Solidarité. Les retraités reprennent la rue

Piqué au vif par les annonces en trompe-l’œil de Jean Castex sur l’autonomie et le grand âge, le groupe des neuf syndicats et associations de retraités appelle à une journée de mobilisation, vendredi 1er octobre.

Ingrats, les seniors ? Jean Castex aura sans doute un pincement au cœur, ce vendredi 1er octobre, au vu des mobilisations de retraités qui se dérouleront dans à peu près tous les départements, à l’appel du « groupe des neuf » organisations syndicales (CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Fonction publique retraités) et associatives (LSR et Ensemble & solidaires). Le premier ministre n’a pourtant pas ménagé ses annonces, ces derniers jours, pour faire oublier l’enterrement de la loi grand âge, promise depuis le début du quinquennat et censée donner corps au « cinquième pilier de la Sécurité sociale » consacré aux enjeux de la dépendance. Quatre cents millions d’euros prévus dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2022 en faveur de l’aide aux personnes âgées ? Des financements « sanctuarisés » pour la création de 10 000 postes de soignants dans les Ehpad d’ici cinq ans ? Marylène Cahouet renvoie le gouvernement dans son camp : « Les personnes âgées ont payé un lourd tribut à la crise sanitaire. L’abandon de cette loi constitue un reniement budgétaire scandaleux. »

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Loi Rilhac : Des amendements pour la libéralisation intégrale de l’Ecole in Caf. Péda.

Que restera t-il des relations professeurs – directeurs d’école mercredi soir ? Alors que la loi Rilhac arrive en 2de lecture à l’Assemblée le 29 septembre, on connait déjà les amendements qui seront examinés. Sous l’impulsion du discours d’Emmanuel Macron à Marseille, plusieurs invitent à donner le pouvoir de recrutement aux directeurs d’école partout et dès maintenant. Certains vont encore plus loin en lui reconnaissant aussi le droit de fixer les rythmes, les récréations et même « la façon d’enseigner ». Après Marseille, la loi Rilhac est dépassée par l’élan libéral lancé par le président de la République dans une surenchère dévastatrice.

Le texte issu de la commission

Examinée en commission le 22 septembre, la loi Rilhac a vu la majorité faire bloc pour imposer un directeur d’école ayant autorité fonctionnelle sur les professeurs des écoles. « Il bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il dispose d’une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l’école et la réalisation des missions qui lui sont confiées », affirme l’article 1 de la loi. En même temps la commission a retiré de la proposition de loi toutes les contraintes pour l’Etat. Les décharges ne sont plus fixées en fonction du nombre de classes mais en fonction de ce nombre et des « spécificités » de l’école, ce qui rebat les cartes. Continuer la lecture de Loi Rilhac : Des amendements pour la libéralisation intégrale de l’Ecole in Caf. Péda.

Le débat de Fabien Roussel sur France Inter-Le Monde, notre interpellation! Par D. Bleitrach + vidéo

Une lettre à Fabien Roussel sur son émission de radio France-inter le monde,

Jusqu’ici et nous n’avons cessé de le regretter ici tes interventions abordaient peu ces questions internationales et l’on sentait un manque d’aide dans ce domaine, pourtant essentiel à qui postule à la présidence de la république. Ici même, dans un texte sans langue de bois jean claude Delaunay t’interpellait en montrant à quel point cette lacune correspondait à une absence de stratégie vers l’essentiel le socialisme, une position “morale” qui n’offrait aucune garantie en matière de promesse d’amélioration de la situation du peuple français.

Ce contexte, celui d’un secteur international inféodé de fait à l’OTAN,je l’avais également dénoncé à propos de la prestation dudit secteur international sur la grande scène de la fête de l’humanité. jean Claude dans un texte très argumenté partait à la fois de ton livre et de ses propositions mais aussi de la chine qu’il connait et dans laquelle il réside, des nombreux livres et articles écrits qui témoignent d’un travail sérieux.

