Éducation. Blanquer signe la fin du bac national

Cette nouvelle révision fait table rase des épreuves communes (ou E3C) de spécialités. Frank Perry/AFP

Cette nouvelle révision fait table rase des épreuves communes (ou E3C) de spécialités. Frank Perry/AFP

 

Prenant prétexte des dysfonctionnements de cet examen, le ministre de l’Éducation nationale fait du contrôle continu l’instrument pour aller vers un diplôme à valeur purement locale.

« Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. » La pratique de cet adage aura été portée au niveau d’un des beaux-arts par Jean-­Michel Blanquer pour en finir avec le baccalauréat comme droit d’accès universel et républicain aux études supérieures. En présentant au soir du 28 juin ses « ajustements » pour le bac 2022, le ministre apporte en effet la touche finale au mouvement amorcé avec la réforme du bac et Parcoursup. En renforçant le poids du contrôle continu, il acte le passage à un « bac local », dont les effets et la valeur dépendront de l’établissement où il sera préparé plus que du travail de chaque élève.

L’offensive a été savamment orchestrée. Le 16 juin, devant la commission Éducation du Sénat, Pierre Mathiot, maître d’œuvre de la réforme du bac, annonce la couleur : « Les épreuves ponctuelles mettent en péril l’organisation du bac. Il faut aller vers un contrôle continu intégral. » Comme le raconte le journaliste spécialisé François Jarraud sur le site du Café pédagogique, il est venu flanqué de Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du SNPDEN-Unsa (principal syndicat des personnels de direction). Celui-ci abonde, dévoilant du même coup la stratégie mise en œuvre : « C’est un sujet qui peut maintenant passer… C’est un ­message qui peut être accepté par les enseignants. » Continuer la lecture de Éducation. Blanquer signe la fin du bac national

À Lyon, les fachos attaquent les supporters des Bleus

Pendant le match France-Suisse, des groupes d’extrême droite s’en sont pris à des personnes qu’ils ont traitées de « singes ».

Tous derrière les bleus ? Pas si sûr… Mardi 28 juin, en pleine prolongation du 8e de finale du championnat d’Europe de foot entre la France et la Suisse, une rixe a éclaté rue Mercière, dans le 2e arrondissement de Lyon. Une attaque revendiquée par des groupes d’extrême droite. Le nom de l’opération « Lyon hooligans vs monkeys » (les hooligans lyonnais contre les singes) ne laisse que peu de doutes sur l’objectif de ces groupuscules.

Cette fois, l’extrême droite a frappé sur la presqu’île de Lyon, à deux pas de la place Bellecour. D’ordinaire, concentrés dans le Vieux Lyon au pied de la colline de Fourvière, ces groupuscules violents ne s’aventurent en dehors que pour vandaliser des lieux emblématiques de la gauche, tels que le local du PCF à la Croix-Rousse ou la librairie anarchiste la Plume noire.

Un nouveau cap a donc été franchi à l’occasion de ce match de l’équipe de France. Rien d’étonnant après la série de polémiques plus réacs les unes que les autres alimentées par l’extrême droite, avant même le début de la compétition. Du retour de Karim Benzema chez les Bleus à la chanson de Youssoupha annonçant la sélection française, le RN, Cnews et autres ont cherché à diviser les Français et à les éloigner des Bleus. Une pression qui a poussé les joueurs de l’équipe de France à ne pas poser un genou au sol en hommage à toutes les victimes du racisme. Comble de l’ironie, quand, interrogée sur la loi contre les LGBT en Hongrie et la polémique qu’elle a suscitée durant cet Euro, Marine Le Pen répond : « Laisser le sport en dehors de la politique. »

En tout cas, les victimes de ce raid, qui doivent en plus digérer l’élimination des Bleus, pourront se consoler avec la performance de Karim Benzema. Avec un intervalle de 106 secondes entre ses deux buts, le natif de Lyon a inscrit le doublé le plus rapide de l’histoire de l’Euro, pour le plus grand malheur de l’extrême droite.

Second tour des élections départementales et régionales Déclaration nationale du PCF

Les résultats du second tour des élections régionales et départementales restent marqués par une abstention historique, confirmant ainsi la profondeur de la crise de représentation et des institutions qui asphyxie la démocratie dans notre pays.

