Moissac: quel est le montant des indemnités perçues par les élus municipaux? In DDM

NDLR de MAC: nous reprenons un article très bien documenté de la DDM en soulignant une fois encore que M. Lopez n’invente rien. Il applique la méthode de Beaucaire qui consiste à « virer » ou « laisser partir » les cadres territoriaux (Catégories A & B), les remplacer par des catégories C et renforcer son pouvoir sur l’équipe municipale en les faisant travailler sur des taches dévolues à des fonctionnaires. Ainsi, il peut se prévaloir d’une masse salariales en baisse, des effectifs stables et des élus-es mieux indemnisés-es qui lui sont donc redevables. Lire ici : Moissac: son avenir se dessine à Beaucaire… Et saluons au passage la pugnacité des élus-es de TEMS! CQFD

 

l’essentiel Lors du conseil municipal de lundi, les échanges sur les indemnités des élus moissagais ont remis en lumière la décision du maire RN Romain Lopez d’augmenter singulièrement le salaire du maire.

Lundi soir, le vote sur la réactualisation du tableau des indemnités des élus a ravivé les tensions qui opposent majorité et opposition sur le sujet. Cette délibération, qui n’était qu’une pure formalité administrative dans le cadre du remaniement des adjoints au maire suite à l’éviction de Pierre Puchouau, a remis en lumière le montant majoré perçu par l’équipe du maire RN Romain Lopez qui assure être « transparent sur le sujet ». Continuer la lecture de Moissac: quel est le montant des indemnités perçues par les élus municipaux? In DDM

Police : influenceurs, les nouvelles voix de la droite dure

Bons clients des plateaux télé ou figures d’influence sur les réseaux sociaux, une poignée de fonctionnaires de police s’est imposée dans le paysage médiatique, ces dernières années, pour diffuser un discours toujours plus sécuritaire.

De gauche à droite, Rida, Abdoulaye Kanté, Bruno Attal, Andy Cops et Linda Kebbab.

De gauche à droite, Rida, Abdoulaye Kanté, Bruno Attal, Andy Cops et Linda Kebbab.
PHOTOPQR/LE PROGRES/MAXPPP – BN – Cyril Bitton

Ils ne sont pas toujours syndiqués, mais se sont imposés dans les médias, traditionnels ou sociaux, car ils en maîtrisent les codes. À l’heure où la fonction d’influenceur se décline dans tous les secteurs, la police n’échappe pas à la règle. Qu’ils soient des idéologues réactionnaires assumés ou prétendent faire de l’éducation populaire, ces policiers hyperconnectés sont suivis par des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes, et totalisent d’autant plus de vues.

Selon le journaliste David Dufresne, fondateur du média indépendant  auposte.fr, ce phénomène épouse celui de la société : la libéralisation de la parole. Oui, mais à quel prix ? Car, par manque de modération, ces flics 2.0 peuvent déployer des discours violents, voire une rhétorique conspirationniste qui fait écho à celle de l’extrême droite. « Aussi détestables soient-ils, ces contenus sont le thermomètre des convictions portées au sein de la police », explique encore David Dufresne. L’Humanité a tiré le portrait de cinq d’entre eux. Continuer la lecture de Police : influenceurs, les nouvelles voix de la droite dure

Moissac : toute honte bue (Communiqué PCF Castel/Moissac/Pays de Serres)

Lopez est reçu ce jour à l’Elysée parmi plus de 200 édiles locaux à l’invitation du président de la République qui tient là une opération de communication en or au lendemain des émeutes et exactions qui ont eu lieu partout en France.

Toute honte bue, le maire de Moissac se mêle à la foule des élus-es atteints par les violences de toutes sortes en essayant de faire oublier que depuis son accession à la mairie, il n’a eu de cesse de pratiquer une politique de fracture en opposant les quartiers et les communautés entre eux.