c’est aussi pour cela que l’on peut se féliciter de ton interview ce dimanche 19 septembre 2021, dans le débat politique organisé en partenariat avec le journal le monde par france inter. Fabien Roussel, député et candidat du Parti communiste à l’élection présidentielle, était l’invité de « Questions politiques », dimanche 19 septembre. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Nathalie Saint-Cricq (France TV), Françoise Fressoz (Le Monde), Carine Bécard et Alexandra Bensaid (France Inter). Disons le tout de suite, ils ne t’ont pas ménagé mais ils ont aussi contribué à la qualité du débat si l’on excepte la dernière question avec la feuille de route exigée des médias : parler de Zemmour, ce que tu ne leur as pas caché, et c’était la première fois que je te voyais être aussi sévère avec les médias, à quel point il y avait un art de leur part de dévoyer le débat qui n’était pas digne du niveau où celui-ci était resté pendant une heure.

Oui quel que soit le score que l’on t’attribue le véritable fait de cette campagne c’est la manière dont tu la tires sur des terrains que le capital et ses candidats souhaitent soigneusement éviter; ainsi en est-il comme tu l’as souligné pour les propositions d’augmentation des salaires , celle concernant la situation de la jeunesse… et bien là vois-tu hier tu as obligé tout le landernau politique a déserter un peu les thèmes de l’extrême-droite pour aborder “l’identité” nationale non pas sous le prisme de “l’immigration” ou des alliances guerrières, mais sous l’angle de la paix, de la maitrise de la production comme de la sécurité, le rôle de l’oTAN, la montée des tensions contre la chine… bref l’angle des coopérations devant les défis auxquels l’humanité est confrontée…

J’aimerais d’ailleurs que les militants communistes qui interviennent en priorité dans les réseaux sociaux en tirent leçon : ne faites pas comme les médias officiels sont invités à le faire, ne croyez pas qu’en attaquant Zemmour ou d’autres vous lui nuisez;Votre rôle c’est de porter le débat au niveau où l’a maintenu ce dimanche fabien Roussel, sur le fond, sur des propositions qui partent de la réalité du pays et de ce que vivent les travailleurs, la jeunesse… et le monde…

Ce que je dis en effet à Fabien Roussel : globalement tu as été excellent, certes un discours à la fête de l’humanité et aux militants devrait plus clairement poser la stratégie pour le socialisme et l’internationalisme, une réflexion du prochain congrès devra se donner les moyens d’avancer en particulier sur le mouvement du monde, que les questions ne t’ont amené à aborder que par le biais de l’actualité et pour faire court j’ajouterai que nous avons une sacrée chance d’avoir quelqu’un prêt à faire le job dans de telles conditions et nous devons tous l’aider.

Parce que même tu en es resté à une question d’actualité, néanmoins tu as su, par exemple distinguer la sortie immédiate du commandement de l’OTAN, le choix gaullien, d’une vue esquissée mais présente sur le désarmement, sur le rôle de l’ONU et donc une tout autre conception des rapports de force dans le monde avec la dissolution des blocs et là ton refus de l’OTAN… Pareil y compris pour la chine… et un grand nombre de choix stratégiques étaient là en réserve et l’on percevait effectivement le retour des communistes.

C’est sur le plan concret de ce qu’il faut immédiatement au pays, aux travailleurs ,à la jeunesse et à qui il faut le prendre que tu as été très clair, tu n’avais même plus à t’opposer à d’autres à gauche, l’apport était évident, concret, immédiat et sans bavure, tu étais un communiste. Qui peut sinon un communiste éclater de rire quand “l’économiste de service” parle des charges salariales et oser parler du “coût du capital non dans l’abstrait mais à partir du cas carrefour et tant d’autres? … Ça fait également du bien d’entendre parler de nationalisation des banques et des assurances pour réduire ce coût du capital ! et de l’énergie pour aider les petites entreprises à sortir la tête de l’eau autant que leurs salariés… Il n’y a qu’un communiste…

