Toutefois, ces dernières se caractérisent par une percée historique de la Coordination rurale qui s’impose dans plus d’une dizaine de départements. La Confédération paysanne ravit quant à elle la Chambre de l’Ardèche et le MODEF celle de Guadeloupe. Concernant les collèges de salariés, la CFDT semble s’imposer dans bon nombre de départements.Continuer la lecture de Des Chambres d’agriculture démocratiques au service de l’intérêt général
Lors de la conférence de presse tenue avec Netanyahou, Donald Trump a non seulement réaffirmé sa volonté criminelle d’expulser plus d’1 800 000 Palestinien•nes de Gaza mais encore il a annoncé que les Etats-Unis avaient le projet de prendre le contrôle direct de Gaza et de transformer cette partie de la terre palestinienne en « une nouvelle Côte d’Azur ». Cela reviendrait à créer un « Gaza resort » sur les ruines de la bande de Gaza.
De tels projets criminels bafouent les principes élémentaires du droit international et vont totalement à l’encontre de la nécessaire solution politique au conflit. Au lieu de faire pression sur le gouvernement suprémaciste et raciste au pouvoir en Israël pour qu’il applique les mesures prévues par le cessez-le-feu, Trump cherche à sauver la mise de Netanyahou. Cela ne peut, pour les décennies à venir, qu’aviver les ressentiments et les haines, interdisant à cette région du monde de trouver un jour la paix.
Le PCF exige du président de la République et du gouvernement français une condamnation sans appel de tels propos et de tels projets.
Alors que l’armée israélienne et les colons poursuivent la mise à feu et à sang de la Cisjordanie, notamment ces derniers jours dans le camp de réfugiés de Jenine, et que l’incertitude règne sur une éventuelle seconde phase du cessez-le-feu, le mouvement national palestinien, qui lutte pour une solution politique au conflit, fait face à un risque mortel.
Les forces de gauche, toutes les forces attachées aux valeurs fondamentales de notre République, se doivent de condamner avec force la menace pour la paix que représente la nouvelle administration américaine. Elles doivent être résolument aux côtés de l’OLP, représentante légitime du peuple palestinien, reconnue comme telle par la communauté internationale depuis les accords d’Oslo, et aux côtés des forces de paix en israël.
La seule solution est celle de deux États, avec un État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur les frontières de 1967 incluant Gaza, la Cisjordanie et Jerusalem-Est, avec Jerusalem-Est pour capitale. Elle est portée par le droit international, l’ONU, l’OLP ainsi que par le parti communiste israélien et le parti populaire palestinien, avec lesquels le PCF réaffirme sa pleine solidarité.
La France doit enfin sortir de sa passivité devant l’intolérable, et porter avec force, devant le Conseil de sécurité dont elle est l’un des membres permanents, et devant l’Assemblée générale des Nations unies, la voix de la paix et de la justice.
Le Parti communiste français, quant à lui, entend dans les prochains jours intensifier la grande campagne qu’il a décidé d’organiser en partenariat avec l’Organisation de libération de la Palestine.
Paris, le 5 fevrier 2025
Parti communiste francais.
Association France Palestine Solidarité 82
INVITATION
Assemblée générale jeudi 13 février
18h30 salle Louis Sabatié
siège du PCF82, 68 rue de la République Montauban
Nous vous invitons à venir rencontrer les adhérent.es de l’Association France Palestine Solidarité 82 à l’occasion de son assemblée générale.
La nécessité de se mobiliser et d’agir est plus que jamais essentielle alors que le peuple palestinien est confronté à une situation dramatique. Après 15 mois de génocide à Gaza, nous nous réjouissons du cessez-le-feu pour lequel nous avons manifesté de très nombreuses fois. Mais pour autant, la paix et la reconnaissance des droits de peuple palestinien sont encore loin. Dès l’annonce du cessez-le-feu à Gaza, l’armée israélienne lançait une opération militaire de grande ampleur en Cisjordanie visant à déplacer massivement les habitants, à procéder au nettoyage ethnique et à préparer l’annexion de la Cisjordanie. Les récentes déclarations de D. Trump de déporter les habitant.es de Gaza vers les pays voisins et de prendre possession de ce territoire sont des plus inquiétantes. Le 13 février, nous débattrons de nos manifestations à venir et de nos prochaines initiatives. Ne baissons pas les bras. Restons mobilisé.es pour la Palestine.
