Donald Trump, du Capitole… à la Roche tarpéienne

L’histoire retiendra que celui qui voulait « rendre sa grandeur à l’Amérique » a été l’instigateur de la profanation d’une des institutions de la démocratie américaine. © Brendan Smialowski/AFP

L’histoire retiendra que celui qui voulait « rendre sa grandeur à l’Amérique » a été l’instigateur de la profanation d’une des institutions de la démocratie américaine. © Brendan Smialowski/AFP

Événement sans précédent, l’intrusion de militants trumpistes dans l’enceinte du Congrès, mercredi 6 janvier, signe la dérive d’un courant politique qui tend à faire sécession avec le reste de la société.

Une tragédie et une farce. Mercredi, à Washington, au Capitole, l’histoire a joué simultanément sur ces deux registres. La prise du siège du Parlement de l’autoproclamée « plus grande démocratie du monde » s’est soldée par la mort d’une personne et par des dizaines de selfies de putschistes d’opérette, déchaînés puis presque goguenards, posant pour l’éternité. L’espace d’une journée particulière, cette troupe manifestement aussi haineuse qu’impréparée a réussi à stopper le processus démocratique, ne faisant finalement que retarder l’échéance. Le cours des choses a repris : la victoire de Joe Biden a été certifiée, jeudi, par le Congrès. Et Donald Trump a dû se résoudre à annoncer une « transition ordonnée ».

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M. Lopez: l’indécence et l’abject des membres de votre équipe!

Quand à la suite de la tentative fasciste de prise du Capitole aux Etats Unis par les soutiens de Trump, un élu de la majorité municipale de Moissac se « lâche » sur les réseaux sociaux, l’indécence et l’abject devient une valeur mise en exergue dans les pas du Leader Minimo de Moissac….

A force de prôner l’intolérance, elle finit par exploser et ce genre de propos est d’une extrême gravité pour celui qui se veut élu municipal du peuple. Nous ne saurions croire que M. Lopez, Maire de Moissac ne cautionne pas ce genre de propos car comme dit le proverbe: « qui ne dit mot consent! ».

Lamentable!

 

Un quarteron de trumpistes à l’assaut du Capitole

Les partisans de Donald Trump qui envahissent le Congrès. @Saul LOEB / AFP

Les partisans de Donald Trump qui envahissent le Congrès. @Saul LOEB / AFP

Plusieurs dizaines de partisans du président battu ont voulu empêcher la certification de la victoire de Joe Biden et ont fait intrusion dans le siège du Parlement, à Washington.

« L’invasion du Capitole » : une superproduction de Donald Trump. Une fois encore, dans la vie politique américaine, le script de la réalité a dépassé le scénario de la fiction. Après une année 2020 déjà truffée de rebondissements, un cap a sans doute été franchi mercredi 6 janvier avec des manifestants trumpistes pénétrant dans le siège du Congrès, à l’appel du président des États-Unis encore en exercice.

L’absurdité de l’indécision… Chronique de Marcel Duvel

En 2002, Christian Morel publiait chez Gallimard un livre fort intéressant intitulé «les décisions absurdes ». Il y décrivait avec de nombreux exemples comment, quand on s’engage dans une erreur, on peut renforcer cette erreur et même la conduire jusqu’à son terme, jusqu’à la catastrophe. Les processus en sont à la fois simples et multiples.

  • S’entourer de conseillers qui ont tous la même formation, le même cursus, la même « expertise ».
  • Evaluer les résultats à l’aide d’indicateurs qui mesurent tous la même chose.
  • Considérer que l’objectif fixé est le bon sans avoir vérifié sa pertinence, et donc sans considérer d’autres objectifs qui seraient plus adaptés à l’enjeu auquel on veut répondre.

Autant de raisons parmi d’autres de persister dans une erreur sans qu’aucune alerte n’annonce le crash final, pourtant inéluctable.

Emmanuel Macron pilote notre navire à vue, sûr de lui, renforcé par un conseil scientifique dont les membres semblent avoir été clonés sur la même souche, et rassuré par des indicateurs qu’il a lui-même définis. Continuer la lecture de L’absurdité de l’indécision… Chronique de Marcel Duvel

Les primes principal outil des inégalités salariales dans l’Education Nationale in Caf. Peda.