Pourtant même là, il y a besoin d’avancer dans ce qui fait qu’encore aujourd’hui pour le grand capital avoir un parti communiste au pouvoir ce n’est pas la même chose que d’avoir un socialiste président, même- et surtout – quand il proclame que son ennemi c’est la finance. Peut-on évacuer la question du remboursement des actionnaires lors des nationalisations, qui dirige quoi, tu as esquissé mais il reste à assurer. C’est bien de parler de l’intervention des travailleurs, et la mémoire historique sait que s’il y a eu les accords Matignon et les congés payés c’était parce que les discussions se faisaient sous la pression des grévistes occupant les usine… Suivant le mode d’intervention envisagé et toujours nécessaire nous avons un résultat ou un autre, la participation mais même Rocard n’était pas contre, la question reste celle de l’Etat.. c’est pourquoi tu as raison de ne jamais renoncer au fait que tu peux et dois être président, encore faut-il nourrir plus cette exigence. Bref tu as avancé et assuré plus que n’importe qui dans cette campagne présidentielle, mais il y a devant nous des gens qui eux sont prêts à soutenir le fascisme, les médias reflètent cela. Il suffit de mettre le nez dehors par exemple en Amérique latine, avec la réunion de la CELAC à Mexico pour mesurer ce que signifie un combat pour la souveraineté et la simple redistribution plus égalitaire des ressources du pays, ressources pillées par les monopoles financiarisées sous le parrainage des USA et de leurs alliés de l’oligarchie locale. c’est pourquoi en affirmant un positionnement international comme tu l’as fait tu as rendu plus crédible ta lutte pour la double sécurité populaire, celle de sa tranquillité face à des voyous premiers alliés de l’exploitation et celle de la production comme de l’éducation ou la santé.

C’est donc satisfaisant parce que tu n’as jamais bloqué la marche vers le socialisme au contraire,mais dans le cadre d’un débat télévisé, dans le contexte d’une campagne électorale à plusieurs détentes (présidentielle et législatives) c’est ce qu’il fallait sans doute dire. Non seulement parce que c’était adapté à ce que pouvaient entendre les citoyens français mais parce que le contrat sur lequel devrait aujourd’hui se faire à une telle élection serait celui-là comme d’ailleurs le pacte des législatives et parce que de surcroit ce n’était en rien contradictoire avec la stratégie pour le socialisme et l’histoire, l’apport d’un parti communiste.

Il n’empêche qu’il y a un sacré travail… mais dans lequel l’apport est possible sur une forme constructive comme nous l’avons choisi ici même si les conditions de censure dans l’humanité et dans le reste de la presse communiste demeurent totales… indignes et misérables mais il faudra bien au fur et à mesure que les exigences augmenteront en matière de contenus que la barrière érigée depuis près de trente ans par des gens qui comme leur modèle états-unien ont utilisé les prétextes moraux et “les droits de l’homme”, voire de la femme pour couvrir leurs propres turpitudes en matière de publication et pire de formation.

C’est pourquoi je me permettrais de souligner un manque à combler immédiatement c’est que si tu as raison de refuser le “politicien” et les affrontements entre candidats, limiter le parti à ses élus c’est un manque à gagner et si tu n’arrives pas à mobiliser la capacité militante des communistes dans le parti et même hors parti ce sera un problème; mais effectivement ce n’est pas dans un débat télévisé que tu devras régler ce problème incontournable; et pour cela tu devras prendre conscience de l’adhésion de la masse des militants à ton action, si quand tu es devenu secrétaire le rapport des forces au sein du parti était celui que décrivait jean Claude Delaunay sans véritable majorité, aujourd’hui c’est fini : tu es réellement le secrétaire de ce parti qui certes rêve d’unité mais qui a besoin aussi de clarté, de mise en mouvement pour que ta campagne ait toute sa portée mais plus encore pour que le parti communiste redevienne ce qu’il n’aurait jamais cessé d’être et qui comme tu l’as dit constitue une colonne vertébrale pour la gauche et pour la France.

Danielle Bleitrach

 


Crise des sous-marins : “Il faut marquer le coup et quitter le commandement intégré” de l’Otan, estime Fabien Roussel

Le secrétaire national du Parti communiste français et député du Nord estime que “c’est une crise, peut-être la première aussi forte entre la France et les États-Unis depuis la guerre mondiale.”

Après la crise des sous-marins“il faut marquer le coup et quitter le commandement intégré” de l’Otan, a déclaré Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français et député du Nord, candidat à l’élection présidentielle dimanche 19 septembre sur France Inter et franceinfo. C’est un “signal fort que la France devrait renvoyer aujourd’hui” aux États-Unis, d’après lui.

