Disparition. Miss.Tic, la sorcière du street art

L’artiste de 66 ans est morte dimanche des suites d’une maladie. Commencée sur les murs de Paris, son œuvre au pochoir qui alliait graphisme et poésie était entrée dans les galeries.

Miss. Tic était connue pour ses silhouettes de femmes poétiques et ultra sexy graffées au pochoir sur les murs de Paris. Ici, dans son studio, le 31 janvier 2006. © Bertrand Guay / AFP

Miss. Tic était connue pour ses silhouettes de femmes poétiques et ultra sexy graffées au pochoir sur les murs de Paris. Ici, dans son studio, le 31 janvier 2006. © Bertrand Guay / AFP

Elle s’était choisi un pseudonyme de sorcière sexy, inspiré de Miss Tick, la maléfique créature aux cheveux de jais de la Bande à Picsou. Depuis le milieu des années 1980, l’artiste recouvrait les murs et les palissades parisiens de ses oeuvres au pochoir mêlant texte et images qui diffusaient dans la ville des messages poétiques, souvent féministes : « En péril une grande éraflure dans le ventre je rêve à des corps sans mémoire »« Exilée volontaire d’un continent sans nom j’écris dans la marge des non dits »« Dans le parfum indécent d’un rythme nos fantasmes urbains submergent les façades figées du quotidien… » Continuer la lecture de Disparition. Miss.Tic, la sorcière du street art

Législatives. Intervention PCF 2ème circo du 82 à la Conférence de presse du 18 mai 2022

Chers-res amis-es chers-res camarade

 

Battre Macron et installer un nouveau gouvernement, progressiste, vraiment de gauche et qui changera la vie des Français, voilà l’immense espoir que nous portons pour l’ensemble des salariés de notre pays, pour les retraités, pour la jeunesse, les enfants, les étudiants !

Dès le 1er juillet, avec cette nouvelle majorité, le Smic pourra augmenter de 100 euros tous les mois et l’ensemble des salaires aussi, et avec des cotisations pour financer la Sécu et les retraites. Dès juillet, nous mettrons à l’ordre du jour la retraite à 60 ans et les salariés partiront plus tôt en retraite. Dès la rentrée de septembre, nous mettrons en place un revenu d’autonomie pour les étudiants, leur permettant d’étudier sans être obligés de travailler à côté.

Ces quelques propositions qui nous rassemblent sont possibles si des millions de Françaises et de Français s’en mêlent, votent et enclenchent un grand mouvement social et populaire !

C’est ça l’espoir que nous devons faire grandir dans les semaines qui viennent. Mais surtout, c’est l’espoir d’empêcher Macron d’avoir une majorité. Avec les bulletins de vote estampillés de notre nouvelle coalition, nous allons pouvoir battre les candidats d’Emmanuel Macron, comme les LR et RN qui se présenteront dans notre circo.

Les 12 et 19 juin prochains, nous allons pouvoir dire :

  • Finis les cabinets McKinsey et consorts qui viennent émarger sur les comptes de la République ;
  • Finie l’évasion fiscale qui siphonne les richesses de notre pays ;
  • Finis les cadeaux aux plus riches pendant que les ouvriers, les salariés, les agents des services publics triment au boulot et se serrent la ceinture pour payer leurs factures.
  • Fini de baisser les impôts des groupes comme Amazon, Google, Apple, BNP, Société générale, Sanofi, Renault, Peugeot, qui distribuent des dividendes et licencient en même temps.

Nous pensons aussi à tous les salariés-es, aux militants syndicaux qui résistent sans moyen face aux délocalisations, aux privatisations, à la casse des services publics dans les Hôpitaux (comme chez nous avec le CHIC et ses Urgences), dans les transports, dans l’Education, l’Energie ou les services comme la Poste. Pour eux dans le privé comme dans le public finies les lois El Khomry et les ordonnances Macron, finies ces lois qui les ont privés de tous moyens pour défendre les emplois, les services et de meilleures conditions de travail !

Non seulement, nous supprimerons ces lois, mais en plus nous allons aussi rétablir les CHSCT, nous donnerons des pouvoirs nouveaux d’intervention dans les conseils d’administration, dans les comités d’établissements pour une plus grande démocratie dans les entreprises et les services publics.

Alors oui, nos choix sont directement indexés sur l’espoir que nous allons porter dans les prochains jours.