Pire, il a empêché MCV (Moissac Culture Vibration) d’exister, une association qui faisait le lien entre culture, patrimoine et citoyens-nes ; il a supprimé MAJ (Moissac Animation Jeunesse), seule association de loisirs pour les jeunes ; il a vidé l’action du CCAS de ses principes de solidarité, coupé les liens avec les populations les plus démunies et s’en prend désormais à Escale Confluence; il a annoncé son intention d’en finir avec l’OMS (Office Municipal des Sports) pour entamer un tri clientéliste auprès des clubs après la déstructuration du service des sports de la mairie.

Toute honte bue, M. Lopez n’en finit pas de flatter son électorat !

Pour parfaire le tout, il y a quelques semaines il remettait en cause les objectifs de la politique de la ville à Moissac, au prétexte d’un favoritisme des populations issues de l’immigration. Les autorités de l’état (Préfecture, Education Nationale…) ont été obligées de rappeler à M. Lopez les enjeux et la manne financière qu’il risquait de voir disparaitre…

Reçu ce 4 juillet par un président qui n’a eu de cesse de favoriser la casse sociale (Retraite, non augmentation du SMIC des salaires et des pensions…), il y a là des convergences qui ne disent pas leurs noms.

Il est temps que les citoyens-nes reprennent en main leur vie dans la cité Uvale. Ils ne peuvent se satisfaire d’un maire qui parade aux frais du contribuables, s’agite médiatiquement et s’inscrit dans une extrême droite révisionniste et démagogue.

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section PCF Castel/Moissac/Pays de serres        

 

Moissac: Lettre ouverte au préfet (PCF Castel/Moissac/Pays de Serres) + pétition + communiqué

A la suite des propos ignominieux tenus par M. Lopez lors des dernières cérémonies de commémoration, les communistes, les progressistes, les citoyens-es s’adressent à M. le Préfet.

lettre ouverte au préfet propos de M Lopez

Castelsarrasin le 9 juin 2023

à Vincent Roberti, préfet du Tarn et Garonne,

à Arnaud Sorge, sous-préfet de l’arrondissement de Castelsarrasin,

Objet : lettre ouverte concernant les propos tenus à Moissac lors des commémorations

Monsieur le Préfet,

En l’espace d’un mois, lors de deux cérémonies officielles de commémoration dans la ville de Moissac, nous avons assisté à des discours porteurs d’un révisionnisme de mauvais aloi à l’heure où la République se doit d’afficher son unité dans le monde anxiogène qui est le nôtre.

En effet, profitant de la tribune qui lui est de droit, en présidant les cérémonies du 8 mai, « commémoration de la victoire de 1945 » et le 8 juin, en « hommage aux morts pour la France en Indochine », le maire de Moissac M. Lopez a tenu des propos inquiétants en présence des autorités préfectorales et de l’ensemble des élus-es et citoyens-nes présents.

Nous voulons vous faire part de notre vive protestation et nous nous élevons contre ce discours qui consiste à falsifier l’histoire en énonçant le 8 mai que « les nationalistes, royalistes et catholiques ont été les premiers résistants » dans la ville des Justes qui a tant fait pour sauver des griffes vichystes des centaines d’enfants juifs, qui a abondé les maquis de Dolmayrac, du Corps Franc Pommiès et d’autres, en hommes et femmes qui se sont sacrifiés contre l’envahisseur allemand, qui ont subi pendaisons et assassinats par les hordes nazies…

Nous voulons également vous faire part de notre vive protestation quant à la récidive de M. Lopez lors de la commémoration d’hier, ce jeudi 8 juin, ou le discours prononcé avait tous les accents d’une diatribe aux relents fascisants en falsifiant l’histoire à coup de qualificatifs reprenant les thèses de l’œuvre civilisationnelle de la France dans le Pacifique, parlant de « phare hexagonal qui éclaire le monde par ses philosophies classique et humaniste », mais aussi glorifiant « Ses héros, à l’image du général de Lattre de Tassigny, s’engageaient avec l’esprit du missionnaire. » et se poursuivant par l’utilisation de termes tels que « croisade » , « une croisade face à la barbarie communiste ; une croisade dont la foi en l’universelle France a transcendé ces paras, ces légionnaires ».