 

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Les électrices et électeurs ont ainsi de nouveau exprimé massivement qu’ils ne sentaient pas prises en compte leurs préoccupations et leurs aspirations et qu’ils pensaient que le vote à ces scrutins ne changerait rien à leur vie quotidienne.

Cet effondrement démocratique mobilise les communistes pour résister à la soumission du pouvoir exécutif au capital et pour placer au cœur du débat politique les réponses aux besoins fondamentaux de nos concitoyennes et concitoyens. Il est urgent de promouvoir une nouvelle démocratie, avec de nouveaux pouvoirs et de nouvelles institutions, afin que les citoyen·ne·s et les salarié·e·s puissent se faire entendre.

L’échec de la République en marche est encore amplifié par rapport au premier tour. La politique du pouvoir exécutif est clairement sanctionnée.

Le pouvoir doit entendre le message des Français·es et renoncer à ses réformes de régression sociale. Continuer la lecture de Second tour des élections départementales et régionales Déclaration nationale du PCF

Elections: Une démocratie malade?

A entendre les cris d’orfraies des commentateurs politiques des matinales au lendemain de ce 2ème tour, nous pourrions légitimement nous interroger sur l’unanimité de leurs propos qu nous  pourrions ainsi résumer:

  • les électeurs boudent les urnes car ce n’est pas une élection nationale (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • le RN s’effondre mais nous ne saurons jamais combien d’élus ils perdent (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La REM n’arrive pas à s’implanter localement (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La FI a perdu, mais on ne parle des communistes que pour citer la perte du Val de Marne (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La droite a trop de prétendants (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)

Et derrière cette langue de bois politique, rien sur le basculement de La Réunion qui sera dirigée par une ancienne députée communiste, rien sur le nombre important de cantons conquis par les communistes associés ou non avec d’autres forces de gauche, rien sur le quasi-doublement du nombre de conseillers régionaux communistes, rien…

La surdité et l’aveuglement des médias, y compris locaux, sur les réalités de ce scrutin laissent pantois et leurs servants plumitifs en sont des détracteurs zélés. Nous vous invitons cependant à y regarder de plus près.

Le choix des communistes de porter la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle s’est accompagné de la désignation partout en France de candidatures communistes aux Départementales et aux Régionales avec la conviction que le PCF ne devait plus s’effacer. Pari gagné et avec cette abstention record, nous pouvions craindre que l’électorat populaire ou traditionnellement le notre ne serait pas aux rendez-vous.

Ce ne fut pas le cas si l’on en croit le nombre de voix enregistrées dés le 1er tour et les augmentations sensibles en voix pour le 2nd.

En effet, chaque fois qu’un binôme communiste a été en situation de ballotage favorable ou pas, son score a progressé et même il est sorti vainqueur à bien des reprises, surtout face à la droite et au RN (quand ils n’étaient pas ensemble). En l’absence de leur présence au 2nd tour, les électeurs qui avaient choisi les communistes au 1er ont participé à faire battre la droite et le RN et pour autant nous ne pourrions parler de discipline républicaine. C’est bien le retour d’un électorat conscient, ancré dans des valeurs de gauche qui avec des candidats identifiés et identifiables sans ambiguïtés ni manœuvres politiciennes, a porté le vote communiste comme se fut le cas à Castelsarrasin (la progression du candidat fasse au LR/RN est quasi identique au nombre de voix du binome PCF du 1er tour) et dans bon nombre de cantons en Tarn et Garonne. Les portes à portes, les tractages, les contacts avec des militants déterminés ont conforté les choix de beaucoup, parfois mieux qu’au travers des réseaux sociaux (qui restent incontournables).

Mieux, dans nos villages et dans certains quartiers, cela signifie le retour de cet électorat vers des valeurs de gauche chèrement défendues.