Bien sûr, nous avons des différences sur un certain nombre de sujets, mais nous avons tous pris nos responsabilités, les communistes ici aussi et nous avons fait le choix de nous additionner dans le respect de ces différences, sans les effacer.

Il nous reste maintenant quelques semaines pour aller voir nos concitoyens-nes pour les convaincre de porter leur vote sur les candidats de ce nouveau rassemblement.

Oui, nous avons de beaux et grands défis devant nous. Celui de rassembler et de construire la plus belle majorité, la plus heureuse des majorités, celle qui saura faire naître de nouveau les sourires sur les visages de nos concitoyens, avec les réformes que nous attendons depuis si longtemps. Ces réformes heureuses qui pourront enfin changer la vie !

Je vous remercie de votre attention

Pour les Communistes de la 2ème circonscription, Maximilien Reynès-Dupleix


Lire Aussi:

La délégation du PCF, conduite par Christian Picquet, était mandatée par le Comité exécutif national pour finaliser ce programme:
– Le communiqué de la délégation et du porte-parole du PCF : https://www.pcf.fr/l_espoir_au_pr_sent
Ian Brossat et Marie-Jeanne Gobert se sont en outre exprimés pour le PCF à la conférence de presse commune ce matin.
– Le programme partagé : https://nupes-2022.fr/le-programme/.
Vous y retrouverez toutes les mesures dont certaines qui font l’objet de débat feront l’objet de positions propres des différents groupes à l’Assemblée (voir à la fin de chaque chapitre du document « Les points qui seront mis à la sagesse de l’Assemblée »).

 

Législatives. Peut-on se fier aux sondages pour les 12 et 19 juin ?

Plusieurs instituts donnent la gauche en tête des voix au premier tour, puis battue en nombre de sièges obtenus à l’Assemblée nationale. Mais comment ces enquêtes sont-elles réalisées et quel crédit leur apporter ?

En 2017, à trois jours du scrutin, un institut prédisait entre 440 et 470 sièges pour les macronistes, qui en ont finalement obtenu 350. Sarah Meyssonnier / REUTERS

En 2017, à trois jours du scrutin, un institut prédisait entre 440 et 470 sièges pour les macronistes, qui en ont finalement obtenu 350. Sarah Meyssonnier / REUTERS

Attention pincettes ! L’ensemble des instituts de sondages appellent à prendre avec « la plus grande prudence » leurs enquêtes concernant les élections législatives des 12 et 19 juin.

En moyenne, l’alliance de toute la gauche, baptisée Nupes, est actuellement donnée en tête des intentions de vote (environ 30 % des voix), devant la coalition des macronistes Ensemble ! (26 %), puis le Rassemblement national (23 %), le parti de droite LR (10 %) et enfin la formation d’Éric Zemmour, Reconquête (6 %).

Icon Quote Certains de nos confrères publient des projections en sièges avant même que l’offre électorale ne soit connue. » Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop

Ces études annoncent-elles la future répartition des sièges à l’Assemblée nationale ? Loin de là, puisque les législatives, en France, ne se font pas à la proportionnelle. Le découpage du territoire en 577 circonscriptions, pour autant de scrutins, complique forcément le travail des sondeurs. « Pour l’instant, nous mesurons simplement les intentions de vote sur les grandes listes ou coalitions qui vont être soumises aux électeurs. Cela donne une idée des rapports de forces nationaux, mais, à ce stade, aucune idée précise par circonscription », indique d’ailleurs Jean-Yves Dormagen, fondateur de Cluster 17. Continuer la lecture de Législatives. Peut-on se fier aux sondages pour les 12 et 19 juin ?

Législatives. Bruno Nottin et les professeurs s’attaquent à Blanquer

L’Humanité a décidé de suivre la confrontation entre le candidat de la Nupes et le ministre de l’Éducation nationale, à Montargis, dans le Loiret. Premier épisode de ce feuilleton avec le lancement de la campagne de Bruno Nottin.

Bruno Nottin entend «poursuivre la résistance face à la casse de l'école publique.» © Guillaume Clément

Bruno Nottin entend «poursuivre la résistance face à la casse de l’école publique.» © Guillaume Clément

Montargis (Loiret), envoyé spécial.

