Catégorie : Histoire
Discours de politique générale | Stéphane Peu (GDR)
Lors de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu, Stéphane Peu, député communiste et président du groupe GDR, dénonce la continuité du macronisme et la soumission du gouvernement aux intérêts du capital. Aucune rupture, aucune justice fiscale : toujours plus de cadeaux aux plus riches, toujours plus de sacrifices pour les salariés, retraités et chômeurs. Face à un pouvoir qui méprise le peuple et abîme la démocratie, les députés communistes défendent la justice sociale, la République et la souveraineté populaire.
Séance du 14 octobre 2025 – Assemblée nationale Groupe Gauche démocrate et républicaine
Les privilèges fiscaux des grandes entreprises coûtent 10 milliards d’euros chaque année aux Français
En plein débat sur le budget, une note publiée par Attac montre à quel point les grands groupes pourraient contribuer au renflouement des caisses de l’État, s’ils étaient taxés au même niveau que les PME.

Voilà une note qui risque d’horripiler Patrick Martin, le président du Medef, très remonté dès que l’on parle de justice fiscale ces derniers temps. À la mi-septembre, ce dernier menaçait le gouvernement d’organiser un grand meeting patronal pour faire barrage aux « théories dangereuses » (sic) qui visent à taxer le capital pour ramener de l’argent dans les caisses de l’État. Continuer la lecture de Les privilèges fiscaux des grandes entreprises coûtent 10 milliards d’euros chaque année aux Français
Pourquoi 50% des féminicides ont lieu en milieu rural
La Fédération nationale Solidarité femmes lance une campagne de sensibilisation et donne des outils, notamment aux élus locaux.

C’est sous le choc que le petit village de Torcy (Pas-de-Calais) se réveillait, ce sale matin du 27 mai 2024. Pascaline, 33 ans, mère de deux enfants, avait été tuée par son ex-conjoint. L’homme a déboulé un fusil de chasse en main, a tiré sur elle avant de retourner l’arme contre lui et de se donner la mort. Continuer la lecture de Pourquoi 50% des féminicides ont lieu en milieu rural
Succomber au charme du Cheikh, par Sun Tzu