Mieux, le combat mené par les communistes contre le RN, partout est reconnu et validé par ce vote, amplifié par le fait que les communistes sont en première ligne et ce ne sont pas les résultats de Moissac qui diront le contraire ou là, plus qu’ailleurs, l’absence d’une opposition unie et claire, débarrassée des cuisines internes aurait permis de battre Lopez et sa clique. Autant fallait-il en, avoir la volonté. Le glissement vers le centre et la droite a laissé là, une grande partie de l’électorat de gauche démuni et sans possibilité de s’exprimer dans les isoloirs.

Le temps des responsabilités est venu, le temps d’une nouvelle construction aussi!

A l’analyse plus fine des résultats, on détecte une vraie corrélation entre le vote aux départementales et aux régionales. C’est le cas pour la ville sous préfecture ou l’appel des communistes à battre la droite et l’extrême droite trouve écho dans les presque 500 voix de plus obtenues par la liste Delga. Car ce ne sont pas les 2 apparitions furtives de l’équipe de Campagne qui n’a eu de cesse d’éviter les militants communistes locaux qui peuvent expliquer ce score sans appel, mais bien la conviction et le travail de la section PCF pour garantir l’élection d’un conseiller régional sous nos couleurs: Rodolphe Portolés.

Enfin, comment ne pas s’interroger une fois de plus sur une abstention massive qui dessert la démocratie et fragilise les indispensables processus électoraux. Absence de visibilité, incompréhension du type de scrutin, doute sur le rôle de ces élus et des conséquences sur le quotidien.. Il y a beaucoup de cela et il y a aussi des confusions savamment entretenues dans les professions de foi diffusées a chacun: mettre du sécuritaire, parler de sévérité pour le RSA, confondre nécessaire santé pour tous et annonce d’embauche de médecins, parler MDPH et ne pas défendre l’APAH à l’assemblée nationale…. Bref, une absence de clarté préjudiciable et peu porteuse d’une envie de s’exprimer avec un bulletin de vote.Et un vote des jeunes très timoré, cela est inquiétant pour l’avenir.

Il est  temps de refonder notre constitution!

Il est grand temps en effet de revoir nos institutions, notre modèle électoral centré sur les présidentielles qui éloigne les électeurs des sujets de fond. Le capitalisme se satisfait à n’en pas douter de cette situation car il n’a pas intérêt à une large expression du peuple et des travailleurs sur leur devenir. Le jeu entre Macron et Le Pen sert les intérêts de la finance et remettre à plat notre constitution serait pour le coup un outil anticapitaliste. Une 6ème constitution intégrant la proportionnelle à tous les niveaux, la validation d’un vote blanc (voire d’une obligation de vote), la non présidentialisation du pouvoir avec renforcement des chambres représentatives, voilà une solution pour répondre à cette crise démocratique. L’expression populaire ne doit pas être l’absence de vote, le refus d’aller voter. Notre démocratie est malade, soignons la!

Pour y remédier, continuons à faire le lien entre les luttes et les batailles que nous menons au quotidien pour les salaires, contre la casse des services publics, pour de meilleures retraites, pour des conditions de travail dignes, pour le respect des hommes et des femmes et de leur environnement… Pour plus de social, plus de solidarité et plus d’écologie!

Désormais dans le Tarn et Garonne, nous aurons à nos côtés un conseiller régional PCF pour nous y aider au quotidien.

Maximilien Reynès-Dupleix


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Abstention. Une grève civique qui dit la rupture démocratique

 

Signe de la crise de la Ve République, ce 1er tour des élections régionales et départementales a été frappé par une abstention de 66,7 %. Un taux record qui témoigne pourtant moins d’un désintérêt pour la politique que du rejet des orientations à l’œuvre. Analyse et résultats.

e Bérézina démocratique. Une désertion électorale. Une forme de sécession civique. Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la désaffection historique qui a frappé les urnes le dimanche 20 juin. Sur 47,7 millions d’électeurs appelés à voter au premier tour des régionales et départementales, seuls 15 millions se sont déplacés. Plus de 32 millions sont restés chez eux ! Un chiffre à donner le vertige. En définitive, 66,7 % des Français en âge de voter ont estimé qu’il était inutile d’aller choisir un bulletin. Du jamais-vu sous la Ve République pour des élections territoriales.

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Votez et faite voter

Castelsarrasin: Les communistes encore sur le pont!