« Montargis n’est pas une réserve d’Indiens. On ne vient pas juste faire une promenade », prévient Bruno Nottin. Le candidat de la Nupes dans le Gâtinais a lancé sa campagne pour les élections législatives, samedi 14 mai. Devant la centaine de personnes rassemblées, le communiste n’en démord pas : « Nous allons offrir un GPS à Jean-Michel Blanquer, il en aura besoin. » Car c’est sur la 4 e circonscription du Loiret que le ministre de l’Éducation nationale a jeté son dévolu pour les élections législatives. « C’est celui qui a cassé l’école en supprimant 7 900 postes dans le secondaire alors que le nombre d’élèves augmentait de 65 000 », martèle le candidat de la gauche. « Blanquer ? Je suis allé le voir sur le marché ce matin ! Je l’ai alpagué en lui disant que c’était mon ministre préféré, avant de lui parler de McKinsey », s’amuse Fabrice, un syndicaliste enseignant. « Localement, les militants sont au taquet comme jamais. Des citoyens de gauche, mais aussi des professeurs du territoire ou du Sud francilien, souhaitent nous aider. On va voir comment les intégrer », poursuit Bruno Nottin. Continuer la lecture de Législatives. Bruno Nottin et les professeurs s’attaquent à Blanquer

Liste des candidat.e.s PCF dans le cadre de la NUPES

Candidatures ratifiées lors du Conseil national du 14 mai 2002

Circonscription

Titulaire

Suppléant.e

204

SOISSONS-CHAUNY

M. Aurélien Gall Mme Estelle Legrand

301

MOULINS

M. Yannick Monnet M. Jean-Paul Dufregne

604

MENTON-BEAUSOLEIL

Mme Sophie Bournot Mme Fabienne Revillet

1313

MARTIGUES-ISTRES

M. Pierre Dharréville Mme Magalie Giorgetti

1404

HONFLEUR-PONT-L’EVEQUE

M. Pierre Mouraret Mme Jocelyne Ambroise

1802

BOURGES OUEST-VIERZON

M. Nicolas Sansu M. Yvon Beuchon (DVG)

2105

BEAUNE

Mme Isabelle de Almeida Mme Carole Bernhard (EELV)

2503

MONTBELIARD

Mme Virgine Dayet M. Matthieu Guinebert

3003

BAGNOLS-PONT-ST-ESPRIT

Mme Sabine Oromi M. Elian Cellier

3308

ARCACHON-LATESTE

Mme Marylene Faure M. Samuel Cazeaux (PS)

3407

SETE-AGDE

M. Gabriel Blasco Mme Florence Cordier (LFI)

3705

TOURS NORD-OUEST

Mme Françoise Langlade M. Christian Gouron

3807

ROUSSILLON

Mme Dominique Dichard M. Laurent Brosselin (LFI)

3902

ST-CLAUDE-CHAMPAGNOLE

Mme Evelyne Ternant M. Nail Yalcin

4002

DAX-TARNOS

M. Jean-Marc Lespade Mme Christelle Lalanne (DVG)

4102

ROMORANTIN-LANTHENAY

M. Jeremie Demaline Mme Touria Dehmej (PS)

4203

SAINT-CHAMOND

M. Vincent Bony Mme Ramona Gonzalez – Grail (PS)

4407

LABAULE-GUERANDE

Mme Véronique Mahé M. Christophe Rouxel

4504

MONTARGIS

M. Bruno Nottin Mme Francine Phesor

4904

SAUMUR SUD-VIHIERS

Mme Caroline Rabault Mme Catherine Leloup-Cottin

5003

COUTANCES

Mme Gaëlle Verove M. William Bouton (LFI)

5103

EPERNAY

Mme Chantal Berthélémy M. Cédric Lattuada

5604

PLOERMEL

Mme Lhéa Le Flecher M. Florian Marteau

5704

SARREBOURG

Mme Hélène Girardot M. Antoine Villard (EELV)

5916

MARCHIENNES-ANICHE

M. Alain Bruneel Mme Maryline Lucas

5919

DENAIN-TRITH-ST-LEGER

M. Patrick Soloch Mme Isabelle Choain

5920

ANZIN-ST-AMAND-LES-EAUX

M. Fabien Roussel Mme Mathilde Valembois

6001

BEAUVAIS NORD

Mme Roxane Lundy (G.s) M. Thierry Aury

6007

CREIL-NOGENT-CLERMONT

M. Loïc Pen Mme Mirjana Jakovljevic

6203

LENS AVION

M. Jean-Marc Tellier Mme Donata Hochar (PS)

6305

AMBERT-THIERS

M. André Chassaigne M. Julien Brugerolles

6908

TARARE

Mme Cécile Bulin M. Yoann Avril

6911

GIVORS

M. Abdel Yousfi Mme Pia Boizet

7102

CHAROLLES-GUEUGNON

Mme Céline Vinauger M. Maxence Jouhandeaud

7301

AIX LES BAINS

Mme Christel Granata M. Grégory Pineau

7402

ANNECY NORD-EST-SEYNOD

Mme Loris Fontana Mme Corinne Baro (ND)

