« Vous avez 15 minutes » : Grand oral de LCI avec Léon Deffontaines
Né à Amiens le 15 mars 1996 d’un père fleuriste et d’une mère psychothérapeute, Léon Deffontaines a grandi à Saint-Maurice, quartier populaire de la Préfecture de la Somme.
Il dit de sa ville qu’elle « l’a façonné » et reste très marqué par la désindustrialisation de son département notamment par le drame de la fermeture de l’usine Goodyear.
Issu d’une famille d’agriculteurs de la Somme, il nourrit très tôt le sens du travail, de la dignité et du respect de la terre et des travailleurs.
Après son baccalauréat, il entame des études de droit et de sciences de l’éducation tout en travaillant chez Subway. Parallèlement à cela, il s’engage dans une une association d’aide au devoirs pour les jeunes en difficultés.
Il rejoint le Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF) dont il devient le secrétaire général en 2019. Très engagé·es sur les questions sociales et environnementales, ils se mobilisent notamment contre la loi Travail en 2016, la précarité étudiante et contre la réforme des retraites.
En 2022, il publie « Pour que jeunesse se fasse » aux éditions le Temps des cerises.
Il est le porte-parole de Fabien Roussel pendant la campagne présidentielle de 2022.
En octobre 2023, il est choisi par les adhérent·es du PCF pour être leur chef de file aux élections européennes.
Le 10 mars 2024, la liste qu’il mène est votée à plus de 90% par les communistes.






La mobilisation contre les réformes Attal-Belloubet bat son plein. Du moins est-ce l’impression que l’on a dans les nombreuses boucles de communication et les réunions publiques organisées pour informer les parents de ce qui se prépare dans les collèges à la rentrée. Mais le miroir est-il déformant ? À Paris par exemple, les arrondissements des quartiers populaires sont très mobilisés. Profs, parents et même certain·es élu·es sont vent debout contre la réforme. Mais un bref passage dans un arrondissement plus cossu du centre m’a particulièrement alertée : dans une réunion organisée dans l’un des lycées les plus célèbres du pays, seulement cinq parents.