Notre association et 9 autres organisations du département ont organisé depuis le mois d’octobre 2023, 40 manifestations à Montauban, le samedi matin, pour exiger un cessez-le-feu permanent à Gaza et l’arrêt du génocide. Nous devons continuer cette mobilisation et l’élargir.
À l’AFPS 82 nous faisons vivre la solidarité avec le peuple palestinien par des manifestations, des soirées débat, des soirées cinéma, par le soutien à des projets en Cisjordanie et des voyages ….
Les agressions que subit le peuple palestinien vous sont insupportables ? Vous aussi vous souhaitez que les droits des Palestiniens et Palestiniennes soient enfin reconnus ? Agissons ensemble, rejoignez nous.
Un pot de l’amitié clôturera l’assemblée générale.
Son nom est désormais synonyme de courage, de dignité et de ténacité. Après plus de trois mois d’audience, cette femme, victime de viol de masse sous soumission chimique pendant des années, a montré l’importance de donner de la voix en brisant les tabous.
Les Ressources Humaines et l’Éducation nationale, tout un programme ! 65% des enseignants se déclarent insatisfaits ou plutôt insatisfaits du parcours RH. Les attentes des personnels montrent l’écart avec la gestion. Selon un rapport « la fonction Ressources Humaines au Ministère de l’Éducation nationale » publié fin octobre, les « objectifs de gestion, essentiellement quantitatifs, ne répondent pas entièrement à la demande d’une gestion RH plus qualitative », pointant plus largement une qualité de vie au travail insatisfaisante. Les risques psycho-sociaux sont en hausse. Les personnels de l’Éducation nationale souffrent d’un manque de reconnaissance, d’un mal-être dont la crise du recrutement et les démissions en hausse des enseignants sont les signaux. En cause, le rapport évoque le manque de pilotage structuré, des raisons structurelles d’insatisfaction quant à la mobilité. Le rapport pointe également des choix du ministère : réformes successives, manque de formation, salaires dévalorisés.
Alors que l’absence d’un médecin urgentiste, pour cause d’arrêt maladie, devait entraîner des complications pendant plusieurs jours du mois de juillet 2024, une solution in extremis a été trouvée pour remédier aux difficultés du service au centre hospitalier intercommunal Castelsarrasin-Moissac (Tarn-et-Garonne).
L’ouest du département du Tarn-et-Garonne allait-il être dépourvu de médecin urgentiste en cette période estivale ? Il semblerait que la réponse soit « non », après des négociations de dernière minute menée par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie. (1)
NDLR de MAC: l’ensemble des réflexions exprimées ici méritent un approfondissement et une analyse en construction. Pour le coup nous sommes loin des formes simplistes que le Capital veut nous imposer à la manière hollywoodienne avec « les gentils » vs « les méchants ». Il va falloir faire preuve de pédagogie, d’intelligence et surtout construire un large rassemblement pour aboutir à une paix des peuples et non une paix de l’argent!
Je ne sais qui a pu suivre l’émission sur la 5C politique de hier dimanche, c’était riche d’enseignements … Précisons d’abord le statut de cette émission C politique est une émission de la télévision publique française consacrée à la politique française diffusée sur la chaîne 5 publique, mais elle est Co-produite par la société privée Together Media appartenant à l’homme d’affaires Renaud Le Van Kim et détenue en partie par la holding Banijay Group du milliardaire Stéphane Courbit, l’émission est animée par Thomas Snégaroff. Paradoxalement il semble que ce statut lui permette d’échapper à la propagande pro-gouvernementale qui règne sur la quasi-totalité des médias français. L’émission revendique peut-être une sorte d’héritage au magazine de Serge Moati Riposte qui tout en militant pour les choix d’un PS mitterrandien laissait parfois filtrer un débat contradictoire, en tous les cas tenait suffisamment à son statut de journaliste du service public pour ne pas apparaitre comme une simple courroie de transmission d’un gouvernement et des intérêts privés.