Ils étaient encore plusieurs mobilisés sur le marché de Castelsarrasin, l’arme au pied prêts à convaincre les électeurs qui ont voté pour le binôme communiste (Tricottet/Reynès-Dupleix) aux départementales de se déplacer à nouveau pour d’une part, battre la droite alliée avec l’extrême droite sur le canton de Castelsarrasin et surtout permettre à la Liste DELGA de valider une large victoire au 2ème tour. L’enjeu étant que les communistes puissent retrouver un siège de conseiller régional (perdu depuis 2 mandats).

Ils en ont profité pour remercier les électeurs de vive voix pour ce 1er tour historique!

Une ambiance sereine et déterminée même en l’absence de Maximilien Reynès-Dupleix, retenu par ses obligations syndicales en CHSCT de l’éducation nationale toute la matinée à Montauban. Que l’équipe Delga n’ait pas pris le temps de les saluer et de discuter un peu, importait peu finalement car le travail de conviction effectué par les militants portent déjà ses fruits.

Par ailleurs, un courrier a été remis en main propre aux maires des communes du canton pour les remercier de l’accueil chaleureux fait aux délégués de liste et a nos candidats tant le jour du vote que les semaines qui ont précédées.

Loin des polémiques et du visage haineux affichés par la droite locale et ses sbires RN venus de Moissac pour prêter main-forte au candidat Angles en pleine déshérence (A noter la présence de M. Viallon bras dessus, bras dessous avec M. Angles sur le marché), ce sont donc des communistes qui restent à l’offensive et qui s’activent déjà sur les futurs combats à mener avec les travailleurs, les jeunes.

Car à n’en pas douter il reste des batailles à mener au cotés de nos futurs élus régionaux …

 

 

Handicap : Des progrès « inédits » mais pas perçus par le terrain… In Caf. Péda.

« On a des progrès inédits. Mais sur le terrain, la perception de certaines situations reste mitigée ». Présentant le 23 juin son rapport sur la mise en oeuvre des recommandations de la commission d’enquête sur l’inclusion des élèves handicapés dans l’école et l’université, la députée Jacqueline Dubois (LREM) a vanté les progrès faits mais sans cacher tout ce qui va mal. Et ce qui va mal c’est le terrain, qu’il s’agisse du statut des AESH, de leur gestion, des places en ULIS ou de la prise en compte des élèves handicapés pour la DHG ou pour le travail des enseignants. L’écart est manifeste entre les intentions déclarées, les textes et leur application concrète. Cerise sur la gâteau : faute de professionnaliser les AESH, la député LREM Cécile Rilhac propose de leur confier le suivi des enfants ayant des problématiques familiales et sociales…

16 ans après la loi de 2005

Sans aucun doute l’école inclusive c’est la passion de Jacqueline Dubois. Ancienne professeure spécialisée, elle a présidé la commission d’enquête sur l’inclusion des élèves handicapés 14 ans après la loi de 2005 qui a donné lieu au rapport de Sébastien Jumel (PCF) en 2019. Ce 23 juin 2021, il s’agit de voir quelles propositions du rapport Jumel sont réellement appliquées deux ans plus tard. Continuer la lecture de Handicap : Des progrès « inédits » mais pas perçus par le terrain… In Caf. Péda.

PCF: Communiqué National, communiqués PCF82 pour les départementales et régionales (+ Adhésion)

Déclaration à l’issue du premier tour des régionales et départementales

Le PCF tient d’abord à remercier l’ensemble des électrices et électeurs qui ont voté pour nos candidates et candidats et les listes dans lesquelles nous étions engagés aux élections régionales et départementales.

Les premières estimations connues à cette heure des résultats du premier tour de ces élections confirment la gravité de la situation démocratique du pays et le rejet par les Français·e·s du scénario d’une hégémonie du Rassemblement national et de La République en marche que le pouvoir exécutif, relayé par de nombreux médias, a voulu imposer. Et, nationalement, le total des scores des listes de gauche et écologistes est plus important que celui de la droite.