Ce violent pamphlet exprimé en public par un représentant de la nation et sorti tout droit des cercles soraliens et révisionnistes les plus obscurs se poursuivait par les mots « d’Union Française » et spécifiait qu’il fallait célébrer « auprès des jeunes nos éclatantes victoires, qu’elles furent royales, impériales ou républicaines, nous devons rappeler l’œuvre positive de la plus Grande France, qu’elle fut spirituelle, philosophique ou matérielle. » en référence à l’occident chrétien.

Lopez a terminé son discours par un vibrant « le déshonneur s’abattrait sur nous si nos œuvres politiques avaient pour résultante l’ensevelissement de la plus belle des œuvres, l’œuvre française pour laquelle ils donnèrent leur vie. Vive nos paras et nos légionnaires, vive la mémoire de la plus Grande France, Vive notre civilisation, Vive la France !» sans que quiconque ne semble trouver à y redire.

Vous comprendrez Monsieur le Préfet, combien à la lecture de ces mots, nous soyons très inquiets de cette dangereuse et manipulatoire dérive.

Nous savons que ce type de discours avait lieu mais jusqu’à présent ils restaient confinés dans les réunions privées, apparaissaient dans quelques livres sulfureux prisés des mouvances identitaires, des groupes fascistes et néo-nazis. Aujourd’hui, il est insupportable qu’il s’étale sur la place publique porté par un maire lors de cérémonies officielles. Les « Morts pour la France », engagés par devoir plus que par goût méritent l’hommage apaisé de la Nation et ne peuvent servir de caution à des thèses nationalistes qui en d’autres temps ont fait basculer le monde dans l’horreur de guerres mondiales.

Après les affichages demandant la révision du procès de Pétain qui ont fleuri sur les panneaux « libres » de la ville, les tracts contre les populations immigrées responsables de tous les maux, les affiches vichystes, la présence d’identitaires, les discours de M. Lopez sont de nature à troubler l’ordre Républicain, à alimenter les ressentiments et sont dangereux pour la pérennité des valeurs de la République.

Au nom des communistes, des démocrates, des progressistes et des citoyens-nes de notre territoire, nous demandons le respect de notre devise républicaine :  Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité.

Dans l’attente de vous lire, recevez M. le Préfet, l’expression de notre engagement républicain.

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire du PCF Castel/Moissac/Pays de Serres        


Lettre pétition citoyenne: « pour le respect des hommages républicains à Moissac »

Monsieur le préfet du Tarn et Garonne,

Monsieur le sous-préfet de l’arrondissement de Castelsarrasin,

Nous, citoyens moissagais et moissagais de coeur, attachés aux valeurs républicaines de notre pays, souhaitons, par la présente, vous informer de notre indignation face aux  discours tenus par le maire de Moissac lors des commémorations républicaines.

 Le 8 mai 2023 à l’occasion de la commémoration de la victoire du 8 mai 1945, le maire de Moissac a tenu des propos révisionnistes dans lesquels il a nié le rôle des communistes dans la résistance, tout en s’abstenant de condamner le nazisme et en imputant les lourdes pertes humaines de cette guerre aux « progrès scientifiques du 19ème siècle ».

Le 8 juin 2023 à l’occasion de l’hommage rendu aux Morts pour la France en Indochine, le maire de Moissac a réécrit l’histoire. Il a transformé l’élan d’émancipation d’un peuple en une manipulation politique à l’occasion d’un discours belliqueux, sans manifester la compassion due aux victimes civiles de cette guerre. Ce discours a été publié sur les réseaux sociaux de la commune :  https://www.moissac.fr/actualites/hommage-aux-morts-pour-la-france-en-indochine/

Ces commémorations républicaines sont devenues une tribune politique guerrière et partisane pour le maire de Moissac et ne permettent plus aux citoyens de partager, nombreux, ces temps de mémoire collective. Nous tenions à vous signaler notre inquiétude et souhaitons que ces cérémonies républicaines, auxquelles vous assistez monsieur le sous-préfet, respectent l’hommage aux victimes et l’histoire de notre pays.

