La position du PCF se confirme à l’Assemblée nationale avec le discours de Jean-Paul Lecoq : seuls les communistes refusent de s’en laisser conter par le parti de la guerre.

L’Assemblée nationale a débattu le 3 mars sur la guerre en Ukraine et la position de la France dans ce conflit. Il y a comme aux Etats-Unis une polarisation croissante mais elle masque mal une entente de classe et le refus de faire porter le débat sur le fond. Tout est fait pour nous porter à croire qu’une démarche pacifiste serait celle d’un nouveau Munich qui se rallierait à l’extrême-droite caricaturalement représentée par Trump et Marine le Pen en France. Dans un tel contexte, il faut affirmer que les seuls qui tentent – parfois avec difficulté vu la manière dont a été travaillée depuis des décennies l’opinion française de rester sur le fond et de relier l’intérêt de la nation à la paix en s’appuyant sur les travailleurs et non sur l’enfumage du capital qui est le fond de commerce de Macron. Un président qui brade la France en poussant des coquericos contre un ennemi qu’il invente de toutes pièces et en rampant en fait comme Zelenski devant celui qui nous humilie.

Le 3 mars 2025, l’Assemblée nationale s’est penchée sur la guerre en Ukraine et ses implications pour la France et l’Europe, dans un débat sans vote convoqué sous l’article 50-1 de la Constitution. François Bayrou, Premier ministre, a ouvert les discussions en qualifiant la situation de «plus grave» survenue depuis 1945, revenant sur l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky du 28 février. «Une scène sidérante de brutalité», a-t-il déclaré, saluant la «résistance ukrainienne» sous les applaudissements d’une partie de l’hémicycle, mais pas des députés du Rassemblement national. Oui, les communistes ont raison de dire que cette scène est écœurante et qu’elle témoigne de ce qu’on peut attendre de Trump.. Continuer la lecture de La position du PCF se confirme à l’Assemblée nationale avec le discours de Jean-Paul Lecoq : seuls les communistes refusent de s’en laisser conter par le parti de la guerre.

Non à la marche à la guerre, oui à la sécurité collective (Fabien Roussel)

Publié le 05 mars 2025

Les propos du président de la République Emmanuel Macron illustrent le vent de panique qui s’est emparé des classes dirigeantes européennes. Celles-ci sont aujourd’hui dans une impasse faute d’avoir pris la moindre initiative diplomatique depuis trois ans.

Il n’est pas trop tard pour garantir la sécurité des peuples d’Europe et la paix sur notre continent !

Mais pour cela, notre pays ne peut pas s’engager dans un fédéralisme européen botté et nucléarisé comme le propose Emmanuel Macron, ni en déclarant « ouvrir le débat stratégique » sur l’extension à l’échelle européenne de la couverture de la force nucléaire française.

Ce n’est pas assurer la paix, c’est prendre le risque d’une confrontation nucléaire en Europe.

Trois ans après l’agression russe, criminelle et injustifiable, contre l’indépendance de l’Ukraine, après un million de victimes, il est évident qu’il n’y aura pas de solution militaire, mais uniquement une solution négociée politique et diplomatique.

Nous appelons la France à s’engager dans la voie de la désescalade militaire et de choisir une autre voie : celle de la diplomatie garantissant la sécurité de la France, celle des peuples d’Europe et le respect du international.

Elle doit prendre l’initiative pour l’arrêt des combats et l’ouverture de négociations pour une paix durable, solide, respectant les principes de la charte des Nations Unies et de l’acte final de la déclaration d’Helsinki. Elle doit engager le dialogue avec les BRICS et appeler à une réunion du G20 pour enrayer tout risque de 3ème guerre mondiale.

Osons le dialogue avec l’ensemble des nations inquiètes pour la Paix !

Depuis des années, le PCF appelle à sortir de l’OTAN et à construire notre propre sécurité européenne. Nous y sommes.

Il faut donc sortir des logiques libérales qui nous ont conduit à vendre notre industrie à des puissances étrangères dont les États-Unis et reconstruire un véritable pôle public de la défense au service de la France et de la Paix.

Des entreprises stratégiques françaises sont actuellement menacées. Sauvons les !

Oui à l’autonomie stratégique au service de la Paix et des peuples.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,

Non à la défense européenne, oui à la sécurité européenne

Publié le 05 mars 2025

Les effets de manche guerriers de nombre d’éditorialistes de plateau qui défilent sur les chaînes infos cherchent à justifier la marche à la guerre et le passage du pays, et de l’Europe, en économie de guerre. L’offensive de Trump prospère en réalité sur fond de krach politique, diplomatique et industriel de l’Union européenne. La construction capitaliste et atlantiste de l’Union européenne, forgée dans les traités européens, est incapable structurellement d’y répondre dans les intérêts des peuples européens. Elle fait ici la démonstration de son impasse. Continuer la lecture de Non à la défense européenne, oui à la sécurité européenne