Lafrançaise, première commune du Tarn-et-Garonne à (avoir) accueillir un bureau de vote bulgare In Regards sur l’Est

« NDLR de MAC: face à l’ostracisme que nous avons souvent évoqué dans les colonnes de MAC, nous tenons à souligner le comportement exemplaire de la municipalité de Lafrançaise et de son humaniste de maire, Thierry Delbreil. Un maire qui par son implication locale a permis un recul de l’abstention aux dernières élections départementales et régionales. Surprenante est l’attitude du maire de Valence qui rejoint celui de Moissac dans le refus de faire vivre la démocratie… »

 

 

Plusieurs villes du Tarn-et-Garonne, principalement Moissac, mais aussi Valence d’Agen, Saint-Nicolas de la Grave et Auvillar, hébergent des saisonniers agricoles bulgares qui travaillent régulièrement dans la région, permettant le bon fonctionnement de l’économie agricole locale. Actuellement, près d’un millier de travailleurs bulgares résident dans ce département. Ces derniers sont des électeurs potentiels qui s’intéressent depuis plusieurs mois au changement de gouvernance qui pourrait advenir à la suite des élections législatives du 11 juillet 2021.

La législation bulgare et le droit européen leur offrent la possibilité de demander l’ouverture d’un bureau de vote dans leur commune de résidence. Les mairies des villes d’enregistrement peuvent bien sûr choisir de ne pas prêter leur concours à l’organisation de ces élections ; une décision rarissime, excepté dans le Tarn-et-Garonne, où la représentation diplomatique bulgare a essuyé les refus des municipalités de Moissac et de Valence d’Agen. Même si les élections peuvent être organisées dans un lieu privé sans le soutien de la ville, le scrutin électoral du 11 juillet qui doit permettre d’élire le Parlement bulgare ne se tiendra pas dans ces deux communes, afin d’éviter des tensions avec les mairies concernées. Continuer la lecture de Lafrançaise, première commune du Tarn-et-Garonne à (avoir) accueillir un bureau de vote bulgare In Regards sur l’Est

Automobile. Transition électrique, un virage à hauts risques

Chaîne d’assemblage de la Renault Zoe, à Flins. Le moteur électrique nécessite entre 40 % et 60 % de main-d’Suvre en moins, ce qui risque de coûter très cher en emplois. Gonzalo Fuentes/Reuters

Chaîne d’assemblage de la Renault Zoe, à Flins. Le moteur électrique nécessite entre 40 % et 60 % de main-d’Suvre en moins, ce qui risque de coûter très cher en emplois. Gonzalo Fuentes/Reuters

 

L’Union européenne devrait annoncer le 14 juillet la fin de la commercialisation des voitures thermiques à l’horizon 2035. Une révolution salutaire mais qui doit être bien préparée pour éviter un désastre en termes d’emplois.

La voiture de demain sera propre, silencieuse et produite au plus près du client. Elle réconciliera l’automobile et l’environnement, sans peser sur le portefeuille des Français… Sur le papier, la transition technologique a de quoi faire rêver les cyniques les plus endurcis. Et il est vrai que l’arrêt programmé de la vente des voitures thermiques en Europe, qui pourrait advenir en 2035, n’est pas une mauvaise nouvelle pour le climat, à condition de s’en donner les moyens. Et d’éviter le tête-à-queue social.

Le premier obstacle est d’ordre industriel. « On devrait vendre environ 120 000 voitures électriques en France cette année, pronostique l’économiste Bernard Jullien. Ce qui ne représente même pas 10 % de l’ensemble des véhicules vendus ! Autant dire que le défi est colossal, même si on peut compter, notamment, sur les dix années d’expérience acquise par Renault dans l’électrique. » Il n’empêche que personne n’a jamais été capable de passer à une production de masse, même si les constructeurs affichent leurs ambitions, à l’image d’Audi, qui a annoncé son intention de cesser toute production de moteurs thermiques dès 2033.

