Le gouvernement acte la dissolution de Civitas, parti catholique intégriste !

Le ministère de l’Intérieur avait engagé une procédure de dissolution contre le parti catholique intégriste d’extrême droite Civitas, le 7 août. Une décision actée ce mercredi 4 octobre en Conseil des ministres, a annoncé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. Des propos antisémites tenus en marge d’un rassemblement du mouvement, le 5 août, sont en cause, mais l’ensemble de l’action de l’association créée en 1999 peut être pointé du doigt.

Le 7 mai 2023, des partisans de Civitas rendent hommage à Jeanne d'Arc dans les rues de Paris.
Le 7 mai 2023, des partisans de Civitas rendent hommage à Jeanne d’Arc dans les rues de Paris.
AFP

 

Et si la deuxième épître à Timothée, dans le Nouveau testament, avait raison ? « Tous ceux qui veulent vivre avec piété en Jésus-Christ seront persécutés », promet la Sainte Bible. C’est par ces mots que le parti catholique intégriste Civitas a réagi à la demande de dissolution du mouvement par Gérald Darmanin en août. Une décision actée ce mercredi 4 octobre en Conseil des ministres, a annoncé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. « Civitas considère les droits de l’Homme comme des outils de destruction de la civilisation chrétienne, Civitas a organisé des rassemblements en hommage à des personnalités emblématiques de la collaboration, Civitas assure la promotion d’une hiérarchie entre les citoyens français avec des thèses clairement antisémites et islamophobes », a énuméré le ministre lors de son compte-rendu, critiquant également sa vision des LGBT+ comme « une communauté néfaste ». Continuer la lecture de Le gouvernement acte la dissolution de Civitas, parti catholique intégriste !

Les HLM poussés au bord du gouffre

Le déficit de logements, à destination notamment des classes populaires, est sans précédent. Mais le gouvernement reste aveugle à la crise et continue de croire que ce secteur doit permettre de faire des économies budgétaires.

Selon Emmanuelle Cosse, au gouvernement circule l’idée qu’il n’y aurait plus besoin de construire de nouveaux logements sociaux et que la rénovation seule répondrait aux besoins.
© ISABELLE HARSIN/SIPA

 

Les bailleurs sociaux sont moins que jamais en position de répondre à la demande. En 2023, la production « sera en berne », résumait Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat (USH), à quelques jours du 83e congrès des HLM qui se tient à partir de ce mardi 3 octobre à Nantes. Les remontées du terrain indiquent que moins de 90 000 logements sociaux seront construits cette année, moins qu’en 2022, et très loin des 125 000 en 2017.

À plus long terme, les perspectives sont encore plus inquiétantes. Le rapport annuel prospectif de la Banque des territoires, pourtant modéré, évoque seulement 65 000 nouveaux logements HLM à partir de 2028. Faute de moyens suffisants, la rénovation de plus de 100 000 logements par an, nécessaire au respect de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) comme au bien-être des locataires, se fera nécessairement au détriment de la construction, analyse l’organisme. « Le secteur n’est plus en capacité financière de soutenir le plan d’investissement présenté en 2022 », estime-t-il. Continuer la lecture de Les HLM poussés au bord du gouffre

Pas les mêmes valeurs !

Pendant que certains tentent d’abattre le PCF et ses dirigeants dans une campagne injurieuse et mortifère en faisant pire que le RN/FN, ce dernier déploie sa haine sur les marchés et dans les quartiers sous la forme d’un tract populiste et odieux.

Que l’on en juge sous le titre « Vivement le 9 juin ! »(1),  en 6 phrases se déversent toute l’incompétence crasse et les mensonges d’un RN/FN anti-républicain tels que l’antienne rengaine de la « submersion migratoire » avec les «  délinquants étrangers » , « rompre avec le laxisme » et « lutter contre l’islamisme » dans un fourre-tout appelé « votre sécurité ».

Mieux encore pour le pouvoir d’achat, après avoir voté contre les augmentations du SMIC, le RN/FN demande aux entreprises « d’augmenter les salaires de 10% sans hausse des charges patronales ». On comprend pourquoi ces gens-là protègent la finance et la libre concurrence, le capital et les profits des grands patrons sans jamais remettre en cause les immenses fortunes accumulées. Ils osent ainsi parler d’élections de mi-mandat comme si les Européennes étaient américanisées à la sauce Trump !