>> Crise des sous-marins : un “échange téléphonique” aura lieu entre Joe Biden et Emmanuel Macron dans les prochains jours, annonce Gabriel Attal

La rupture par l’Australie du contrat de vente de sous-marins français au profit d’un contrat avec les États-Unis, “c’est une crise, peut-être la première aussi forte entre la France et les États-Unis depuis la guerre mondiale, c’est extrêmement grave”, estime Fabien Roussel. “Il faut en prendre la mesure” car cela n’est “pas qu’une affaire d’argent.”

“Cette crise fait la démonstration que les États-Unis n’ont pas d’alliés et que leur objectif n’est que de servir leurs propres intérêts stratégiques à eux.”Fabien Roussel

à FranceInfo

Dans ce contexte, la France doit envoyer un “signal fort” et “quitter le commandement armé de l’Otan”, pour “montrer que la France a besoin de retrouver sa voix et son indépendance en matière de défense et de politique étrangère”, affirme le candidat communiste. Il souligne qu’avant d’être en conflit “avec les États-Unis, notre soi-disant allié”, la France était déjà “en conflit avec la Turquie qui attaque les Kurdes”. À long terme, l’élu communiste estime que la France devrait quitter l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord et que toute intervention militaire devrait n’être “décidée que sous l’égide de l’ONU.”

Fabien Roussel se montre particulièrement inquiet de l’accord conclu entre l’Australie et les États-Unis. “Vous vous rendez compte de ce que viennent de faire les États-Unis et le Royaume-Uni ? Permettre de transférer la technologie de sous-marins à propulsion nucléaire avec de l’uranium enrichi ? Aucune puissance nucléaire ne s’était permis de transférer cette technologie à un pays”, s’agace-t-il. D’après lui, “c’est la porte ouverte à la prolifération de l’armement nucléaire.”

Sondage exclusif. Le peuple de gauche livre sa feuille de route pour 2022

Salaires, répartition des richesses, environnement… À sept mois de la présidentielle, la 8e vague de notre baromètre Ifop révèle les priorités et les attentes de sympathisants de gauche, plus nombreux que ce que laissent entrevoir les intentions de vote actuelles.

Par les temps qui courent, à gauche, la lecture d’un sondage s’accompagne toujours d’une dose d’appréhension. La 8e vague de notre baromètre Ifop « être de gauche aujourd’hui » échappe, au moins par certains aspects, à la règle. Alors que le spectre d’un remake Macron-Le Pen hante les enquêtes, à quelques mois de l’élection présidentielle, « le positionnement de gauche progresse symboliquement pour la première fois depuis 2016 », relève Frédéric Dabi, le directeur général de l’Ifop. Au total, 45 % des sondés affirment se situer à gauche de l’échiquier politique, soit une progression de 3 points par rapport à 2020. Un score dont la traduction en intentions de vote est loin d’être automatique quand le total de la gauche peine à atteindre les 30 % et son candidat le mieux placé à franchir la barre des 10 %. Continuer la lecture de Sondage exclusif. Le peuple de gauche livre sa feuille de route pour 2022

Tambouilles, Magouilles et forfaiture (communiqué de PCF Castel/Moissac/Pays de Serres) + article DDM

Castelsarrasin le 03 septembre 2021

Tambouilles, Magouilles et forfaiture

 

L’annonce est faite aujourd’hui par un sobre article de la DDM : M. Benech démissionne de ses 2 mandats au sein du conseil municipal de Castelsarrasin et de Terres des Confluences. Il est accompagné dans cette démarche par Mme Chaouane (mais pas pour les mêmes raisons !).

Clap de fin donc, d’une séquence politique où se voulant le leader incontesté d’une gauche qui ne ressemblait qu’à lui-même, M. Benech et une grande partie de ses colistiers avaient enclenché la machine à perdre en refusant de s’associer avec les forces progressistes de Castelsarrasin. Le résultat était alors couru d’avance et nos concitoyens-nes ne s’y sont pas trompés.

