États-Unis : l’Afro-Américain Eric Adams, ex-policier, élu maire de New York in Sud Ouest

États-Unis : l’Afro-Américain Eric Adams, ex-policier, élu maire de New York

 

Le démocrate Eric Adams célèbre sa victoire dans un hôtel de Brooklyn © Crédit photo : ANGELA WEISS / AFP
Eric Adams, ex-policier et militant antiraciste de 61 ans, est seulement de second maire afro-américain de l’histoire de la ville, au terme d’un parcours hors du commun

Il est seulement le second maire afro-américain de l’histoire de New York : l’ancien policier et militant antiraciste Eric Adams a remporté ce mardi 2 novembre haut la main la mairie de la mégapole américaine, un parcours hors du commun pour cet enfant d’une famille pauvre qui avait flirté avec la criminalité.

L’élu démocrate de 61 ans a écrasé comme prévu son rival républicain Curtis Sliwa, 67 ans, selon des résultats préliminaires du bureau des élections de la ville. Eric Adams a ainsi raflé 67 % des suffrages exprimés contre environ 27 % pour Curtis Sliwa, dans une ville classée à gauche mais où les inégalités économiques et sociales entre différentes communautés sont extrêmement marquées. Continuer la lecture de États-Unis : l’Afro-Américain Eric Adams, ex-policier, élu maire de New York in Sud Ouest

2022. La vague #MeToo prête à déferler sur la campagne présidentielle

Le 10 juillet 2020, à Paris, manifestation de militantes féministes contre la nomination du nouveau ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et du nouveau ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. Yaghobzadeh Alfred/ABACApresse.com

 

Quatre ans après #MeToo, les féministes tentent, tant bien que mal, de faire émerger leur cause à l’occasion du scrutin d’avril 2022. Une manifestation d’ampleur doit se dérouler le 20 novembre, à Paris.

Le mouvement #MeToo va-t-il bousculer la campagne présidentielle ? À six mois de l’élection, les féministes veulent se faire entendre des postulants à l’Élysée. #NousToutes et une myriade d’organisations, dont le collectif Stop harcèlement de rue ou le Planning familial, appellent à manifester, le 20 novembre, à Paris et partout en France, pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles dans la société, mais aussi interpeller les candidats. « Aujourd’hui, ce n’est plus possible de faire l’impasse sur la lutte contre les violences faites aux femmes, contre les enfants, d’autant plus qu’elles touchent une grande partie de la population », mesure Marylie Breuil, membre du comité de pilotage #NousToutes. Continuer la lecture de 2022. La vague #MeToo prête à déferler sur la campagne présidentielle

#3Novembre9h22. Rebecca Amsellem : « Nos propositions pour réduire les écarts de salaire entre hommes et femmes »

Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2021 à Paris. Alain Guilhot/Divergence

Depuis cinq ans, Rebecca Amsellem calcule la date à laquelle les femmes commencent à travailler gratuitement du fait des inégalités salariales en faveur des hommes. Cette année, la disparité commence ce 3 novembre, à 9 h 22. Il y 5 ans, c’était le 7 novembre. Comment faire face à cette inégalité qui continue de s’accroître ? 

Rebecca Amsellem Fondatrice de la newsletter féministe les Glorieuses

Rebecca AmsellemFondatrice de la newsletter féministe les Glorieuses

La fondatrice de la newsletter féministe les Glorieuses, à l’initiative du mouvement annuel en faveur de l’égalité salariale, lance une pétition #3Novembre9h22 et des propositions à l’intention des prétendants à l’élection présidentielle.

Comment vous est venue l’idée de lancer cette opération ?

