâcheux le temps de transposer ses indiscrétions en bons mots pour quidam aviné.

Au demeurant, il est évident que la dernière séquence qui a vu M. Le Rédacteur de la DDM épinglé par son propre syndicat pour son manque de déontologie dans la séquence « Barèges » a laissé des traces. Après avoir été mis à en difficultés par ses pairs (mais là pas d’indiscrétion) au cours au moins d’une réunion de rédaction, il ne doute pas une seconde que ses amalgames nauséabonds font le lit du RN dans nos contrées. Pour preuve, il y a quelques semaines, il fallut une intervention auprès du médiateur de la DDM pour que soient supprimés des commentaires diffamatoires à l’égard de M. Reynès-Dupleix qui ont depuis fait l’objet d’une plainte. M. Le Rédacteur a mis presque 2 jours avant de s’en excuser.

Ses diatribes répétées et son anti-communisme qui fleure bon les années passées, semblent être ses seules armes pour débattre. Son aveuglement est tel, qu’il va jusqu’à fragiliser le potentiel retour de son mentor sur la scène politique Tarn et Garonnaise, M. Baylet qui semble ne pas vouloir se lancer dans la bataille des départementales (nous l’apprenons ce dimanche soir mais cela est à vérifier !).

Tout à sa hargne, M. le Rédacteur en sait plus sur le fonctionnement du parti communiste que les militants qui le composent eux-mêmes. Il annonce des aspects minoritaires, se gausse de comparaisons inutiles pour finalement livrer la sentence : « il s’autolike » en parlant du responsable de gauche qui combat (et pas seul !) sur le terrain les effets de la politique du Rassemblement National et la désastreuse dérive libérale du gouvernement LREM.

Finalement, ses indiscrétions sont bien pratiques car elles ne permettent pas un droit de réponse et limitent le débat au niveau des poubelles si chères à M. Lopez. Encore un point qui les rassemble tous les deux. Au moins nous comprenons la modification des choix d’abonnements à la bibliothèque de la ville de Moissac ou la Dépêche trône désormais entre le Petit Journal et le Figaro puisque le Monde, entre autres, a été jugé inutile en ce lieu (peut-être trop à gauche ?).

Enfin, sachez M. le discoureur du dimanche, que le poids d’une action politique ne se mesure pas à l’aune d’une élection mais plutôt à l’émergence d’idées et d’outils de compréhension et d’actions mis à disposition de nos concitoyens-nes pour leur propre émancipation. L’école et la santé, sécurité au travail de ses acteurs, la santé avec la défense de l’hôpital et la création de Centres de Santé Publics, la défense de l’environnement avec le combat contre les décharges sauvages et les nuisances industrielles, l’action culturelle et le soutien aux travaux de mémoires et d’histoire… sont autant d’éléments qui pèsent sur la vie publique et qui confortent les actions collectives dans lesquelles le « Che Guevarra », comme vous dites, prend toutes ses responsabilités.

Merci de braquer le projecteur ainsi, il met en lumière vos choix contestables, contestés et vous pouvez continuer à ménager le RN/FN qui vous le rend si bien, cela ne vous grandit pas. A force de couplets plus ou moins bien tournés, vous finissez par croire à vos propres écrits, c’est bien ! Mettre votre plume au service de combats plus nobles, contre l’ignorance, le populisme et la haine, serait mieux ! Mais en êtes-vous capable…

Maximilien Reynès-Dupleix, Responsable départemental et Secrétaire de la section PCF Castel/ Moissac/Pays de Serres, Syndicaliste FSU, Libre Penseur

autre exemple de ce même jour:

Lire aussi:

« Dépêche du Midi »: Arrangements… Par Alain Raynal in Les nouvelles 82 N°605

Un billet indigne à «La Dépêche du Midi»: Pas en notre nom, ni en celui de la démocratie! (SNJ)


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Grève féministe. Pour le 8 mars, les « premières de corvée » vont donner de la voix + Appel Montauban

La première grève féministe en Espagne, le 8 mars 2018 a mobilisé des millions de personnes afin d’exiger plus de parité et d’égalité entre les femmes et les hommes(AFP PHOTO / Pau Barrena)

La première grève féministe en Espagne, le 8 mars 2018 a mobilisé des millions de personnes afin d’exiger plus de parité et d’égalité entre les femmes et les hommes(AFP PHOTO / Pau Barrena)

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, lundi 8 mars, une trentaine d’organisations appelle à une « Grève féministe ». L’occasion de mettre en avant des travailleuses sous-payées, peu considérées et pourtant indispensables, comme l’a montré la crise sanitaire.

