
Promis, juré cela ne se passera pas comme avec Ingreo et Vert Marine !
A la question narquoise posée par les Nouvelles 82, les présidents Briois « De Terres des Confluences » et Gagliardi « de Prestalis » sont unanimes en apposant leurs signatures au bas de la convention pour l’utilisation du 5ème équipement « Natatoire » du Tarn et Garonne. Un équipement aux vertus économes et écologiques réaffirmées : chauffage au bois (80%), complément au gaz, centrales de récupération de calories air et eau (Bassin, douches…), des eaux pluviales (30 m3) et la liste des qualités est encore longue.
Un centre aquatique qui est sorti de terre et qui sera livré au cours du 1er trimestre 2023 avec des retards dus à des faillites de fournisseurs et des défaillances d’entreprises : la crise n’est jamais vraiment loin ! Attendu depuis plus de 20 ans, c’est l’aboutissement d’un projet structurant lancé sous l’ère de M. Garguy (présent à la signature) ralenti par d’obscures querelles Dagen/Nunzi d’un autre temps.
Prestalis semble vouloir se démarquer par une orientation plus sociale que Vert-Marine par exemple mais à écouter son président, il y a encore du travail de terrain à mener pour cette entreprise qui a nommé M. Gilot comme directeur de la structure en gérance.
A la question de l’utilisation par les scolaires (1er et 2nd degré) posée par les Nouvelles 82 qui pointait ainsi un oubli dans la présentation, Prestalis se voulait rassurant, parlant d’avancées probantes avec les écoles élémentaires tout en réaffirmant son engagement à l’apprentissage de la natation pour n’oublier personne. Mieux, Prestalis place le « savoir nager » au centre de ses intérêts pour former des apprentis dans les métiers de la natation en lien avec les institutions et les formations existantes (Brevets d’état, de secourisme…).
L’engouement est certain car 20 à 25 candidatures ont été reçues pour pourvoir les 15 à 22 postes possibles (14 ETP prévus). Un bel équipement en cours de finalisation, un prestataire qui se veut éducatif et social, une interco qui finalise un projet à 12 millions d’euros environ (dont 7,7 en subventions). Bref tous les ingrédients sont réunis pour satisfaire les besoins de ce territoire. Gageons que les citoyens-nes seront attentifs à l’utilisation et au devenir de cet outil au service de toutes et tous.
NDLR de MAC:
Les communistes du territoire saluent d’une part la concrétisation d’un projet vieux de plus de vingt ans mais reste réservé sur la DSP confiée à Prestalis.
En effet, même si sur le papier les éléments sont réunis pour des prestations de qualité, les récents évènements d’INGREO et de Vert Marine inquiètent.
Nous le savons, le service public avec sa vision non marchande est la solution sociale de gestion et d’animation idéale qui apporte le plus aux populations d’un territoire. Déjà, les chiffres annoncés pour les entrées à Conflu’o ne sont pas négligeables et interrogent sur l’accessibilité au plus grand nombre de nos concitoyens, à un équipement indispensable à la fois sportif et de loisirs.
Le choix d’une DSP est peut être une solution pour une ouverture dans de bonnes conditions dans le cadre du savoir faire de la société Prestalis mais in fine cela ne peut être pérenne. Malgré les retards pris dans la construction de Terres des Confluences, il faudra bien que l’Interco prenne ses responsabilités comme pour la Gestion de l’eau avec la SMEC, en reprenant en main des secteurs comme la restauration collective (Confiée à Sogères) et Conflu’o maintenant.
En ce sens, les communistes travaillent et même si ils ne sont pas en responsabilité, ils veillent sur les questions de Santé (avec le CSP « du Canal à l’Arrone »). Les questions de l’eau, du centre aquatique comme de la restauration sont autant de sujets sur lesquels ils sont attentifs pour éviter les dérives comme pour l’Abattoir Municipal de Castelsarrasin que l’Interco a laissé aux mains du privé. Sur ce dernier dossier, c’est regrettable car les grands perdants seront les circuits courts et le BIO et les petits éleveurs entre autres.
L’interco reste sur un modèle libéral et nous en voyons les conséquences.
Pas de blanc-seing à ce stade de la réflexion mais la ferme intention d’imposer la priorité aux services publics, garants de l’équité entre les communes et leurs habitants.
Le Baromètre du bien être au travail repose sur l’interrogation de 62 000 personnels de l’éducation nationale, ce qui lui donne une grande représentativité, plus importante encore que le Baromètre Unsa. Rappelons que d’après celui-ci, publié fin mai 2022 après consultation de 40 000 personnels, l’éducation était « au fond du trou ». Un tiers des enseignants ne trouvait plus de sens à leur métier. Et 95% rejetait la politique gouvernementale en éducation.

« Je suis là contre la casse du lycée professionnel ». Marie est professeure de lettres histoire dans un lycée professionnel de Noisy-le -Grand. Avec sa collègue, professeure d’EPS, elle est venue manifester contre la réforme de la voie professionnelle. Et particulièrement « contre le doublement des périodes de stage qui va appauvrir la richesse des enseignements et faire que le lycée professionnel meurt ».
119 018 AESH – Accompagnant d’Élève en Situation de Handicap – travaillent au quotidien auprès d’élèves en situation de handicap. Depuis la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, le nombre d’élèves en situation de handicap accueillis en classe ordinaire ou dans des dispositifs spécifiques en milieu ordinaire (école, collège et lycée) a explosé. En 2020, la DEPP dénombrait près de 400 000 élèves scolarisés tous degrés confondus, ils seraient 430 000 à la rentrée 2022.

La DEPP publie deux Notes d’information sur la maitrise du français en fin d’école et de collège réalisées dans le cadre de l’enquête CEDRE. Elles portent sur l’évaluation d’un échantillon d’élèves réalisée en 2021. La précédente évaluation, en 2015, montrait une réduction des écarts de niveau à l’école et un relèvement global du niveau au collège. Six ans plus tard la situation s’est sensiblement dégradée.


« Revalorisation historique », « accélération inédite » : l’entourage de Pap Ndiaye ne manque pas de belle formule pour présenter la hausse du budget de l’éducation nationale. Il est vrai qu’elle est substantielle. Hors pensions, le budget de l’enseignement scolaire passe à 60 milliards, soit 3.6 milliards de plus qu’en 2022. Cela représente +6.5% d’augmentation, ce qui à première vue, est un record.