La participation à ces scrutins atteint le plus bas niveau de ces dernières décennies. Une crise majeure de la représentation politique se confirme ce soir dans notre pays. Les électrices et électeurs ont ainsi de nouveau exprimé massivement qu’ils ne sentaient pas prises en compte leurs préoccupations et leurs aspirations et qu’ils pensaient que le vote à ces scrutins ne changerait rien à leur vie quotidienne.

Cet effondrement démocratique mobilise les communistes pour résister à la soumission du pouvoir exécutif au capital et pour placer au cœur du débat politique les réponses aux besoins fondamentaux de nos concitoyennes et concitoyens.

Le PCF appelle à un sursaut démocratique, à la mobilisation la plus large possible pour le second tour du scrutin qui sera décisif pour la vie de nos concitoyen·ne·s.

Avec son gouvernement, le président de la République, qui s’est directement impliqué dans la campagne électorale durant ces derniers jours, porte une lourde responsabilité dans l’état politique du pays. Et l’échec des listes de « La République en marche » est retentissant.

Leur action dégrade la vie quotidienne de l’immense majorité des Françaises et des Français. Ils auront tout mis en œuvre pour minimiser les enjeux des scrutins et affaiblir les conditions de l’expression démocratique des listes et des candidat·e·s en campagne. En témoigne la dévalorisation organisée de ces scrutins marqués par de nombreux manquements dans l’acheminement du matériel électoral au domicile des électrices et électeurs.

La droite réalise des scores importants qui la place en position de l’emporter dans de nombreux cantons et plusieurs régions du pays. Au regard des politiques menées par ses élu·e·s lors de ce mandat, cela conduirait à de nouveaux reculs des politiques sociales et à une casse amplifiée des services publics qui peuvent être mis en échec par une mobilisation forte pour la gauche dimanche prochain.

Le rassemblement national obtient des scores inférieurs à ceux obtenus en 2015 alors même qu’il aura bénéficié ces dernières semaines d’une sur-exposition médiatique et de surenchères démagogiques de la part du pouvoir exécutif destinées à préparer la future campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.

Les communistes sont plus que jamais mobilisés contre la menace que représente ce parti d’extrême droite pour les principes de liberté, d’égalité et de fraternité de notre République.

C’est pourquoi, le PCF appelle à la mobilisation la plus large pour faire barrage au second tour au Rassemblement national dans les régions et cantons où il est en position de l’emporter. Le 27 juin, il peut et doit être battu.

Les listes de rassemblement et les candidatures dans lesquelles les communistes étaient engagés avec de nombreuses forces de gauche et écologistes se sont pour leur part efforcées d’ouvrir un autre chemin pour des politiques de progrès social, écologique et démocratique.

Dans plusieurs régions et cantons du pays, ces listes, ces candidat·e·s, réalisent des scores importants et peuvent l’emporter dimanche prochain.

Battre la droite, empêcher l’extrême droite de conquérir des régions, conserver à la gauche les régions et départements qu’elle dirige, conquérir de nouveaux départements, permettre l’élection du plus grand nombre de conseiller·e·s régionaux·ales et départementaux·ales de gauche, et parmi eux le maximum de candidates et candidats communistes, est un enjeu décisif pour l’avenir. C’est aussi contribuer à la construction de nouvelles majorités de gauche toujours plus en prise avec les luttes, proche de nos concitoyen·ne·s, agissant au quotidien pour répondre à leurs attentes.

Pour le second tour des départementales, le PCF appelle donc à voter en faveur des candidatures de gauche les mieux placées à l’issue du premier tour. Aux régionales, le PCF appelle à construire des listes qui rassemblent les différentes listes de gauche et écologistes présentes au premier tour.

Le peuple est en demande d’une alternative pour sortir de l’impasse actuelle et relever le défi des jours heureux. Il est urgent de placer l’humain et la planète au cœur de tous les choix politiques. C’est le sens des propositions communistes que nous mettons en débat avec l’objectif de construire le rassemblement populaire le plus large possible pour gagner de nouvelles avancées.

Paris, le 20.06.2021

Parti communiste français.


ÉLECTIONS RÉGIONALES – 2ème TOUR

COMMUNIQUE DU PCF 82

AMPLIFIONS ENCORE LA VICTOIRE DE LA GAUCHE EN OCCITANIE

En rassemblant 39,62 % des voix lors du 1er tour des élections régionales, la liste « l’Occitanie en commun » conduite par Carole DELGA, présidente sortante, arrive largement en tête du scrutin sur l’ensemble du territoire.