L’émission de hier 3 septembre que vous pouvez écouter en replay avait un titre dénué d’ambiguïté
Comment arrêter Poutine ?
Ceux qui auraient pensé qu’il s’agissait d’arrêter les Etats-Unis ou l’OTAN n’avaient donc pas voix au chapitre…
le plateau comprenait :
Elsa Vidal correspondante à Moscou pour RFI en langue russe
Guillaume Ancel, es-officier de l’armée française
Isabelle Lassere, journaliste au Figaro
Léon Deffontaines, porte parole du PCF et tête de liste du PCF pour les Européennes
Jean de Glianasty, ex ambassadeur de France à Moscou
Pierre Lellouche ex-secretaire d’Etat
Notons sans insister que ceux qui pensent que toutes les femmes sont des anges de paix, ont reçu un démenti en la personne d’une très envahissante Isabelle lasserre et d’une tout aussi jusqu’au boutiste Elsa Vidal qui avaient toute deux un côté Thatcherien tranchant sur le débat passionné mais argumenté du plateau. Dommage…
En fait, au bout de quelques minutes il y a eu un accord – en dehors de ces deux charmantes dames – sur le fait que la déclaration de Macron était pour le moins mal venue puisqu’elle avait immédiatement provoqué un refus général des partenaires européens et même masqué les résultats d’un sommet qui était conçu pour marquer l’unité de l’UE et de l’OTAN en soutien de l’Ukraine.
Le paradoxe du débat a été que celui qui était le plus chaud partisan de fait de la position de Macron, Guillaume Ancel était aussi celui qui en dévoilait le plus l’enjeu réel : il disait deux choses, d’abord ne nous racontons pas d’histoire, nous sommes déjà en Ukraine quasiment en guerre contre l’expansionnisme de Poutine. Les Etats-Unis ne veulent pas continuer à assumer notre défense, celle-ci ne peut exister qu’à l’échelle européenne et il faut en finir avec l’idée d’une défense nationale, c’est la proposition de Macron en finir avec la souveraineté nationale tabler sur l’intégration dans l’UE. Confronté par Pierre Lellouch, à l’état réel de cette “défense” en particulier la désunion du couple franco-allemand et les nombreux états européens eux mêmes divisés, l’ex-militaire a bien voulu reconnaitre que faire la guerre à la Russie serait pure folie. Bref que la déclaration de Macron d’envoi de troupes au sol non seulement n’apportait rien de plus que ce que pratiquaient déjà les membres de l’UE mais qu’il s’agissait enfin de renoncer totalement à une défense nationale qui n’avait plus de sens depuis le passage de la France à une armée de métier.
C’est alors qu’on a assisté sous l’influence de deux intervenants courageux et réalistes qu’étaient Léon Deffontaines et Pierre Lellouch à une évolution de la nature même du débat et une esquisse de mise en cause des responsables réels de la situation.
Pas question au départ, ni pour les uns, ni pour les autres de remettre en cause la volonté belliciste de Poutine, le thème du débat n’était pas contesté mais peu à peu le couvercle du consensus a sauté, l’ex-ambassadeur a balbutié sur le caractère quasi-identique des peuples russes et ukrainiens. Pierre Lellouch s’est contenté de dénoncer l’utopie d’une “défense” européenne confondue avec l’UE et a dénoncé le caractère “irréaliste” de ce péril “imaginé : Si Macron est réellement convaincu de l’imminence du péril et du fait que la Russie dont on dit qu’elle s’épuise face à l’Ukraine veut prendre Paris, très bien alors décrétons la patrie en danger et rassemblons la nation sur cet unique sujet qui passe par une économie de guerre, la reconstruction d’une industrie, d’une armée capable de faire face à l’agression supposée de Poutine, mettons tous nos moyens pour construire une industrie de l’armement… ne passons pas au gré des jours de la patrie en danger, à l’inscription de l’avortement dans le constitution, à l’agriculture cause nationale… La patrie est en danger soit : on agit… Ou alors la provocation qui divise les “alliés” sans prendre les mesures d’une économie de guerre est une stupidité, un leurre.