Pour gagner des élections municipales, il faut un projet concerté, négocié, élaboré collectivement, non pas dans le bureau de M. Baylet mais bien avec les habitants, premiers concernés par l’évolution de leur ville et avec les forces vives qui la compose !

La tambouille pré-électorale qui a consisté à écarter des citoyens engagés (trop !), les magouilles visant à recycler sur la liste d’anciens élus, des notables locaux, des noms connus avec une étiquette un peu rouge au début sur une liste qui a fini par être de centre droit, sont autant d’éléments qui présageaient de la forfaiture* à venir.

Les castelsarrasinois-ses ne méritent pas cela et les communistes fidèles à leurs engagements appellent les nouveaux élus-es à faire montre de plus de démocratie, de plus de transparence et d’honnêteté car nous préparons déjà 2026 dans le cadre d’un véritable processus démocratique et les départementales de juin 2021 nous confortent dans notre démarche.

Ensemble avec celles et ceux qui s’engagent, les communistes proposent de relever « le défi des jours heureux ».

 

Pour les communistes de Castelsarrasin/Moissac/Pays de Serres

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de section PCF

 

*  Autrefois, tout crime commis par un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions. (Le nouveau Code pénal a supprimé cette incrimination, la qualité de fonctionnaire, d’agent public ou de personne investie d’une mission de service public entrant dans la définition de certaines infractions ou en constituant une circonstance aggravante.), et par extension tromperie publique commise…

 

 


Mairie de Castelsarrasin : Éric Benech et Amina Chaouane démissionnent

Le chef de file de la liste Castel Ensemble, Éric Benech et son binome Amina Chaouane démissionnent du conseil municipal de Castelsarrasin.
Le chef de file de la liste Castel Ensemble, Éric Benech et son binome Amina Chaouane démissionnent du conseil municipal de Castelsarrasin. Photo DDM, archives

 La trêve estivale n’a pas été propice au groupe de l’opposition municipale « Castel Ensemble ». Après la démission de son chef de file, Éric Benech en juillet, c’est Amina Chaouane qui a annoncé ce 26 août son départ du conseil municipal.

La trêve estivale n’a pas été propice au groupe municipal de l’opposition « Castel ensemble ». Composée de seulement deux élus sur les trente-trois que compte l’aréopage municipal (1), la formation a subi une vraie « hécatombe » depuis qu’Éric Benech, 58 ans et son binôme, Amina Chaouane, 50 ans, ont décidé consécutivement de donner leur démission entre juillet et août.

Joint par nos soins, l’ex chef de file de la liste, Éric Benech (DVG) nous a confirmé avoir donné sa démission de ses fonctions de conseiller municipal et de délégué à la communauté de communes Terres des confluences. Avant même la tenue du prochain conseil municipal, sa photo a d’ailleurs d’ores et déjà été retirée du trombinoscope du site communal et remplacer par celle de Michel Laborie troisième sur la liste du groupe. L’ex directeur des services techniques de la commune a hésité à donner son aval pour entrer au conseil municipal. « C’est vrai, j’ai réfléchi avant d’accepter, car je ne voulais pas être aussi délégué communautaire », avoue Michel Laborie ayant pris attaché avec Christophe Moretti, septième sur la liste qui ne souhaitait pas non plus être délégué communautaire. Avant lui, Michel Ruamps, quatrième sur la liste, avait aussi refusé.

Amina Chaouane, 50 ans, qui était le bras droit d’Éric Benech durant la campagne des municipales, nous a également annoncé, de son côté, sa décision de mettre fin à son mandat fin août. Absente lors des deux derniers conseils municipaux, l’élue qui ne fait pas de lien avec le départ de son coéquipier, relève des « problèmes de santé » pour expliquer sa démission concomitante. Dans l’ordre de la liste et afin de respecter la parité, c’est Lydie Bence, 50 ans, qui doit la remplacer. Contactée par nos soins, cette dernière a répondu positivement au courrier transmis par le maire. Les nouveaux élus qui découvriront après plus d’une année de mandat les arcanes de la vie municipale, devront vite s’entendre et se mettre à jour afin de jouer un rôle actif au sein du conseil.