Il est incontestable que les électrices et les électeurs ont exprimé un avis très positif sur le bilan du conseil régional sortant, bilan auquel les élus communistes ont apporté une contribution positive et constructive sur des dossiers comme la santé et les centres de santé, les solidarités ou encore les transports.

La liste du Tarn et Garonne obtient 37,40 % et se place là aussi en tête pour notre département.

Il nous appartient maintenant d’amplifier le résultat obtenu par la gauche afin qu’au soir du deuxième tour aucune voix n’ait manqué.

La victoire de la liste l’Occitanie en Commun doit être sans appel face à l’extrême droite.

Les communistes mettront tout en œuvre et appellent à la mobilisation de toutes et tous pour voter et faire voter la liste menée par Carole DELGA dimanche prochain.

Montauban, le 22 juin 2021

Fédération du PCF

Fédération du PCF


Elections Départementales des 20 et 27 juin 2021

Communiqué du PCF82

FAIRE BARRAGE à la DROITE et à l’EXTRÊME DROITE

Le PCF 82 regrette la forte abstention constatée lors des élections de dimanche dernier. Cela est un véritable problème pour notre démocratie.

Nous remercions l’ensemble des électeurs qui nous ont apporté leurs suffrages. Avec une augmentation conséquente du nombre de voix et des pourcentages à deux chiffres dans de nombreux villages, le parti communiste progresse fortement sur les 6 cantons où il était présent seul et sur les 2 cantons où il était en binôme avec des forces progressistes. C’est un résultat encourageant pour l’avenir de notre territoire.

Nos candidats ont porté des propositions pour un département social, solidaire et écologique. Nos électeurs et l’ensemble des citoyens peuvent compter sur les communistes qui seront toujours à leurs côtés pour défendre les services publics, lutter contre les inégalités et faire reculer les politiques d’austérité imposées à notre peuple. Nous serons toujours de ceux qui combattront la droite, l’extrême droite, le diktat de la finance et des forces de l’argent. L’humain et la planète d’abord sont notre boussole.

Nous appelons aujourd’hui comme hier, fidèle à nos valeurs, à faire barrage à la droite et l’extrême droite lors du second tour, le 27 juin prochain.

Fédération du PCF


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Castelsarrasin: communiqué du 1er tour (PCF)

Castelsarrasin le 20 juin 2021

Communiqué 1er tour

   

Avec 11,04 % des suffrages exprimés, le Binôme présenté par le PCF et soutenu par GDS et Ensemble a fait un score remarquable en étant le seul à progresser en nombre de voix dans une élection à l’abstention généralisée.

Nous remercions les électeurs et électrices qui dans un contexte difficile ont sauvé l’honneur de la gauche. Dans le canton de Castelsarrasin, ces élections permettent à la gauche, portée par des candidats communistes et syndicalistes, de redonner espoir à tous ceux qui se désespèrent de voir grandir l’influence des idées du Rassemblement National.

Pour autant rien n’est acquis et nous appelons d’ores et déjà à battre la droite et l’extrême droite réunies en les empêchant d’accéder à l’assemblée départementale, comme nous n’avons eu de cesse de le faire au cours de cette campagne.

Même éliminés, nous continuerons à porter les luttes des travailleurs dans les entreprises, les services publics. Nous lutterons aux cotés de tous pour l’école, pour préserver notre Hôpital, pour une santé de proximité, pour le droit à une retraite décente, pour le maintien d’une agriculture familiale, pour la préservation de notre environnement et de ses ressources.

Les communistes agiront avec vous, lutterons à vos côtés, solidaires pour plus de justice sociale.

 

Pour un Tarn et Garonne Social, Solidaire et Ecologiste, Per far un Tarn-e-Garòna social, solidari e ecologista,

Pour Alexandra Tricottet, Marie Line Cavaillé et Pierre Mayanobe (Candidats et Remplaçants sur le canton de Castelsarrasin)

Maximilien Reynès-Dupleix