Le « Plan de paix » de Trump n’est pas très différent, plusieurs mois de destructions et de génocide plus tard, de la troisième phase du processus signé en 2024 et qui était négocié depuis déjà des mois par les intermédiaires d’Egypte et du Qatar. Mais la phase supplémentaire de guerre entreprise par Israël a permis de mettre en scène le chef de l’empire comme faiseur de paix. Comme souligné ci-dessous, cela laisse entières les opérations en cours de consolidation de la tutelle impériale vis à vis des pays récalcitrants : Venezuela, Cuba, Serbie, Moldavie et bien sûr, Iran, Russie et Chine, les trois « gros morceaux ». Sous couvert d’introduction d’une dose homéopathique de société civile, le gouvernement Lecornu est un gouvernement effectivement macroniste, prêt à prendre part à une éventuelle extension de la guerre contre la Russie. Farandou, dont on se demande bien ce qu’il vient faire dans cette galère, aura pour mission d’amadouer le PS et au moins un ou deux syndicats avec une fausse suspension de la réforme des retraites. Cela permettrait de faire passer le budget et, cela fait, le gouvernement pourrait durer. Alors, la politique de guerre pourrait se déployer. Le nouveau ministre de l’éducation, Geffray, un bébé-Blanquer, est celui qui a introduit dans la formation des enseignants deux modules intitulés « Esprit de défense » et « Educ-défense ». Il ne restera plus, comme pour le ministère éponyme, qu’à changer le nom, de défense à armées. On pourra faire des « économies » dans l’éducation, en confiant un nombre croissant d’enfants de prolos aux armées, certains y pensent très fort et cela se perçoit déjà. Darmanin à la justice, Vautrin aux armées (donc), Lecornu premier ministre mais ancien ministre des armées, Barrot reconduit aux affaires étrangères. Autant que nécessaire, Macron pourra présider tout cela en Conseil de Défense, comme il l’a si bien expérimenté pendant la COVID. Seule l’intervention du peuple et le développement (dont on observe des signes tangibles quoiqu’encore timides) de la politisation et la transformation des organisations dans le sens de la lutte consciente, déterminée et sans fausses pistes gauchistes pourront faire dérailler ce scénario machiavélique. (note de Franck Marsal pour Histoire&Société)
Alors que le gouvernement Lecornu II, un gouvernement de stricte obédience macronienne, vient de naitre, celui qui a dicté lui-même la liste des nouveaux ministres laisse Lecornu face aux risques très élevés de mortalité périnatale de son gouvernement et se rend, toutes affaires nationales cessantes, au sommet de Sharm El Sheikh où se déroule aujourd’hui face aux caméras du monde entier la cérémonie : « Triomphe du plan de paix Trump pour la Palestine » . Continuer la lecture de Succomber au charme du Cheikh, par Sun Tzu
« Macron est l’artisan du Chaos », F. Roussel
Macron, l’ingénieur du chaos ! Il est le responsable de la crise dans laquelle nous sommes. C’est la honte !
Gaëlle Paty : « Si ce livre existe, c’est pour les profs »
« Samuel ne mourra jamais une deuxième fois » déclare sa sœur Gaëlle Paty, très calmement. Cinq ans après l’assassinat de Samuel Paty, son nom reste gravé dans la mémoire collective de l’École. Pour beaucoup d’enseignants, la douleur reste vive. Le livre-hommage Samuel Paty, un procès pour l’avenir, qui vient d’être publié aux éditions Flammarion par sa sœur Gaëlle, leur est dédié, comme à toutes les victimes de l’attentat terroriste. Elle compare l’attentat à une « bombe à fragmentation », aux conséquences durables et multiples. Continuer la lecture de Gaëlle Paty : « Si ce livre existe, c’est pour les profs »
Notre analyse du gouvernement Lecornu 2 et de ses chances de survivre à la censure (Vidéo)
Nommé dans la soirée du dimanche 12 octobre, le second gouvernement Lecornu est déjà visé par plusieurs motions de censure, déposées par la France insoumise et le Rassemblement national. Des Écologistes au Parti communiste, la majorité de la gauche appelle à une sortie prochaine de ce énième casting macroniste, tandis que le Parti socialiste et les Républicains préfèrent jouer la carte de la patience. On fait le point avec Aurélien Soucheyre, chef du service politique.
Le prix Nobel est décerné à… la guerre contre le Venezuela
Aujourd’hui nous nous intéressons à ce phénomène qui veut que toutes les institutions de la « démocratie » occidentale semblent contribuer à l’anomie – l’impossibilité de former collectif avec un projet qui corresponde à l’intérêt du groupe – ce qui se traduit par une foire d’empoigne généralisée interne et externe autour des intérêts personnels. La division et la guerre en devenant le mode de fonctionnement. Quoi de plus illustratif que ce prix Nobel de la paix en forme de coup d’Etat à Oslo pour encourager la guerre au Venezuela ? Il y a de grands idéalistes qui donnent des conseils pour revaloriser le prix Nobel généralement avec quelques opérations publicitaires qui ne relèvent pas plus de l’autre monde qui nait. L’anomie est une condition sociale définie par Durkheim, dans laquelle il y a désintégration ou disparition des normes et des valeurs qui étaient auparavant communes à la société. Le concept, traduction de « sans norme », survient pendant et suit des périodes de changements radicaux et rapides des structures sociales, économiques ou politiques de la société. Il s’agit, d’une phase de transition dans laquelle les valeurs et les normes communes à une période ne sont plus valables, mais de nouvelles n’ont pas encore évolué pour prendre leur place. L’intérêt du concept c’est qu’il lie ces changements structurels à la subjectivité des individus. Les personnes qui vivent pendant des périodes d’anomie se sentent généralement déconnectées de leur société parce qu’elles ne voient plus les normes et les valeurs qui leur sont chères reflétées dans la société elle-même. Cela conduit au sentiment que l’on n’appartient pas et n’est pas véritablement connecté aux autres. Pour certains, cela peut signifier que le rôle qu’ils jouent (ou ont joué) et leur identité ne sont plus valorisés par la société. Pour cette raison, l’anomie peut favoriser le sentiment de manque de but, engendrer le désespoir et encourager la déviance et le crime. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Récompensée par le Comité Nobel pour avoir fait avancer une « transition pacifique », la politicienne parrainée par le gouvernement américain Maria Corina Machado est une dirigeante chevronnée du coup d’État qui a appelé Israël à envahir le Venezuela.

Par Max Blumenthal
Le comité Nobel a décidé de plaider en faveur de la guerre de Trump contre le Venezuela, en décernant son « prix de la paix » à Maria Corina Machado, une militante du changement de régime financée par le gouvernement américain qui a aidé à mener plusieurs coups d’État manqués, de violentes émeutes de rue qui ont fait des dizaines de morts, et semble avoir promis les richesses pétrolières et minières de son pays à un consortium de milliardaires alignés sur MAGA en échange du financement de sa campagne d’incendie politique. Continuer la lecture de Le prix Nobel est décerné à… la guerre contre le Venezuela
Face au méprisant de la République, construisons l’alternative pour le progrès et la paix (résolution du PCF + vidéo)
Le Président de la République a décidé de renommer Premier Ministre Sébastien Lecornu, Premier Ministre démissionnaire, avec un mandat clair : faire adopter un budget 2026 conforme à sa politique.
Alors que sa politique a été battue aux dernières élections législatives, cette décision est un nouveau déni démocratique d’une exceptionnelle gravité.
Face à cette provocation, les communistes partagent l’inquiétude, la colère et la lassitude de nos concitoyennes et concitoyens devant les manœuvres politiciennes qui ne répondent pas à leurs immenses attentes sociales et démocratiques. Continuer la lecture de Face au méprisant de la République, construisons l’alternative pour le progrès et la paix (résolution du PCF + vidéo)
Cyprien Boganda