Le Bon Sens

Face à eux, les militants communistes sont les seuls à arpenter les quartiers et les villages, à combattre la misère en organisant des ventes de fruits et légumes, en soutenant les salariés-es en lutte et leurs revendications, en agissant au quotidien sur le logement, les transports, l’école ou mieux encore pour la santé et contre les déserts médicaux ! Ici point de RN/FN sur ces thématiques…

Ce sont bien des questions de « Bon Sens » (2) portées par le PCF, avec L. Deffontaines et F. Roussel que de vouloir « augmenter les salaires » avec un SMIC à 1600 euros net, « bloquer les prix » et « produire en France ». L’inflation insupportable que nous subissons est portée par les 45% de profits enregistrés (Source FMI).

C’est bien une question de « Bon Sens » de vouloir un « pacte pour la jeunesse » et protéger son avenir, comme promouvoir « l’Egalité partout et pour tous ».

C’est enfin et toujours une question de « Bon Sens » de vouloir « la Paix en Ukraine et partout dans le monde » et aussi « Agir pour le climat »…

Deux conceptions de l’avenir s’opposent !

Allons-nous laisser ces gens-là, avec leur vision étriquée et passéiste, saper les fondements de notre République et mettre en péril notre devise « Liberté, Égalité, Fraternité », mettre à mal la Laïcité et la Solidarité?

Maximilien


Je veux lutter contre le racisme, contre le capitalisme et l’obscurantisme, je rejoins le PCF

Arménie : « Nous en sommes venus au temps où l’humanité ne peut plus vivre avec, dans sa cave, le cadavre d’un peuple assassiné » (Jaurès)

L’Astrakh est en train de disparaître sous nos yeux. Les autorités de la République ont annoncé la dissolution des institutions au 1er janvier 2024. Des dizaines de milliers d’Arméniens ont déjà fui leur territoire pour rejoindre, dans des conditions humanitaires effroyables, la République d’Arménie. C’est une véritable épuration ethnique qui est en cours, sans susciter aucune réaction internationale concrète.

Nous n’en serions pas là, si la France et d’autres pays avaient reconnu la République d’Astrakh, comme le PCF le demandait dès 2019, ni si l’Union Européenne, au lieu de négocier l’accord du gaz de la honte avec l’Azerbaïdjan, avait défendu le droit des peuples à la sécurité et à la paix.

Le peuple arménien, courageux, reste seul alors qu’il est menacé dans son existence. Le dictateur d’Azerbaïdjan Aliev a déjà annoncé qu’il ne s’arrêterait pas là. Il menace directement le territoire de la République d’Arménie, notamment la province du Syunik pour assurer une continuité territoriale avec l’enclave azerbaidjanaise du Nakhitchevan.

La France doit être à la hauteur de son histoire, en se plaçant résolument aux côtés du peuple arménien. La décision prise d’ouvrir une antenne consulaire française dans la région du Syunik est un signe positif.

La France peut et doit aller plus loin. Il est urgent d’agir concrètement pour arrêter le processus en cours, qui peut à tout moment se traduire par un génocide si l’entreprise du dictateur Aliev et de ses soutiens n’est pas arrêtée.

Le PCF demande donc au gouvernement français :

  • De cesser immédiatement la vente d’armes à l’Azerbaïdjan
  • D’agir auprès de l’UE pour dénoncer l’accord sur le gaz d’Azerbaïdjan et pour imposer des sanctions diplomatiques et économiques aux régimes d’Aliev et d’Erdogan
  • De préparer dans le cadre de l’ONU l’envoi immédiat d’une force de protection et d’interposition internationale. Si cela s’avérait impossible, la France ne doit pas se priver de la possibilité d’agir en toute indépendance, si les autorités arméniennes en font la demande et en coopération avec elles, pour protéger le peuple arménien et lui permettre de se défendre alors que son existence est menacée.

Parti communiste français,

Paris, le 29 septembre 2023.