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Revalorisation : Nouveaux scénarios et nouvelles propositions in Caf. Péda.

Que restera-t-il du Grenelle ? Les groupes de travail ont terminé cette semaine leurs travaux. Le ministère propose deux nouveaux scénarios (que vous trouverez ci-dessous) qui saupoudrent davantage la revalorisation envisagée par le ministère. Il prépare de nouvelles mesures sur le remplacement et la mise en place de chargés de mission dans les établissements. Le Grenelle aura surtout servi à justifier l’évolution du métier voulue par JM Blanquer.

Deux nouveaux scénarios de revalorisation

La revalorisation des enseignants est limitée en 2022 à 245 millions comme nous l’expliquions le 15 juin.  Le ministère avait alors proposé trois scénarios répartissant les 245 millions du 1er au 8ème échelon. Deux nouveaux scénarios s’ajoutent , allant jusqu’au 9ème échelon mais dans les mêmes limites ce qui réduit d’autant les montants. Continuer la lecture de Revalorisation : Nouveaux scénarios et nouvelles propositions in Caf. Péda.

COMMUNIQUE DE PRESSE DE FABIEN ROUSSEL : PCF ET CLIMAT

Rapport du Haut Conseil pour le Climat : arrêter la procrastination climatique et agir ! (Fabien Roussel – PCF)

Le Haut Conseil pour le Climat vient de sortir son rapport annuel visant à évaluer les politiques climatiques de la France et émettre des recommandations.

Nous voulons tout d’abord saluer le travail des scientifiques de cet organisme indépendant, véritable juge de paix concernant le respect des objectifs de l’accord de Paris de 2015.

Comme les années précédentes, il est très critique vis-à-vis des politiques gouvernementales, et constate que les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre ne sont pas respectés. Ainsi, de 2015 à 2018, la France a émis près de 65 millions de tonnes de CO2 au-delà de ce qu’elle avait prévu dans sa première stratégie nationale bas carbone (SNCB1). Plus grave, ces émissions en excès, doivent être compensées par des efforts accrus reportés pour les autres périodes de références (de 2019 à 2023 et de 2023 à 2027). Continuer la lecture de COMMUNIQUE DE PRESSE DE FABIEN ROUSSEL : PCF ET CLIMAT

VIe République, services publics… quels remèdes face à la grève des urnes ?

Selon un sondage Ifop pour Sud Radio : 80 % des Français se disent favorables à l’idée de comptabiliser le vote blanc dans le calcul du résultat des élections.

 

Après la démobilisation historique lors des derniers scrutins, le gouvernement multiplie les propositions techniques tandis qu’une partie de la gauche plaide pour une refonte des institutions.

« C oup de semonce » pour le délégué général de LaREM, Stanislas Guerini , « schisme entre la classe politique et les Français » pour l’écologiste Yannick Jadot… Les responsables politiques n’ont pas manqué de commenter l’abstention depuis le premier tour des élections régionales. Dans la foulée, le gouvernement a multiplié les propositions, sans attaquer toutefois le problème à la racine. « Je suis favorable au vote électronique », a ainsi déclaré son porte-parole, Gabriel Attal, sur BFMTV et RMC, en invitant à « être très ouvert » et à « avoir une vraie discussion transpartisane avec l’ensemble des formations politiques ». Laminé aux élections régionales et départementales, le parti présidentiel de Stanislas Guerini souhaite aussi que le « vote par Internet » soit mis en place « dans le prochain quinquennat ». Cette réforme du mode de scrutin présenterait des risques, comme des problèmes de sécurité et de sincérité du vote. À ce titre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’y oppose, estimant qu’il s’agit d’une « fausse bonne idée ». Quant au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, il a annoncé la création d’une mission d’information pour « identifier les ressorts de l’abstention ». Il n’exclut pas une énième « consultation » des Français sur ces thématiques. Continuer la lecture de VIe République, services publics… quels remèdes face à la grève des urnes ?