Commémoration en Hommage aux résistants de la 8ème compagnie devant la stèle « Demeurs » + Livre sur les FTP
Allocution de M. Laurent Robène,
Monsieur le secrétaire général,
Madame Marie Castro, vice-présidente du Conseil Régional, représentant Madame Carole Delga, Présidente du Conseil Régional
Mesdames et Messieurs les Conseillers Régionaux,
Monsieur le Président du Conseil Départemental, Mesdames et Messieurs les Conseillers Départementaux,
Messieurs les Maires, Mesdames et Messieurs les élus-es,
Messieurs les Présidents d’Association, M. Maximilien Reynès-Dupleix représentant le PCF,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Sont excusés-es Monsieur Pierre Bressoles, sous-préfet, Madame Aline Simon, directrice de l’ONaCVG, Messieurs Philippe Bon, président de la Société des membres de la Légion d’Honneur, Erick Lebrun, Président de l’Association des membres de l’Ordre National du Mérite, Henry Desseaux, Président de l’Union Départementale de la Médaille Militaire, et notre ami Robert Delbès, que la convalescence retient encore chez lui, mais croyez bien qu’il est avec nous par la pensée.
L’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance et le Souvenir Français tiennent à remercier Jean Benois, maire de Montagudet de nous recevoir sur le territoire de sa commune et Monsieur Jacques Barthélémy, propriétaire de l’hôtel Le Belvédère pour nous accueillir dans le parc de son établissement.
Nous avions inauguré ensemble la remise en état de ce monument l’année dernière au mois de juin. A partir de cette année, la cérémonie d’hommage se déroulera, comme par le passé, au mois de mars.
Nous remercions particulièrement le Conseil Départemental et la commune de Lauzerte pour leur importante participation à la réalisation de ce projet.
Notre reconnaissance va aussi à la commune de Moissac pour sa contribution.
Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer et commémorer les hommes (et aussi les femmes, souvent oubliées par l’histoire) dont les qualités, la volonté et le courage ont refusé que la France soit soumise aux forces d’occupation nazies, tout en luttant contre les forces de l’ordre du gouvernement de Vichy.
Ces patriotes, hommes et femmes, ont quitté leur vie quotidienne, leurs habitudes et leurs familles pour se fondre dans la nature, dans les maquis, dans les forêts ou dans la foule des villes, ont infiltré les administrations, les institutions et les industries, espionné et transmis des informations, imprimé et distribué des tracts, réceptionné des parachutages, caché des réfractaires, des proscrits et des Juifs, réalisé des transferts vers l’Espagne, effectué des opérations de sabotage, participé à des combats.
Les résistants fondateurs de la 8ème Compagnie de l’Armée Secrète, constituée sous l’impulsion de Noël Duplan dit « colonel NIL » étaient Armand Cabrit, commerçant à Miramont, Albert Caillau de Montaigu-de-Quercy, Marius Lacoste, également de Miramont-de-Quercy et Etienne Lafforgue de Lauzerte. L’organisation comptera jusqu’à une centaine de membres au début de 1944.
Nous sommes sur les lieux où une section de cette 8ème Compagnie avait son camp de base. Elle était dirigée par le communiste Jean-Louis Demeurs.
Cette section avait pour principale mission la surveillance de l’axe Valence-Cahors et la réception de parachutages sur le terrain de Banel, nom de code « Tonneau », près de Bouloc, village voisin de Lauzerte. Un seul parachutage aura lieu sur ce terrain.
A la fin du mois d’août 1944, la 8ème Compagnie participera, les armes à la main, à la libération de Moissac et poursuivra les troupes allemandes jusqu’à Lacaune.
Le lieu où nous sommes n’a pas connu de combats, nous ne sommes donc pas ici pour pleurer des victimes.
Nous sommes venus célébrer une idée, un espoir, un esprit, celui de la Résistance.
Agriculteurs, commerçants, instituteurs, ouvriers, artisans, policiers et gendarmes, ecclésiastiques, anciens militaires, tous les corps de métier étaient représentés dans ce mouvement de refus et de résistance, animés par la patriotisme et l’amour de la France, la liberté, la démocratie, la justice, l’égalité.
Leurs actes étaient dictés par la solidarité et la fraternité, le courage et le sacrifice, la dignité et l’honneur.
En plus de ces valeurs principales, il est important de souligner que la Résistance était un mouvement pluriel et divers. Des hommes et des femmes de tous horizons, aux opinions et motivations parfois divergentes, se sont unis pour combattre l’ennemi commun.
C’est en restant fidèles à l’esprit de la Résistance, c’est-à-dire en s’engageant pour la liberté, la justice et la solidarité, et en perpétuant la mémoire de cet esprit que nous pouvons construire un avenir meilleur pour tous*.
*dorénavant, la cérémonie se tiendra en mars chaque année
Livre en présentation bientôt à Castelsarrasin! En vente auprès du PCF82 et de ses militants-tes…
Ils étaient français mais aussi venus d’Espagne, d’Allemagne, d’Italie ou de pays d’Europe centrale. Ils étaient les Francs-Tireurs et Partisans des maquis de St Antonin, de Verdun-sur-Garonne, de Lauzerte, de Léojac-Bellegarde, ou des groupes des sabotages.
Ce livre relate la lutte armée que ces hommes, et ces femmes, ont mené en Tarn-et-Garonne contre les troupes d’occupation et le régime de Vichy.
Il dit les difficultés, l’échec parfois, mais aussi la réussite des sabotages et des opérations comme la libération des détenus de la prison de Gaillac ou le coup de main de Lavilledieu, malheureusement suivi par la tragédie de Réalville.
Il évoque la question de l’armement des FTP qui ne reçurent aucun parachutage ; des armes qui firent défaut lors de l’accrochage de La Salvetat.
Il expose le rôle important des FTP, français et étrangers, de la 35ème brigade Marcel Langer, qui furent maquisards de St Antonin, saboteurs des groupes de Verlhaguet et de Castelsarrasin, combattants de la guérilla montalbanaise.
Parmi eux se détache la figure de Louis Sabatié dont le parcours résistant est décrit dans sa globalité, de son engagement dans les Jeunesses Communistes de Montauban à son exécution à la prison St Michel de Toulouse. Des informations inédites sont révélées.
Le départ des troupes d’occupation ne met pas fin à la lutte des Francs-Tireurs et Partisans. Avec leurs camarades de l’Armée Secrète, ils forment le Bataillon de Marche de Tarn-et-Garonne qui combattra à la Pointe de Grave.
Prix: 20,00 euros
Je souhaite obtenir cet ouvrage
Derniers avis