7512

PARIS 15e7e

Mme Céline Malaisé Mme Léa Michaut

7603

SOTTEVILLE-LES-ROUEN

M. Hubert Wulfranc M. Edouard Benard

7606

DIEPPE

M. Sébastien Jumel M. Laurent Jacques

7608

LE HAVRE-GONFREVILLE

M. Jean-Paul Lecoq Mme Nathalie Nail

8003

AULT-GAMACHES

M. Arnaud Petit Mme Catherine Massalon

8306

BRIGNOLES-CUERS

M. Alain Bolla Mme Sylvie Vinceneux

8403

CARPENTRAS-SUD

Mme Muriel Duenas M. Olivier Safon

8504

LES HERBIERS-MONTAIGU

Mme Céline Sauvêtre M. Valentin Rondeau

9104

LIMOURS-LONGJUMEAU

M. Amadou Deme Mme Marie Colson (PS)

9201

COLOMBES-GENNEVILLIERS

Mme Elsa Faucillon Mme Evelyne Bouchouicha

9302

ST-DENIS-PIERREFITTE

M. Stéphane Peu M. Farid Aïd

9304

STAINS-BLANC-MESNIL

Mme Soumya Bourouaha Mme Marie-George Buffet

9405

CHAMPIGNY-LEPERREUX

M. Julien Léger Mme Julie Schwarz (EELV)

ZZ11

FRANCAIS ETABLIS HORS DE FR 11

Mme Dominique Vidal M. Franck Pajot (PS)
TOTAL

50 circonscriptions

 

Le vote a-t-il mis en évidence une fracture générationnelle ? 2/2

Lors de l’élection présidentielle, les jeunes se sont davantage abstenus ou ont préféré Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Les plus âgés se sont plutôt tournés vers Emmanuel Macron.

Une rupture générationnelle a bel et bien émergé au cours des dernières années au sein de l’électorat, mais elle s’articule avec une fracture sociale.

Mathieu Gallard Directeur d’études à l’Ipsos

La tripartition du paysage politique français qui a émergé en 2017 et s’est confirmée lors de la présidentielle de 2022 a conduit à une recomposition des électorats des principales familles politiques, en termes sociaux, géographiques ou générationnels. C’est probablement ce dernier aspect qui a le plus retenu l’attention des observateurs à la suite du premier tour, non sans raisons. Certes, les logiques traditionnelles de la participation électorale restent d’actualité : les jeunes, plus sceptiques vis-à-vis de nos institutions très verticales et considérant le vote comme un moyen d’action parmi bien d’autres, sont toujours nettement moins enclins à se rendre aux urnes : seuls 56 % des moins de 35 ans ont voté au premier tour de l’élection présidentielle, contre 81 % des 60 ans et plus. Continuer la lecture de Le vote a-t-il mis en évidence une fracture générationnelle ? 2/2

Le vote a-t-il mis en évidence une fracture générationnelle ? 1/2

Lors de l’élection présidentielle, les jeunes se sont davantage abstenus ou ont préféré Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Les plus âgés se sont plutôt tournés vers Emmanuel Macron.

Au-delà des écarts entre les générations, c’est la faille de la défiance démocratique que mettent en lumière les résultats des deux tours.

Agathe Cagé Docteure en science politique

Chaque génération a-t-elle désormais son camp politique ? C’est en tout cas le paysage que paraissent dessiner les résultats de la présidentielle 2022 : au premier tour (selon l’enquête Ipsos-Sopra Steria), les 18-24 et les 24-35 ans ont placé Jean-Luc Mélenchon en tête (31 et 34 %) ; les 35-49 et les 50-59 ans, Marine Le Pen (28 et 30 %) ; enfin, la confiance des 60-69 ans et des plus de 70 ans (30 et 41 %) s’est d’abord portée sur Emmanuel Macron. Au-delà de l’apparent paradoxe de voir le plus jeune des candidats plébiscité par les plus âgés des électeurs et le plus âgé par les plus jeunes, les trois grandes classes d’âge se sont prononcées en faveur d’un bloc politique différent. Ces résultats s’inscrivent dans la lignée du premier tour de 2017, où déjà Jean-Luc Mélenchon virait en tête chez les 18-24 ans et Marine Le Pen, chez les 35-59 ans. Continuer la lecture de Le vote a-t-il mis en évidence une fracture générationnelle ? 1/2

Comment endiguer la vague brune ?