Alors que toute la politique de revalorisation du ministère repose sur des primes, l’analyse de la dernière édition du Bilan social du ministère montre que ce sont surtout elles qui creusent les inégalités entre les genres et entre les corps. Les écarts de rémunération à l’intérieur de l’éducation nationale sont importants. Ils se maintiennent de façon très nette entre les sexes.

Inégalités entre premier et second degré

Le salaire net moyen des salariés de l’Éducation nationale se monte à 2270 € contre 2530 € pour les salariés du privé. Si l’écart avec le privé est à relever, ce chiffre moyen n’a pas grande signification tant les écarts de salaire sont importants entre les différents corps du ministère et aussi entre les genres.

On peut relever l’écart entre premier et second degré. Le salaire net moyen dans le premier degré est de 2310€ contre 2800€ dans le second degré. Le second degré se caractérise par des corps mieux rémunérés (agrégés) et des possibilités de primes importantes.

Car ce sont bien les primes qui sont au cœur des inégalités salariales de l’Éducation nationale. Ainsi les professeurs des écoles ont un salaire net moyen de 2316€ avec un écart de 250€ entre hommes (2517€) et femmes (2276€). En principe les PE devraient gagner autant que les certifiés du second degré. Mais ceux-ci gagnent en moyenne 2624€ avec aussi un écart entre les genres (2774 et 2592€). Continuer la lecture de Les primes principal outil des inégalités salariales dans l’Education Nationale in Caf. Peda.

Protection de l’enfance : quels dangers derrière la réforme de la justice des mineurs ?

Myriam Baghouli, avocate au barreau de Seine-Saint-Denis.

Myriam Baghouli, avocate au barreau de Seine-Saint-Denis.
 

Le Code de justice pénale des mineurs, adopté à l’Assemblée nationale le 11 décembre dernier, fait l’objet d’un débat public au Sénat le 26 janvier 2021. La juge Sophie Legrand, le magistrat Jean-Pierre Rosenczveig, l’avocate Myriam Baghouli et Josselin Valdenaire, secrétaire général CGT de la Protection judiciaire de la jeunesse, reviennent sur la dangerosité de ce texte.

Ce code signe la mort de l’ordonnance de 1945

Sophie Legrand

Par Sophie Legrand  Secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, juge des enfants à Tours

Le 11 décembre 2020, après à peine deux jours de débats dans une Assemblée nationale quasi vide, le Code de justice pénale des mineurs a été adopté. Ce code, très légèrement amendé par rapport à la version initiale du gouvernement, signe la mort de l’ ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante.

Ce texte fondateur de la justice pénale des enfants a été adopté après guerre, alors que les pertes humaines étaient telles qu’il fallait préserver notre jeunesse et l’aider à construire une société meilleure. L’idée phare de cette ordonnance était d’assurer la protection de ces enfants, les passages à l’acte délictueux étant perçus comme révélateurs de la situation de détresse et de danger dans laquelle ils se trouvaient. Continuer la lecture de Protection de l’enfance : quels dangers derrière la réforme de la justice des mineurs ?

Arc Républicain des forces de gauche « Moissac Mérite Mieux ! » (A signer)

En juin 2020, le Rassemblement national a pris la mairie de Moissac (Tarn-et-Garonne). Le maire, Romain Lopez, était l’ancien assistant parlementaire de Marion Maréchal Le Pen lorsque cette dernière était députée. Cette situation est très préoccupante pour la gauche.

L’enjeu central est l’implantation de l’extrême-droite à moyen et long terme dans le Sud-Ouest, plus précisément dans le territoire qui correspond à l’ancienne région Midi-Pyrénées. La stratégie de M. Lopez dépasse largement la mairie de Moissac, puisqu’il vise les élections cantonales, puis régionales. Par ailleurs, il ne cache pas ses ambitions nationales.

En juin et au cours de l’été, on a vu apparaître des affiches d’organisations néo-fascistes dans les rues de Moissac et de Castelsarrasin. L’extrême-droite tente de s’implanter durablement, en prenant la place de ce qui fut le radical-socialisme, et qui a dominé le champ politique local durant des décennies. Continuer la lecture de Arc Républicain des forces de gauche « Moissac Mérite Mieux ! » (A signer)

M. Lopez : Une communication (très) sélective (Jeu concours)

   N°1

On peut ripoliner toutes les façades que l’on veut, le naturel revient au pas de l’oie. Il en est ainsi avec l’antisémitisme de M. Lopez et de ses amis comme de la communication frénétique qu’il déploie sans cesse, au frais du contribuable.

