La Base alternative de P. Laurent : beaucoup de bruit pour rien… ou peut-être une “scission” programmée… Par D.B.

 

Pierre Laurent lors de la présentation de ce texte « alternatif »

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*Pierre Laurent et les siens publient aujourd’hui une base alternative qu’ils opposent à la base commune, publiera, publiera pas voilà qui est fait et entre nous singulièrement bâclé, il y a là beaucoup de hâte et l’art de s’engouffrer dans une voie qui vient d’ailleurs, la jonction se réalise mais elle n’aide pas à clarifier. Les raisons d’une telle publication? C’est néanmoins, nous en faisons le pari, une bonne chose, parce que ce texte malgré sa nullité assumée, aidera peut-être le parti et l’équipe qui a eu le courage du 38e Congrès à mener enfin le débat qui n’a été que trop longtemps évité. Parce que ce texte qui est intellectuellement et politiquement d’une rare indigence a l’immense mérite de nous montrer jusqu’où ces gens veulent mener la liquidation, la manière dont ils n’ont jamais admis ce 38e congrès et comment ils n’ont jamais arrêté au niveau des positions qu’on leur a laissées de torpiller tout espoir de renouveau. Ce texte à la limite du grotesque tant l’emphase masque mal l’abandon en rase campagne, est cependant un choix de tomber les masques auquel il faut se préparer en se renforçant. Fabien Roussel a jusqu’ici choisi de représenter l’unité du parti, et son renouveau, les deux positions étant souvent difficiles à mener ensemble face à une telle déstabilisation, désormais nous pouvons et il peut donner un sens plein et entier à ce renforcement unitaire.

Aujourd’hui l’Humanité, notre journal, va jusqu’au bout de la patiente réécriture de l’histoire et de son abandon volontaire de tout ce qui a fait l’identité communiste en publiant ce texte sous le titre grotesque « Urgence de communisme » et l’attaque est clairement dirigée d’abord contre la tentative de recréer le parti communiste et la tentative d”autonomie. Continuer la lecture de La Base alternative de P. Laurent : beaucoup de bruit pour rien… ou peut-être une “scission” programmée… Par D.B.

Relaxe pour les colleuses féministes

 À Nantes, quatre militantes risquaient de la prison avec sursis pour « rébellion » lors d’un contrôle policier. Rien n’a pu être retenu contre elles.

Le procès a eu lieu au lendemain des premières Assises nationales contre les violences sexistes à Nantes (Loire-Atlantique). Un signe ? Le 28 novembre, jour de convocation au tribunal correctionnel, ainsi que la semaine suivante au moment du délibéré, les militants et citoyens sont venus en nombre soutenir quatre colleuses dénonçant les féminicides. Elles risquaient jusqu’à quatre mois de prison avec sursis. Les policiers, parties civiles, ne se sont jamais présentés. Ni pendant l’audience ni au délibéré.

Le 14 juillet 2020, après avoir affiché sur les murs d’une banque les mots « Liberté, Égalité, Impunité », les quatre femmes, âgées de 26 à 55 ans, s’étaient fait contrôler à quelques pas de là, en raison du seau suspect qu’elles portaient. Refusant d’obtempérer, estimant ne pas avoir été prises en flagrant délit, les militantes avaient sorti un téléphone pour filmer la scène et s’étaient fait violemment interpeller. Juste après avoir reçu leur convocation, elles avaient révélé à l’Humanité leur angoisse ce soir-là, la garde à vue prolongée, les insultes sexistes au commissariat, les conditions de détention dégradées, et la peur de militer qui avait suivi. Continuer la lecture de Relaxe pour les colleuses féministes