Veuillez agréer, monsieur le préfet et monsieur le sous préfet, l’expression de nos respectueuses salutations.

signature de la Lettre pétition citoyenne


communiqués PCF82 et PS

Communiqué du PCF82 suit aux propos scandaleux du maire de Moissac et réaction des communistes de la section de Castel/Moissac qui interpellent le Préfet de Tarn-et-Garonne
Aucune description de photo disponible.Le Jeudi 8 juin, au cours de l’hommage rendu aux Morts pour la France en Indochine, M. Lopez Maire de Moissac a tenu des propos tout droit sortis des pires discours néocolonialistes de ces prédécesseurs de l’extrême droite tels Le Pen ou Soral…
C’est la 2ème fois, après le 8 mai dernier, qu’il utilise des commémorations officielles pour tenter de réécrire l’histoire mettant en avant la grandeur civilisationnelle de la France, parlant « d’Œuvre Française, d’éclatantes victoires royales, impériales ou républicaines », fustigeant l’ennemi rouge lors de ces discours belliqueux dans lesquels il occulte sciemment les victimes civiles et l’élan d’émancipation des peuples face au colonialisme.
Nous condamnons avec fermeté ces propos révisionnistes qui sont indignes d’un élu de la Nation.
Nous interpellons M. le Préfet, garant de nos institutions pour que cessent ces diatribes haineuses et que soit garanti la devise républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité et Laicité.
Montauban le 10 juin 2023
PCF82

Aucune description disponible.

 

Jean Louis Demeurs, une stèle pour une mémoire restaurée

Devant l’auberge du Belvédère, les cendres de J.L. Demeurs ont été épandues en 1992 mais la stèle méritait une remise en état depuis de longues années. C’est chose faite !

Et en présence de M. le Sous-préfet, du maire de Montagudet, de porte drapeaux et sous l’égide conjointe des anciens combattants avec M. Robert Delbés et du souvenir Français avec M. Laurent Robène, la cérémonie fut à la fois simple et empreinte de solennité et de souvenirs. Maximilien Reynès-Dupleix accompagné de Mme et M. Veyres représentait le parti communiste français. Nous notions la présence d’Estelle Hemmami, et de nombreux représentants locaux d’anciens combattants.

M. Robène a rappelé la génèse de ce monument et la participation du PCF à sa réfection. Quand à Robert Delbés, il fut brillant comme à son habitude, rappelant l’engagement de JL Demeurs au service des autres dés le début dans la résistance jusqu’à la libération. Non sans humour, M. Delbès a fustigé ces « patriotes vichystes » qui ont fait la chasse aux communistes, aux progressistes et aux francs-maçons partout bien avant que les nazis ne déferlent sur nos contrées saluant le courage et l’abnégation des soldats de l’ombre.

Maximilien Reynès-Dupleix a quant à lui donné le sens de l’engagement de l’instituteur, de l’élu Demeurs au service de Moissac, de ses enfants aux côtés des maires Rigal et Nunzi. Puis en présence de M. Lopez, il a rappelé les dangers du révisionnisme ambiant, spécifiant que l’on ne pouvait réécrire l’histoire à sa guise. A l’heure où les tenants des thèses extrémistes, les factieux s’affichent dans les rues avec des insignes nazis, à l’heure où ils s’en prennent aux élus de la République comme à Montjoi, il était salutaire de spécifier que JL Demeurs et ses compagnons avait lutté, souvent au prix de leur vie pour les valeurs de la république.

Le sous-préfet terminait la prise de parole insistant sur le devoir de mémoire, le besoin de construire l’avenir en tenant compte du passé.

Les gerbes déposées, le salut aux armes et la marseillaise à capela ont conclu ce moment émouvant sur le causse Lauzertin avant un échange autour d’un verre.

Montjoi, la démocratie en danger… Soutien du PCF!