Plus que jamais cette année, la mobilisation prend tout son sens. La pandémie de Covid-19 a exacerbé les inégalités entre femmes et hommes. « Les femmes sont indispensables au fonctionnement de la société et invisibilisées en permanence », explique le collectif de 37 organisations rassemblées sous le mot d’ordre « Grève féministe ». « La crise sanitaire a mis en lumière le rôle fondamental des femmes dans la société mais les premières de corvée ne sont toujours pas reconnues », appuie Anne Leclerc, du mouvement On arrête toutes. La mobilisation réunit un éventail large d’associations (dont Osez le féminisme, Les Effronté-es, Le Planning familial…) de syndicats (CGT, FSU, Solidaires, UNEF…) et de partis politiques (PCF, France insoumise, Générations, EELV, NPA…).

Le 8 mars, des manifestations sont d’ores et déjà prévues dans plusieurs villes de France, notamment à Paris, Toulouse, Le Mans, Nantes, Strasbourg, Lyon, Lille et Marseille. Dans la capitale, le cortège s’élancera à 13 heures de Port-Royal. Soutien au monde de la culture et aux étudiants actuellement en difficulté, dénonciation des violences sexistes au travail, mise en avant du travail des caissières… Plusieurs animations sont prévues jusqu’au point d’arrivée, place de la République. Les soignantes seront à l’honneur, placées en tête de la manifestation. Au cœur des revendications : la hausse des salaires et une meilleure reconnaissance de leurs métiers peu valorisés.

Plus largement, les inégalités salariales persistantes selon le sexe seront rappelées. Oscillant entre temps partiels, précarité et petits boulots, les femmes continuent d’être moins bien payées que les hommes. Un appel à la grève a d’ailleurs été lancé par la CGT, FSU et Solidaires. Dans la fonction publique, des préavis ont aussi été déposés dans différents secteurs, dont ceux de la santé, de l’éducation, de l’énergie, du rail et à La Poste, indique Sophie Binet, de la CGT.

Dans le contexte de libération de la parole et de dénonciation des abus sexuels, les organisations féministes demandent également une meilleure prise en charge des victimes. « 45 % des universités n’ont pas de cellule de veille et d’écoute », regrette Mélanie Luce, la présidente de l’UNEF. Dans les entreprises, même combat. « Nous dénonçons l’oppression sexiste à McDo, résume Maylis, porte-parole du collectif McDroits. Et nos actions peuvent mener à des victoires, puisque depuis novembre, le port de la jupe n’est plus obligatoire pour les employées de McDo France. » Un premier rassemblement, « festif et politique », aura lieu dès le dimanche 7 mars, place de la République, de 13 heures à 17 heures. « Il alternera prises de parole et moments d’expressions artistiques, danses, chorales, théâtre, tout en affirmant sa solidarité avec les femmes du monde entier », ont précisé les organisateurs. Un premier tour de chauffe avant la mobilisation du lendemain.

Marceau Taburet


8 mars #metoo je vais manifester !

Dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l’UD CGT 82, la FSU et Solidaires organisent  ce 8 mars un débat autour des violences sexistes et sexuelles dans et hors de l’entreprise, de même que l’égalité entre les hommes et les femmes !

 

C’est pourquoi nous organisons un débat autour de ces questions et bien d’autres le :

 

Lundi 8 mars 2021 de 9h00 à 12h00 dans les locaux de la CGT 17 rue d’Albert à Montauban, suivi d’un rassemblement devant la préfecture à 12h30.