Le sommet de Glasgow, le changement climatique et les arguments en faveur du socialisme

PHOTO /Les pompiers travaillent sur les lieux d’un incendie de forêt près du village de Kyuyorelyakh dans la région de Gorny Ulus, à l’ouest de Yakutsk, en Russie, jeudi 5 août 2021. (AP Photo/Ivan Nikiforov)

(note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoire et société)
Il faudra que je vous fasse un reportage sur ce qui se passe dans mon quartier marseillais, le quatrième arrondissement, les Chartreux, une population vieillie est peu à peu investie par une jeunesse dont les mœurs et la gentillesse me ravissent. Tout un groupe a décidé de reverdir la ville, au début j’ai râlé parce que c’était bordélique à souhait, mais ils avaient un grand cahier et ils notaient mes récriminations, avec un sérieux qui m’a fait éclater de rire. Entre eux, le magasin de café de Paul le brésilien, Abraham l’éthiopien, et tous les autres, nous nous approprions déjà un autre monde. Avec mon obsession du FAIRE, désormais de lieux de convivialité en lieux de convivialité je me laisse conquérir, je leur parle de Cuba, de l’écologie de l’île, de la nécessité du socialisme et avec mes gentils jeunes voisins nous décidons de refaire le monde à cette échelle microscopique… Je n’ai pas besoin du PCF pour créer l’équivalent d’une cellule qui unit ces jeunes écolos et les vieux ronchons du quartier plus les gens “venus d’ailleurs” mais je leur parle “communisme” pour sauver la planète et ils m’écoutent gentiment, s’inquiètent de savoir si j’ai besoin de quelque chose…

By Daniel de Vries

Des chefs d’État, des ministres et des milliers d’autres délégués des quatre coins du monde convergent vers Glasgow, en Écosse, pour deux semaines de négociations sur le changement climatique qui commencent ce week-end.

Cette année marque le 26e cycle de négociations après la ratification par plus de 190 pays de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui a été adoptée à Rio de Janeiro, au Brésil, en 1992. Au cours des 29 années de pourparlers internationaux qui ont suivi, les gouvernements capitalistes ont produit un échec après l’autre, laissant le monde sur une trajectoire vers la catastrophe. La session de cette année à Glasgow promet plus de la même chose.

Cependant, beaucoup de choses ont changé depuis la dernière session de négociation en 2019. Les deux dernières années ont vu une série de catastrophes climatiques croissantes dans toutes les régions du globe, y compris des incendies de forêt massifs du bush australien à l’ouest américain, des inondations dévastatrices en Europe, en Asie et dans les Amériques, et des vagues de chaleur meurtrières dans le monde entier. Continuer la lecture de Le sommet de Glasgow, le changement climatique et les arguments en faveur du socialisme

Finance. En pleine euphorie, le CAC 40 ne touche plus terre + soutien

Le 2 novembre au soir, le CAC 40 (indice boursier regroupant les 40 plus grosses entreprises françaises) a franchi la barre des 6 927 points. Éric Piermont/AFP

Dopé par les flots de liquidités et les plans de relance, l’indice vedette de la Bourse parisienne vient d’atteindre son plus haut niveau depuis vingt et un ans.

C’est un peu comme si un vieux record d’athlétisme venait de tomber et qu’il fallait congratuler le sprinteur valeureux, en nage sur la ligne d’arrivée. Le 2 novembre, au soir, le CAC 40 (indice boursier regroupant les 40 plus grosses entreprises françaises) a franchi la barre des 6 927 points (1), suscitant des commentaires enthousiastes. « L’attente a été longue, soupirent les Échos. Après plus de vingt ans, le CAC 40 a enfin inscrit un nouveau record historique. » La dernière fois que l’indice avait dépassé les 6 920 points, c’était le 4 septembre 2000, en pleine euphorie de la « bulle Internet ». Continuer la lecture de Finance. En pleine euphorie, le CAC 40 ne touche plus terre + soutien

Moissac. Les Moissagais s’inquiètent de la fermeture des urgences de nuit in DDM

L’hôpital de Moissac pourrait voir la fermeture des Urgences de nuit. DDM
L’hôpital de Moissac pourrait voir la fermeture des Urgences de nuit. DDm 

L’annonce d’une possible fermeture des Urgences de nuit de l’hôpital de Moissac a eu l’effet d’une déflagration. Agacés ou désabusés, les habitants du secteur craignent un abandon définitif.

S’ils étaient encore nombreux à ne pas avoir entendu la nouvelle jeudi matin, celle-ci s’est rapidement répandue au sein de la cité uvale. Implanté dans un secteur marqué par une désertification médicale de plus en plus criante, l’hôpital est un symbole, un dernier bastion à protéger. Fermer les Urgences de nuit est donc une hypothèse largement contestée par la population.

« Un désastre, un abandon »

En ce jeudi de vacances scolaires, les abords de l’hôpital sont déserts. Seule une quarantenaire fume une cigarette devant l’entrée. « Je viens d’entendre parler de ça et je trouve que c’est inadmissible. D’un côté on est dans une crise sans précédent durant laquelle on nous explique qu’il faut tout faire pour ne pas surcharger des services hospitaliers déjà réduits et débordés, et de l’autre on prend ce type de décisions. C’est incompréhensible », confie celle qui est venue rendre visite à un proche. Continuer la lecture de Moissac. Les Moissagais s’inquiètent de la fermeture des urgences de nuit in DDM