Communiqué

La fédération PCF DU Tarn et Garonne soutient le maire de Montjoi, petite commune de notre département, et condamne les exactions dont il est victime. Il est intolérable que les élus quel qu’il soit, soit menacé, injurié, soit porté au pilori sur les réseaux sociaux, et vive ainsi dans l’angoisse d’être agressé à tout moment.

Ces pratiques, qui nous rappellent les heures noires de l’histoire notre pays, reviennent dans nos contrées. Il s’agit bien d’agissements inqualifiables de groupes factieux d’extrême droite qui se propagent sur nos territoires. Il faut non seulement condamner ces pratiques, mais les dénoncer publiquement, car l’ordre républicain est en danger, la démocratie est en danger. Le PCF a toujours combattu ces idées nauséabondes et sera toujours en première ligne pour faire barrage à ces procédés fallacieux.

Le PCF 82 témoigne ainsi sa solidarité à toutes les victimes de la bête immonde ! Rangez vos chemises brunes, messieurs les fauteurs de trouble. La République vous rattrapera tôt ou tard !

Montauban le 2 juin 2023

 


Lire aussi:

Des YouTubeurs d’extrême droite proposent des formations à la guerre

Bastion Social, le mouvement néofasciste qui s’implante en France

Et dans le Tarn et Garonne:

Mort aux Juifs»: infiltration dans un camp d’été fasciste (dans le 82) in Slate

«Un dictateur, c’est un bon père de famille»: les leçons du maître Benedetti ( Episode II et Suite sur Slate.fr)

Maréchal nous voilà, l’endoctrinement en chantant

 

 

Lutte contre l’extrême droite : la Macronie a lâché l’affaire

Face aux néonazis qui défilent dans Paris comme dans l’affaire de l’agression du maire de Saint-Brevin, la Macronie se montre bien tiède face à l’extrême droite. Surtout quand on compare son attitude à l’agressivité qu’elle réserve à la gauche. Dans La Tête dans le flux, notre chroniqueur Cyprien Caddeo décrypte comment la majorité libérale contribue à désarmer l’opinion face au péril brun.

La tête dans le flux, c’est la chronique du service politique de l’Humanité.

M. Lopez a le révisionnisme RN en écharpe (PCF Castel/Moissac/Pays de serres)

Le discours de R. Lopez lors de la célébration du 8 mai 1945 rendant hommage aux « résistants de la 1ere heure » a choqué. L’article du Petit journal titrant « Moissac se souvient du sacrifice des héros de la Résistance » résume en quelques gros traits et photos la chose, les écharpes tricolores de la République Française bien en vue.

Les extraits choisis laissent peu de doute sur le but et la teneur du discours. Réduire la Résistance aux nationalistes, royalistes et catholiques traditionalistes est bien entendu une vue de l’esprit. Effectivement, certains ont été résistants, à titre individuel, le gros de leurs troupes s’étant massivement rallié au régime de Vichy et au projet d’une Europe nazie.

Que le RN révise l’histoire de la guerre de 39-45 n’est pas nouveau et on ne peut décidément rien attendre de mieux de sa part. Mentionner dans la même phrase « l’Allemagne éternelle » et « l’armée de l’ombre » qui l’a combattue montre bien à quel point ce discours est une fraude. « L’Allemagne éternelle » n’existe que dans l’esprit malade des nazis et reprendre à son compte cette expression quand on est censé rendre hommage à la Résistance montre à quel point ce discours porte la trace indélébile de ses accointances idéologiques. Il ne viendrait à l’esprit d’aucun résistant fut-il de droite ou catholique traditionaliste d’utiliser le terme d’« Allemagne éternelle » sans s’en distancier clairement. Le terme de « civilisation » qualifiant notre culture nationale fleure bon les discours de l’Action française, sans parler des « strates germaniques ou marxistes » … Ne se refait pas une virginité lexicale qui veut, quand bien même on se prétend diablement contemporain et finaud en optant pour un terme emprunté à la géologie…Quant à l’amalgame entre germanique et marxiste, il en rappelle un autre tristement célèbre. Je vous laisse deviner.

