Claude Lelièvre : Des uniformes pour les professeurs ? La barbe ! in Caf. Péda.

Pourquoi faut-il plus d’assistants d’éducation ?

L’importance de la surveillance et de l’encadrement des élèves durant le temps scolaire a été mis en exergue dans l’actualité en lien avec l’assassinat de Dominique Bernard, professeur de lettres à Arras.

Loin d’être de simples surveillants, les AED sont des référents adultes indispensables pour les élèves en dehors de la classe © Lea MICHAELIS/REA

Les assistants d’éducation méritent une revalorisation tant sur le plan de la formation et des conditions d’exercice que de la rémunération

Sébastien Laborde, Conseiller départemental de la Gironde et responsable de la commission éducation du PCF

Depuis quinze ans, la part d’éducation par élève constitue une part du PIB en baisse régulière. La dépense publique, particulièrement la dépense de l’État pour l’éducation nationale, diminue. Cela coïncide avec la baisse du temps d’enseignement en classe pour tous les élèves.

Plus d’une année sur le temps de la scolarité obligatoire, plus de deux ans pour les élèves de lycée professionnel. Sans compter les heures d’absence non remplacées, en particulier dans les établissements et sur les territoires populaires. L’école aujourd’hui manque de tout. Continuer la lecture de Pourquoi faut-il plus d’assistants d’éducation ?

À Sées, le cadeau du département à une école privée catholique intégriste

Pour un loyer dérisoire de 1 000 euros par mois, le conseil départemental de l’Orne laisse à disposition du collège-lycée privé hors contrat de Sées, réservé aux filles, un monument historique de plus de 2 000 m2, au cachet exceptionnel.

En louant pour une somme modique ce monument historique, le département de l’Orne a permis à l’école privée hors contrat de se développer. © Dorian D’AMORE

Sées, (Orne), envoyé spécial

Un chef-d’œuvre de l’architecture néoclassique se dévoile derrière l’imposant portail bleu orné de dorure. À deux pas de la cathédrale qui domine la commune, le palais d’Argentré est l’un des plus beaux bâtiments de Sées.

Un monument historique de 2 266 m2, construit en 1778. L’édifice est public, propriété du département de l’Orne, mais un collège-lycée privé, sans contrat d’association avec l’État, y niche : l’institut Sainte-Anne d’Argentré, réservé aux filles. Le tout pour une bouchée de pain : 12 000 euros par an, comme l’atteste le bail validé par une délibération du conseil départemental le 24 mars 2017. Continuer la lecture de À Sées, le cadeau du département à une école privée catholique intégriste

Retour aux écoles normales versus enseignement des ‘’valeurs de la République’’? in Caf. Péda.

Hommage à Dominique Bernard: la Cité scolaire de Moissac fait silence In DDM

Près de 2 000 collégiens, lycéens, enseignants et personnels ont observé une minute de silence dans la cour de la Cité Mitterrand hier à Moissac.
Près de 2 000 collégiens, lycéens, enseignants et personnels ont observé une minute de silence dans la cour de la Cité Mitterrand hier à Moissac. DDM
Eric Théron

l’essentiel Près de 2 000 personnes, dont 1 500 collégiens et lycéens, se sont rassemblées hier à la Cité scolaire Mitterrand à Moissac pour rendre hommage à Dominique Bernard.

Près de 2 000 collégiens, lycéens, enseignants, parents d’élèves et personnels administratifs et de service se sont réunis hier dans la cour de la Cité François Mitterrand à Moissac. C’est dans cet établissement qui abrite quelque 800 collégiens et plus de 600 lycéens que l’hommage à Dominique Bernard, ce professeur d’histoire-géographie assassiné vendredi à Arras, a été rendu officiellement.
Autour du Préfet, Vincent Roberti, il y avait là Michel Weill, président du conseil départemental, Marie Castro pour la Région, Romain Lopez, maire de Moissac et Cyril Le Normand, le nouvel inspecteur d’académie.

Comme partout en France, une minute de silence poignante a été observée. Sans le moindre murmure discordant dans les rangs. Un moment rare, digne et impressionnant.