Là dessus, Léon Deffontaines, au nom de la jeunesse qui devra faire la guerre, prend la position de Jaurès et s’y montre inexpugnable. C’est d’une grande habileté parce que l’image de l’ennemi supposé, tout ce que le PCF a laissé s’installer depuis trente ans n’est pas prise de front mais s’estompe devant ce qu’éprouvent les Français à savoir le refus de la guerre à près de 80%. Mieux la sortie de Macron qui devait isoler l’adversaire favorite du rassemblement national limiter son audience tout en nous conduisant de plus en plus vers une intégration européenne vassalisée aux Etats-Unis, réveillait une population française bercée d’illusoires victoires de notre champion ukrainien.
Léon Deffontaines parlait au nom de ce réveil et du refus de la guerre comme un communiste sans la moindre complaisance à l’extrême-droite.
Et c’est là que peu à peu, malgré la colère de la journaliste du Figaro (le marchand d’armes) et d’Elsa Vidal représentant sans doute la collaboration pro-occidentale totalement minoritaire en Russie, celle d’un Kamenka dans le journal l’Humanité, celle de LCI … a commencé à se dévoiler un historique réel du refus de négocier malgré la bonne volonté de Poutine… L’ancien ambassadeur de France s’est enhardi, encore un débat de ce type et on finira par se demander comment arrêter non seulement l’OTAN, mais les bellicistes qui ont forcé Zelensky à ne pas négocier… à même dénoncer les traités signés…
Mais là où Leon Deffontaines a été très fort c’est qu’il a ouvert une perspective politique qui correspond à celle que nous défendons ici : à savoir que cette guerre “européenne” inquiète la majeure partie de l’humanité, un monde émergent comme le Brésil mais aussi la Chine. Il faut s’appuyer sur cette volonté de paix. Il ne s’agissait plus de savoir si nous étions en 1918 ou aux accords de Munich, ce jeune homme refusait la guerre au nom de la réalité de 2024.
Jusqu’ici personnellement j’avais fait un choix résigné de voter pour la liste dirigée par le PCF et ce jeune homme que je ne connaissais pas, sans enthousiasme mais parce que c’était la seule qui offrait une perspective non seulement pour les communistes, pour la gauche, mais pour mon pays, avec cette perspective les raison de voter devenaient plus offensives et l’adhésion dépassait peut-être la résignation.
Ce que l’on peut en tirer de leçon c’est que ce choix communiste de la paix devrait s’ancrer sur quelques fondamentaux qui relèvent à la fois de la tradition communiste mais aussi de la conscience de la nouveauté de la situation en 2024. Ce qui dépasse l’analyse de qui ou n’est pas Poutine, même si aboutir à une démystification de la propagande atlantiste et USA n’est pas sans importance.
la première nécessité c’est celle qu’a réussi à me faire partager Marianne, c’est de redonner sens à l’idée de sécurité. D’abord bien sûr en défendant les multiples formes de sécurité dont les individus et en particulier les couches populaires ont besoin, mais aussi la sécurité en matière de défense. La sécurité de chaque nation est lié à la sécurité de son voisin, cela passe par la diplomatie et pas par les jeux de la CIA, les coups fourrés, la déstabilisation permanente et les coalitions. Les communistes ont toujours porté cette conception du droit international et elle était présente dans les affirmations de Léon Deffontaines. Il faut pousser en ce sens là.
Laseconde nécessité est de bien mesurer la réalité du monde de 2024.
