Le paléoanthropologue français, maître de conférences au Collège de France, nous livre, dans Et l’évolution créa la femme, une préhistoire des rapports entre hommes et femmes, en particulier la domination et la coercition masculines. Le chercheur étudie les sociétés humaines, patriarcales et matriarcales, cette exception au sein des espèces de grands singes.
Pascal Picq est né le 22 janvier 1954 à Bois-Colombes. En 1991 il devient maître de conférences au Collège de France, attaché à la chaire de paléoanthropologie et préhistoire du professeur Yves Coppens. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles scientifiques autour de la question : « Qu’est-ce que l’humain ? » en rejetant l’anthropocentrisme.
Dans votre dernier ouvrage, publié chez Odile Jacob, vous apportez un éclairage évolutionniste sur les violences faites aux femmes. Vous commencez par interroger les représentations de la préhistoire, qui ont toujours suivi le cliché de l’homme préhistorique actif et dominant. L’invisibilité de la femme préhistorique est-elle liée dès les origines à la domination masculine ?
Pascal Picq La préhistoire et la paléoanthropolo