Toujours est-il que la présence de deux champs lexicaux contradictoires est si flagrante qu’elle prêterait à rire si les temps n’étaient pas si lourds de menaces. Ce qui frappe dans cette triste histoire est moins lié aux contrevérités historiques ou aux grands absents de cette commémoration qu’à la présence ostentatoire des écharpes tricolores ou du sous-préfet. Il est dorénavant clair que la politique nationale autorise non seulement tous les révisionnismes mais plus grave, qu’elle les prend également sous son aile. Le fascisme est historiquement la roue de secours du Capital, mais comme le disait Marx, « l’Histoire ne repasse pas les plats » et il n’est pas certain que cette roue de secours utilisée dans un proche avenir porte les stigmates habituels : une moustache ridicule ou un œil de verre.

Le combat contre le RN et ses représentants est bien une question de fond… 

Pour le PCF, Alexandra Tricottet

PCF Castelsarrasin/Moissac/Valence et Pays de Serres

 


Pour combattre le RN et ses idées nauséabondes, rejoignez le PCF

Retour

Votre message a été envoyé

Attention
Attention
Attention
Attention

Attention.

 

Victime d’un attentat d’extrême droite, abandonné par l’État, le maire de Saint-Brévin démissionne

NDLR de MAC: communiqué du PCF Saint-Brévin : Nous demandons en conséquence la dissolution immédiate de tous ces groupes d’extrême-droite violents

Après l’incendie criminel de sa maison en mars, par des militants fascistes mobilisés contre un projet de déplacement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile, Yannick Morez a décidé de démissionner de son mandat de maire et de quitter la ville, mercredi. Il n’a jamais reçu de protection policière ni le moindre soutien du ministre de l’Intérieur depuis cet attentat.

Dans une lettre postée sur les réseaux sociaux, le maire de Saint-Brévin dénonce l’inaction de l’Etat après l’incendie de sa maison.

Un stigmate effrayant du risque terroriste de l’extrême droite et du refus du gouvernement à le combattre. Yannick Morez est contraint de fuir la ville dont il est maire depuis 2017, un mois et demi après l’attentat dont il a été victime dans sa maison. À Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) le projet de déplacement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) près d’une école a suscité plusieurs manifestations de militants d’extrême droite s’y opposant, encore le 29 avril dernier. Des mobilisations peu suivies mais violentes. Le maire a ainsi été menacé de mort et, le 22 mars au matin, un cocktail molotov a été jeté devant sa maison, brûlant deux voitures et une partie de la bâtisse. Continuer la lecture de Victime d’un attentat d’extrême droite, abandonné par l’État, le maire de Saint-Brévin démissionne

Les encombrantes amitiés fascistes de Marine Le Pen

La cheffe du RN cherche à masquer ses liens avec des manifestants du défilé du 6 mai, à Paris, et divers militants adeptes du coup de poing et du nazisme. Ceux-ci sont pourtant nombreux, directs et tenaces.

Lionel Préau / Riva Press

Frédéric Chatillon passe aux menaces : « J’ai très envie de t’apprendre les bonnes manières », écrit-il sur Twitter, le 9 mai, au militant Raphaël Arnault. Le porte-parole de la Jeune Garde antifasciste vient alors de révéler l’identité du néonazi qui, le 6 mai à Paris, ouvrait la voie du terrifiant cortège d’extrême droite rendant hommage à Sébastien Deyzieu, membre d’un mouvement pétainiste, mort le 9 mai 1994. Frédéric Chatillon n’a guère apprécié que cette information soit mise sur la place publique, insultant Raphaël Arnault : « Le petit tapin du système, la gorge profonde, la poucave, la balance. »

L’auteur de ces injures est un vieil ami de Marine Le Pen, rencontrée sur les bancs de la fac de droit, à Assas, au début des années 1990. Lui est alors président du Groupe union défense (GUD), adepte du coup de poing avec ses troupes surnommées Waffen Assas et fête chaque année l’anniversaire d’Hitler… Continuer la lecture de Les encombrantes amitiés fascistes de Marine Le Pen