En préambule, le Proviseur Philippe Sola a remercié l’ensemble des personnes présentes. « Nous avons souhaité une cérémonie sobre mais qui vient du cœur. Ensemble, nous défendons des valeurs et des idéaux contre la sauvagerie. Une nouvelle fois, l’école a été attaquée et nous allons y faire face ensemble. »
Deux élèves ont ensuite lu un texte. Mathis, collégien de 4e, a repris le poème « L’Oiseau » de Maurice Carême, tandis que Matthyas, en Terminale ST2S, a puisé son inspiration d’un texte écrit par Gauvain Sers « A Samuel Paty »

« L’heure est à l’unité et au rassemblement »

Vincent Roberti a pris la parole dans la foulée. « Il y a trois ans que Samuel Paty a été assassiné et l’horreur s’est malheureusement répétée. Chacun se souvient de ses enseignants et de ce qu’ils nous ont apporté. L’heure est à l’unité et au rassemblement autour de nos valeurs de liberté, égalité et fraternité. Ensemble, nous condamnons ces actes de violence, notre réponse à la haine doit être sans faille. » Après une vibrante marseillaise, les élèves ont regagné leur salle de classe. « On a de la tristesse et de la compassion pour les familles, soufflait Neo, un élève de Terminale. On se sent concerné, on est tous dans le même panier. C’était important d’être là, de se souvenir et de s’en servir. »
Professeur d’histoire-géographie, Fanny voyait dans cette cérémonie un motif d’espoir. « Cela nous rappelle combien il est important de lutter contre l’obscurantisme. L’assassinat d’Arras reste un acte isolé et j’ai envie de croire en l’avenir. Voir 1 500 collégiens et lycéens rassemblés pour observer respectueusement une minute de silence est pour moi un motif d’espoir. »

Dans la matinée, de 8 heures à 10 heures, les enseignants s’étaient réunis autour du Proviseur pour rédiger un communiqué commun qu’ils ont lu à leurs élèves. En parallèle, dans le cadre du plan Vigipirate renforcé, les mesures de sécurité ont été durcies. Il faut dorénavant présenter des papiers d’identité et avoir un rendez-vous pour pénétrer dans l’établissement.

 

Attaque au couteau à Arras : un professeur tué, le parquet national antiterroriste saisi, E. Macron sur place + Réactions

NDLR de MAC: la rédaction de MAC exprime son entière solidarité avec l’ensemble de la communauté éducative. Aujourd’hui, l’École a une nouvelle fois été victime de l’obscurantisme et de la violence aveugle. Si le terrorisme s’attaque à elle, c’est parce quelle est un lieu de savoir et d’émancipation. Pensées aux victimes et à leurs proches.

Une personne est morte et deux autres ont été gravement blessées lors d’une attaque au couteau dans le lycée Gambetta-Carnot à Arras (Pas-de-Calais). Emmanuel Macron est arrivé sur place peu avant 15 heures. Le parquet national antiterroriste a annoncé, dans un communiqué, se saisir.

L’auteur de l’attaque au couteau a été interpellé par la police, a annoncé le ministre de l’Intérieur.
AFP

Quelques mois à peine après celle d’Annecy, une nouvelle attaque au couteau a été perpétrée ce vendredi dans au lycée Gambetta-Carnot d’Arras, dans le Pas-de-Calais, a annoncé la préfecture. Un professeur est décédé et deux autres personnes ont été blessées dont une serait en état d’urgence absolue, selon une source policière citée par Le Monde. L’enseignant de français qui a perdu la vie en s’interposant lors de l’attaque s’appelle Dominique Bernard et était âgé d’une cinquantaine d’années.

« Dominique et son épouse sont des enseignants d’une grande droiture. Très exigeants sur le plan intellectuel et moral. Je ne suis pas du tout surpris par le courage de son geste », a témoigné auprès de l’Humanité l’un de ses proches.

Martin Doussau, professeur de philosophie dans cette cité scolaire, a également été menacé par l’agresseur, qui s’en est pris aussi au chef cuisinier de l’établissement qui figurerait parmi les deux blessés, selon son témoignage recueilli par des médias locaux. Continuer la lecture de Attaque au couteau à Arras : un professeur tué, le parquet national antiterroriste saisi, E. Macron sur place + Réactions

Budget Education 2024 : Où sont les suppressions de postes?

Education…. Budget 2024 : 2500 postes supprimés

En finir avec l’école à trois vitesses : plus un euro pour le privé ! in Caf. Péda.

Professeur d’EPS : des conditions d’exercice détériorées