En 2020, nous lui avons laissé 6 mois pour faire joujou avec son nouveau poste. En 2021, il va en être autrement, et c’est une promesse.

Commençons par ce qui fait le sel et le beurre du sieur Maire : ces déchets et ordures qui jonchent les rues de Moissac et qui sont le fait à l’en croire d’une minorité qui n’est même pas de chez nous. Que de moyens déployés pour punir les contrevenants avec force moulinets de bras, rodomontades du genre : « vous allez voir ce que vous allez voir… ». Continuer la lecture de M. Lopez : Une communication (très) sélective (Jeu concours)

2021 : toi, moi, nous… (Vidéo)

 

Las de ne plus vivre autrement qu’enfermés dans les certitudes des autres, il est grand temps que 2020 s’éloigne et vit ses dernières heures dans une agonie sans fin. Des remous du monde montent le bruit des bottes ici, les cris de haine là jusque dans nos campagnes où s’esbaudissent les fâcheux en bande organisée pour un pillage en règle de notre démocratie.

Là où le citoyen se fait consentement tacite, d’autres relèvent la tête, avec la timidité de ceux qui savent et qui ne veulent pas laisser ce monde à nos enfants. En sinistre écho, l’argent-roi bannit nos libertés, laissant exsanguent les peuples à leurs chaines, leur labeur et leurs espoirs. Partout, les injustices rythment les jours et d’un virus apparut avec ses frères, l’humain redécouvre l’incertitude et le jeu mortifère des gouvernants à la solde des labos et de la finance. Une année à marquer à l’encre rouge, dans laquelle il est bien vain d’y puiser l’espoir d’un monde meilleur tant l’affront fait à l’humanité est multiple et génère une vague pessimiste sans égale comme à l’aube d’une de ces guerres dont nous avons bien trop souvent eu la primeur.

Ici, pourtant, en l’absence de lumières, ils sont présents, portant les combats de la dignité pour des salaires décents dans une obscure banlieue, redonnant du sens à la valeur travail, ailleurs entonnant les chants féministes pour le choix du corps dans un pays trop souvent rétrograde, élisant une jeune femme maire dans un pays au patriarcat essentiel, renversant la table pour affirmer des droits sur ce continent pendant qu’à l’autre bout du monde les armes cessent en fin de cracher la mort… 2020 semble s’éterniser et déjà 2021 apparait dans l’aurore septentrionale.

Ici comme là-bas, 2021 aura le gout des absents

Alors avec nos volontés partagées, nous rallumerons les étoiles pour que des consciences naissent à de nouveaux horizons car nous ne sommes pas ce qu’ils essaient de nous faire croire, nous sommes nés de la pensée universelle, avec un sens aigu du commun et face aux obscurantismes, nous portons collectivement les idées et les choix pour demain. Des joutes électorales avec des résultats incertains aux combats qui font sens au quotidien, nous œuvrons ensemble avec nos différences.

Nous sommes de ce peuple porteur de rêve-lutions, nous sommes l’utopie joyeuse qui enfantera les pires cauchemars pour les repus aux richesses incalculables, les dirigeants, les dictateurs de ce monde tant virtuel que réel.

Nous sommes de celles et ceux qui arpentent les chemins des possibles cherchant sans cesse l’adhésion du plus grand nombre pour construire et opposer, la raison à l’iniquité, la solidarité à la haine de l’autre, le respect à l’insulte, la liberté aux noirs desseins policés.

Nous sommes humains, à la pensée bouillonnante et féconde, n’en déplaisent aux sinistres directeurs de consciences qui ne servent qu’eux-mêmes, qui ne servent que les puissants.

Nous sommes … ce que nous entreprendrons en 2021, pour reprendre en main nos destinées, nos rêves et notre vie, ensemble… 2021, toi, moi, nous….

 

Maximilien Reynès-Dupleix

… Et une bonne année 2021 à toutes et tous!

 

Actualité du communisme. Par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité

En cette année 2020 secouée par une crise sanitaire mondiale, et centenaire du PCF, l’Humanité a voulu explorer l’idée et la pratique en publiant le hors-série « Besoin de communisme », dont nous reprenons ci-après l’éditorial.

Voici un mot qui porte indûment une lourde et négative charge historique. Un mot galvaudé, piétiné, détourné, dénaturé. Un mot « profession de foi » qu’il faudra pourtant bien défricher et repenser pour affronter les temps présents.

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