Paradoxalement, ce sont souvent certains trotskistes comme WSWS qui sont les plus clairs là-dessus, ceux qui tout en n’ayant aucune complaisance pour le bellicisme impérialiste en appellent à l’union des peuples en train de se libérer dans le sud avec les combats de la classe ouvrière dans le nord. Il n’acceptent pas et c’est tout à leur honneur la thèse des deux impérialismes renvoyant dos à dos agresseur et agressés. Ils ne cèdent ni aux sirènes d’autres trotskistes ou groupes orphelins historiques à la recherche du sauveur suprême: qu’il s’agisse de ceux qui ont besoin d’inventer une nouvelle URSS camp du bien contre le mal type le KKE, voire faire de l’antisémitisme de fait leur anti-impérialisme des imbéciles ou – le cas existe ceux qui cherchent dans le Hamas, le nouveau messie qui grâce à l’antique propriété palestinienne va incarner Marx- alors qu’il faut battre Netanyahou impérativement sans pour autant ne pas mesurer l’état réel de toutes les forces en présence… toutes ces catégories existent y compris les utopies localistes… chacune avec ses errances et son apport…
Ce dont il faut avoir conscience c’est que nous en sommes en 2024, dans une histoire en train de se faire
Le passé, ses leçons nous sont indispensables mais l’essentiel nous est largement inconnu, la capacité de Marx, mais aussi de Lénine et tous les révolutionnaires s’inspirant du marxisme à voir surgir l’inconnu. On peut imaginer ce qu’un Fidel Castro, lui qui entendait pousser l’herbe et savait immédiatement le levier et le point d’appui à partir desquels agir, emporter les convictions collectives… ce qu’il verrait dans un tel contexte, encore aujourd’hui le peuple cubain au cœur de la pire des oppressions, manifeste un positionnement qui inspire les résistances, les prises de conscience… Que sommes-nous capables de percevoir pour mieux transformer? … D’où la nécessité de ne pas se tromper sur la réalité et ce qu’elle présente déjà de possibles en matière d’union entre peuples luttant contre l’impérialisme, voire leurs propres oppresseurs, et mettant en minorité ce qui a jusqu’ici imposé sa loi planétaire et la classe exploitée souvent aliénée au sein de l’impérialisme.
La confusion a toujours été la règle dans le basculement fondamental des modes de production, coexistent nécessairement des états divers de consciences, des temps entrelacés : quand on est passé de la féodalité à un embryon de capitalisme, la main mise sur les “Amériques”, certains ne voyaient avec la chute de Constantinople que la fin de l’empire romain, les grandes découvertes scientifiques coïncidaient avec les buchers des sorcières, c’est pourquoi l’essentiel aujourd’hui est de bien faire percevoir ce qui est déjà là et qui transforme la nature de nos combats. C’est sur ce plan que la prise de conscience de nos amis de WSWS est encore en retrait.
Oserai-je dire que c’est aussi une question de méthode, la rationalité de l’analyse, l’observation des faits est indispensable, mais il s’agit de plus que ça, de logique dialectique, celle capable de voir l’unité des contraires, celle qui voit le mouvement, le devenir… celle qui crée l’unité entre théorie et pratique…
Cette discussion sur ce plateau de télévision reflétait à la fois les limites dans lesquelles le monde mediatico-politique français est enfermé, un consensus atlantique autour d’un déclin, un petit groupe de pays “développés, en train de perdre leur capacité d’être le principal voire le seul acteur de l’histoire et qui va jusqu’à envisager la destruction de la planète pour ne pas perdre son pouvoir de nuisance mais se dessinait aussi la vague conscience que ce monde-là va devoir compter avec ce qui est déjà là. La jeunesse doit en prendre conscience parce qu’elle va être aux premières loges de cette réalité. Léon Deffontaines a su incarner à sa manière ces temps nouveaux éclairés par l’histoire d’un parti qui a toujours privilégié une sécurité basée sur la paix et le respect de la sécurité de chacun.
Il va falloir rassembler, faire des choix à partir de réponses concrètes et aujourd’hui rien de plus concret que le fait de découvrir dans quelle impasse nous mène le pari de Macron, cette gesticulation aussi ridicule que dangereuse.
Peut-être est-ce mon optimisme indécrottable qui me fait espérer à partir de ce que j’ai entendu de ce débat, il y a lieu de “s’engager”: le fond est un peuple français qui découvre la réalité de ce qui le menace, l’irresponsabilité de ceux qui l’ont conduit là… mais à partir de là monte aussi la nécessité de très vite prendre pied sur la réalité et pas sur un narratif qui joue aux dés avec l’anéantissement.
Et là on ne peut pas faire l’économie de ce monde multi-polaire qui voit monter des aspirations mais aussi des intérêts concurrents, et qui a comme leader de fait la Chine dans son mode de transition, une modernité qui prétend économiser à la planète les voies du capitalisme à l’occidental, flanqué d’une Russie qui reste profondément marquée par la révolution bolchevique matrice de toutes les expériences… mais dirigée également par une oligarchie contrerévolutionnaire… Une situation totalement inusitée.