(1) Vingt-six élus tenus par la majorité municipale sous la houlette du maire Jean-Philippe Bésiers et six autres pour l’autre groupe d’opposition « Tous pour Castelsarrasin » dirigé par André Angles.
Max Lagarrigue

Affiches de l’éducation nationale. Jean-Louis Bianco : « La laïcité, c’est l’unité des citoyens dans la diversité »

Paris, le 26 août. Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, présente sa campagne. Christophe Archambault/AFP

Les huit images de la campagne de promotion de la laïcité lancée par le ministère de l’Éducation nationale véhiculent en creux une idéologie qui désigne certaines communautés comme une menace au vivre-ensemble. Entretien.

Jean-Louis Bianco Président de la Vigie de la laïcité

Jean-Louis BiancoPrésident de la Vigie de la laïcité

Le ministre a dévoilé une campagne d’images représentant des enfants dans des situations diverses avec des textes comme « permettre à Sacha et Missa d’être dans le même bain, c’est ça la laïcité ». Pensez-vous que ces images vont permettre de bien défendre et expliquer ce qu’est la laïcité ?

Jean-Louis Bianco Ces images sont hors sujet. Nulle part il n’est question de ce qu’est la laïcité, à savoir la neutralité des services et des institutions publics, la séparation des Églises et de l’État et la liberté de conscience. Nager ensemble dans la piscine ou lire ensemble le même livre, comme le font les enfants dans cette campagne, ça n’a rien à voir avec la laïcité, dont la définition n’est donnée nulle part. Par ailleurs, c’est le ministère de l’Éducation qui lance cette opération, et on ne comprend pas pourquoi on ne nous montre que des enfants, alors que c’est aussi aux enseignants que s’imposent des obligations en matière de laïcité, en particulier le devoir de neutralité. On ne les voit pas alors que ce sont eux, avec l’ensemble des personnels de l’éducation nationale, qui transmettent les principes et les valeurs.

Si elles n’expliquent pas la laïcité, que disent ces images ?

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PCF. Présidentielle, une rentrée dans les starting-blocks pour les communistes

Fabien Roussel lors de son discours à l'université d'été du PCF à Aix-en-Provence, samedi 28 août.

L’université d’été du PCF à Aix-en-Provence a été l’occasion pour Fabien Roussel de marteler ses priorités pour une élection à laquelle il participe « pour gagner ». Emploi, pouvoir d’achat, jeunesse et écologie seront, dans les semaines à venir, au menu des communistes qui partagent l’enthousiasme de leur candidat. La création de « comités locaux pour les Jours heureux » a également été annoncée.

Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), envoyée spéciale.

Trente-deux semaines, soit 225 jours très précisément. Le candidat communiste à l’élection présidentielle n’a pas manqué de faire le compte du temps imparti d’ici le premier tour pour « relever le défi des jours heureux », samedi, lors de l’université d’été du PCF qui a réuni à Aix-en-Provence quelque 500 militants venus de toute la France. « Nous n’allons pas à cette élection pour faire de la figuration, nous y allons pour gagner, pour diriger le pays, pour redonner le pouvoir aux citoyens, au monde du travail », a lancé Fabien Roussel à ses troupes, assurant voir « grandir l’intérêt pour notre candidature » qui n’a rien d’une « aventure personnelle ». Continuer la lecture de PCF. Présidentielle, une rentrée dans les starting-blocks pour les communistes

COMMUNIQUE DE PRESSE DE FABIEN ROUSSEL : PCF ET CLIMAT

Rapport du Haut Conseil pour le Climat : arrêter la procrastination climatique et agir ! (Fabien Roussel – PCF)

Le Haut Conseil pour le Climat vient de sortir son rapport annuel visant à évaluer les politiques climatiques de la France et émettre des recommandations.

Nous voulons tout d’abord saluer le travail des scientifiques de cet organisme indépendant, véritable juge de paix concernant le respect des objectifs de l’accord de Paris de 2015.