Législatives Le passage du seuil des 30 % par l’extrême droite aux deux tours de la présidentielle laisse augurer une entrée en force à l’Assemblée nationale. Une perspective qui interpelle l’ensemble de l’arc politique républicain.

Sarah Bouillaud

Alain Hayot Ludivine Bantigny Alain Bergounioux Anthropologue, auteur de Face au FN, la contre-offensive (Arcane, 2014) Historienne, autrice de l’Ensauvagement du capital (Seuil, 2022) Historien, coauteur de Lettres sur la laïcité (Fondation Jean-Jaurès, 2019)

Qu’est-ce qui explique la popularité des idées avancées par l’extrême droite en France ?

Alain Hayot Depuis les années 1980, un nouveau discours d’extrême droite s’est progressivement imposé dans la société française au point de devenir, pour une part, hégémonique. De quoi est composé ce discours ? En premier lieu, d’un appel au peuple contre des « élites » aux contours si vagues, larges et confus que chacun peut s’y retrouver. D’un discours se voulant laïc mais en réalité raciste, xénophobe et néocolonialiste. Il est fondé sur la défense d’une identité nationale prétendument menacée par une immigration « massive » et « sauvage », et par un « grand remplacement » du Français, mâle, blanc et chrétien, au profit d’une croisade à l’envers venue du Sud et de l’Orient arabo-musulman. Cette nouvelle extrême droite va rayonner au-delà de ses rangs historiques et parvenir à gagner la bataille culturelle en « dédiabolisant » sa démarche et ses thèmes au point que les grands médias les reprennent comme des évidences. Continuer la lecture de Comment endiguer la vague brune ?

Comment tuer l’hôpital public

AFP

Ces dernières années, le gouvernement a largement favorisé le regroupement de cliniques privées à but lucratif par le biais d’autorisations d’activités octroyées par les agences régionales de santé (ARS) et de généreuses subventions. Ainsi, dans la plupart des grandes villes, ont été construits de grands établissements de plusieurs centaines de lits venant concurrencer les hôpitaux publics, notamment les CHU, en se concentrant sur les activités les plus rentables, comme la chirurgie ambulatoire et la radiologie. Des exemples ? La clinique Rhéna, à Strasbourg, les cliniques du Confluent et Santé Atlantique, à Nantes, la clinique Bezannes, à Reims, ou encore le Médipôle, à Lyon, regroupant près de 800 lits. Continuer la lecture de Comment tuer l’hôpital public

Tarn-et-Garonne : le 1er mai a rassemblé près de 300 manifestants à Montauban in DDM + international

NDLR de MAC: 450 d’après les syndicats

Le rassemblement ce dimanche matin à Montauban.

Le rassemblement ce dimanche matin à Montauban. DDM – DDM

Du muguet, des banderoles et des slogans. Tous les ingrédients étaient réunis, ce dimanche, en fin de matinée dans le centre-ville de Montauban pour ce 1er mai, jour de fête du travail.

À l’appel de la CGT,de la FSU, de Solidaires et de partis politique de gauche ( PCF, NPA, UP, Lutte Ouvrière…), près de 300 manifestants se sont rassemblés devant la Maison du Peuple. Un haut lieu  des luttes sociales montalbanaises  que la mairie a récupéré depuis trois ans en priant les syndicats d’aller installer leurs bureaux ailleurs dans la ville.  » Nous n’abandonnerons jamais l’idée de nous réapproprier un jour la Maison du Peuple. C’est un don de la mairie de Paris effectué après les crues de 1930 pour les travailleurs. Il est hors de question qu’elle appartienne demain aux patrons, aux plus riches de ce  département. On la reprendra, que la maire le veuille ou non « , a lancé Christophe Couderc, responsable de  l’UD CGT de Tarn-et-Garonne.

Après avoir applaudi tous les discours, puis entonné l’Internationale, le cortège s’est ébranlé dans les rues de Montauban.