Rebecca Amsellem Il y a cinq ans, j’ai vu une photo très impressionnante : des Islandaises descendues en masse dans les rues de Reykjavík pour réclamer l’égalité salariale. En Islande, il y a, depuis les années 1970, un engagement politique de syndicalistes qui, tous les cinq ans, calculent la date et l’heure à laquelle les femmes devraient s’arrêter de travailler si elles étaient payées autant que les hommes. Continuer la lecture de #3Novembre9h22. Rebecca Amsellem : « Nos propositions pour réduire les écarts de salaire entre hommes et femmes »

Tarn-et-Garonne : état d’urgence dans les hôpitaux de Moissac et de Montauban in DDM

 

Les urgences du centre hospitalier de Montauban. DDM
Les urgences du centre hospitalier de Montauban. DDM

Faute de médecins, le service des urgences de l’hôpital de Moissac devrait fermer la nuit. À Montauban, c’est une équipe du SMUR fonctionnant 12 heures sur 24 qui pourrait disparaître.

Le manque de moyens humains a dépassé aujourd’hui la cote d’alerte sur les hôpitaux de Montauban et Moissac. Le service des urgences de l’hôpital de Moissac pourrait, très prochainement, fermer la nuit de 20 heures à 8 heures. A Montauban, c’est l’une des deux équipes du Smur (service mobile d’urgence et de réanimation), fonctionnant 12 heures sur 24 heures, qui est également sur la sellette.

Comment en est-on arrivé à pareille situation dans le Tarn-et-Garonne ? Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne : état d’urgence dans les hôpitaux de Moissac et de Montauban in DDM

Moissac mérite mieux veut « construire un véritable projet » in DDM

Marie Cavailé(TEMS et PS), deux sympathisants, Luc Ronfort (EELV, Cécile Roblin (EELV, Maximilien Reynies-Dupleix (PCF), Estelle Hemmami (TEMS et PS), et Julien Gettliffe (PS). DDM L.C.
Marie Cavailé(TEMS et PS), deux sympathisants, Luc Ronfort (EELV, Cécile Roblin (EELV, Maximilien Reynes-Dupleix (PCF), Estelle Hemmami (TEMS et PS), et Julien Gettliffe (PS). DDM L.C.
Formé en réaction à l’élection d’un maire Rassemblement national à Moissac, le mouvement politique vient de se constituer en association.

« Moissac mérite mieux » devient une association. Le collectif réunissant plusieurs partis et courants de gauche contre le Rassemblement national, depuis l’élection de Romain Lopez à Moissac, souhaite désormais se structurer. En ligne de mire: les prochaines élections municipales. Du PCF au PS, en passant par les écologistes, Génération.s, ou encore la Gauche démocratique et sociale, tous veulent prouver qu’une union de la gauche est possible, et reconquérir l’adhésion populaire.

« Nous proposons un rassemblement large des Moissagaises et Moissagais qui veulent défendre les valeurs d’humanisme. Reprenons l’offensive politique, apportons des réponses concrètes et crédibles aux problématiques sociales, économiques et écologiques du territoire », indique Julien Gettliffe, représentant Parti socialiste qui annonce ce changement de statut.

« Offrir une alternative »

Ceux qui n’ont pu que constater leur échec aux dernières élections municipales se veulent pragmatiques et combatifs. « cette union est un laboratoire qui permet la confrontation des idées et va nous permettre de construire un véritable projet collectif, d’offrir une alternative aux Moissagais », assure Cécile Roblin, porte-parole départementale EELV. « On sait que pour le moment on n’a pas l’adhésion de la population, mais on veut la reconquérir, et expliquer quels sont les dangers de l’idéologie d’extrême droite », souligne Maximilien Reynes-Dupleix, PCF.

Pour cela, un groupe de travail est organisé chaque mois afin de solidifier les bases de cette alliance. « Notre action s’articulera autour de trois pôles: l’emploi et la lutte contre les précarités, l’intégration de tous les habitants, et l’écologie », explique l’association. Autant de thématiques qui devraient dessiner les grandes lignes d’un programme commun.

Car l’objectif final est bien celui d’une candidature unique aux prochaines municipales. « Il n’y a que de cette façon que nous pourrons gagner et faire barrage à l’extrême droite », s’accordent-ils à dire.

L.C.