Comme les années précédentes, il est très critique vis-à-vis des politiques gouvernementales, et constate que les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre ne sont pas respectés. Ainsi, de 2015 à 2018, la France a émis près de 65 millions de tonnes de CO2 au-delà de ce qu’elle avait prévu dans sa première stratégie nationale bas carbone (SNCB1). Plus grave, ces émissions en excès, doivent être compensées par des efforts accrus reportés pour les autres périodes de références (de 2019 à 2023 et de 2023 à 2027). Continuer la lecture de COMMUNIQUE DE PRESSE DE FABIEN ROUSSEL : PCF ET CLIMAT

VIe République, services publics… quels remèdes face à la grève des urnes ?

Selon un sondage Ifop pour Sud Radio : 80 % des Français se disent favorables à l’idée de comptabiliser le vote blanc dans le calcul du résultat des élections.

 

Après la démobilisation historique lors des derniers scrutins, le gouvernement multiplie les propositions techniques tandis qu’une partie de la gauche plaide pour une refonte des institutions.

« C oup de semonce » pour le délégué général de LaREM, Stanislas Guerini , « schisme entre la classe politique et les Français » pour l’écologiste Yannick Jadot… Les responsables politiques n’ont pas manqué de commenter l’abstention depuis le premier tour des élections régionales. Dans la foulée, le gouvernement a multiplié les propositions, sans attaquer toutefois le problème à la racine. « Je suis favorable au vote électronique », a ainsi déclaré son porte-parole, Gabriel Attal, sur BFMTV et RMC, en invitant à « être très ouvert » et à « avoir une vraie discussion transpartisane avec l’ensemble des formations politiques ». Laminé aux élections régionales et départementales, le parti présidentiel de Stanislas Guerini souhaite aussi que le « vote par Internet » soit mis en place « dans le prochain quinquennat ». Cette réforme du mode de scrutin présenterait des risques, comme des problèmes de sécurité et de sincérité du vote. À ce titre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’y oppose, estimant qu’il s’agit d’une « fausse bonne idée ». Quant au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, il a annoncé la création d’une mission d’information pour « identifier les ressorts de l’abstention ». Il n’exclut pas une énième « consultation » des Français sur ces thématiques. Continuer la lecture de VIe République, services publics… quels remèdes face à la grève des urnes ?

Départementales : ces résultats encourageants pour le PCF dont personne ne parle par R. Martelli in Regards.fr

Une étude attentive de la distribution cantonale des binômes permet d’affiner les premières analyses et de les corriger en partie. Portrait plus précis d’une élection bien particulière, de ses vérités… et de ses pièges.

Le rapport des forces général

Les premières analyses, dès le lendemain du second tour, se fondaient sur les résultats des binômes tels qu’ils étaient enregistrés officiellement. Les données ci-après sont fondées sur une analyse canton par canton, en tenant compte de l’étiquette politique de chaque membre des binômes vainqueurs.

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Élections régionales et départementales : les faux-semblants

La distribution des sièges reflète le rapport des forces enregistré au premier tour et confirme la stabilité relative du rapport des forces entre droite et gauche sur le plan cantonal. La gauche recueille un gros tiers des sièges et la droite près des deux tiers.

Ce butin départemental en sièges est allé pour l’essentiel dans l’escarcelle des forces déjà localement installées. Le PS, les radicaux et les « divers gauche » sont à la tête d’un peu plus de 1100 sièges de conseillers départementaux (sur 1400 environ pour toute la gauche), les Républicains, l’UDI et les « divers droite » de 2200 sièges (sur 2500 pour toute la droite).

Le RN et les partisans du Président se contentent des miettes, même si le centre se conforte légèrement entre 2015 et 2021. Quant au RN, il diminue par deux son maigre capital précédent. On notera toutefois que, si la mouvance des socialistes et des Républicains se porte bien, ce sont les « divers droite » et « divers gauche » qui bénéficient des mouvements internes aux deux camps. Comme si LR et PS devaient mettre de côté leur étiquette pour maintenir leurs positions respectives.

Quant aux Verts, ils triplent tout de même leur représentation cantonale. Comme aux régionales, ils attendaient sans doute mieux. Mais dans un scrutin a priori peu favorable et où l’écologie politique est très peu implantée, ils ont toutefois montré qu’il fallait compter avec eux. Continuer la lecture de Départementales : ces résultats encourageants pour le PCF dont personne ne parle par R. Martelli in Regards.fr