Léon LANDINI est né en 1926 au sein d’une famille italienne immigrée en France, fuyant la répression du fascisme. Il adhère au PCF en 1942 à l’âge de 16 ans. Il fait ensuite partie des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans – Main-d’œuvre immigrée) pendant l’occupation allemande.
Ces unités de la Résistance communiste sont fondées en avril 1942 pour conduire la guérilla urbaine en France contre l’occupant nazi. Léon LANDINI est Grand mutilé de guerre (suite aux tortures infligées par Klaus Barbie notamment), ancien officier FTP-MOI, officier de la Légion d’honneur, médaillé de la Résistance, décoré par l’Union soviétique pour sa participation aux combats contre le nazisme, ainsi que président de l’Amicale des Anciens FTP-MOI des Bataillons Carmagnole-Liberté.
Il est enfin président du PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France).
Après l’annulation de la réservation de la salle du centre culturel par le maire de Moissac Romain Lopez, suivie de non-réponses à ses courriers, la Cimade a délocalisé sa soirée Migrant’scène, qui aura lieu le 19 janvier, à l’auditorium.
La Cimade* tiendra finalement sa soirée Migrant’scène avec la projection du film « Le Chant des vivants », le vendredi 19 janvier à 20 heures à Moissac.
Cette soirée n’aura pas lieu dans des locaux municipaux, mais à l’auditorium, au 20, rue du Pont.
Russel nous met en garde, mais il demeure une référence au sujet pensant, au rationalisme des Lumières, ce qui est déjà important. Les intellectuels allemands à maintes reprises historiquement ont fait l’expérience de la manière dont la bourgeoisie alliée à l’aristocratie conservatrice trahissait la réalisation politique des Lumières par la Révolution française et comment cela débouchait sur des guerres impérialistes avec le paroxysme du nazisme.
Cet échec des intellectuels allemands est au centre de la tragique réalité du nazisme, de l’esthétique de la guerre chez un Jünger, de la fascination pour la force et la puissance du nihilisme dans l’individualisme comme aujourd’hui. Donc je voudrais à ce texte de Russel joindre ce constat d’intellectuels allemands : Pratiquement oui, on peut penser. Mais et s’il y a des forces dans la société qui ont le pouvoir absolu du discours, et qui savent exactement comment empêcher les discussions larges de s’intensifier, non seulement sur le climat, mais sur tous les sujets sensibles. Il fallait que ces contenus soient ignorés au point de ne pas avoir besoin d’être interdits, le changement de société en ‘démocratie’ au cours des 50 dernières années, c’est-à-dire l’évolution d’une société libre à une dictature de la classe dirigeante ainsi que leurs instruments sociaux-politiques : groupes de pression, fondations, populistes, “organisations non gouvernementales”, influenceurs, médias (“journalistes”), est une véritable machine à ignorance… Continuer la lecture de AVONS-NOUS PEUR DE PENSER ?
S’adressant aux Français dans l’espoir de solder la « séquence » de la réforme, Emmanuel Macron s’est montré une énième fois totalement déconnecté du violent rejet qu’il inspire désormais au pays.
Oyez, oyez, braves gens ! Le roi a parlé. Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, ce lundi 17 avril, à 20 heures, le temps d’une allocution qui voudrait solder les comptes d’une crise puissante qui secoue le quinquennat et, par-delà, le régime même de la Ve République. Le président devait, selon le jargon creux habituel des communicants de l’Élysée, y « réaffirmer le cap qui est le sien » et « tracer des perspectives pour les semaines à venir ». En d’autres termes : on oublie tout, et on recommence.
« Les gens le détestent »
Opération séduction délicate, boudée par les Français avant même d’avoir commencé : 90 % d’entre eux déclaraient, avant sa prise de parole, ne pas croire que celle-ci allait apaiser quoi que ce soit. Une pétition citoyenne, notamment relayée par le PCF, pour boycotter l’allocution a circulé en ligne, sur le thème « Macron ne nous écoute pas, ne l’écoutons pas », alors que l’association Attac a appelé, quant à elle, à un « concert de casseroles » à 20 heures sur le parvis des mairies, au moment où le président prenait la parole.