Elections départementales 20 et 27 juin 2021: La Santé au niveau du département (F. Tardin)

Contribution de Françoise Tardin qui soutient les candidats de « Pour un Tarn et Garonne Social, Solidaire et Ecologiste » dans le canton de Castelsarrasin.

 

 

Une crise sanitaire sans précédent pour nos générations vient de révéler la fragilité de notre société, mais aussi tout l’intérêt d’un Service Public de Santé, ainsi que du dispositif de Solidarité en matière de soins que représente la Sécurité Sociale dont nous disposons depuis 1945, date de sa création à l’initiative d’Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail et de la Sécurité Sociale de 1945 à 1947 dans le cadre du gouvernement dirigé par le Gal De Gaulle.

Bien que la compétence « Santé » ne soit pas expressément du ressort du Conseil Départemental, il est bon de rappeler le contexte national et,  de se pencher sur le fonctionnement actuel du système de soins.

La Sécurité Sociale, dont le principe est : « Chacun cotise en fonction de ses moyens et reçoit selon ses besoins », est un dispositif qui a permis depuis plus de 75 ans de permettre l’accès aux soins à toute personne sur le sol français, ce qui représente un progrès humain inestimable au regard, d’une part, de l’état de santé général de notre population, mais aussi, des conséquences financières de la maladie pour les familles modestes qui, auparavant, tombaient dans la précarité si l’un des leurs était touché. Continuer la lecture de Elections départementales 20 et 27 juin 2021: La Santé au niveau du département (F. Tardin)

Mobilisation. Les AESH refusent d’être les oubliés de l’école inclusive + Com. PCF82

© D. Prezat/Avenir Pictures/Abacapress.com

© D. Prezat/Avenir Pictures/Abacapress.com

Les accompagnants d’élèves en situation de handicap sont en grève, ce jeudi. Rouages essentiels du dispositif, ces précaires réclament un salaire décent, un vrai statut et une formation. Ils demandent aussi la fin d’une réforme organisationnelle qui dégrade leurs conditions de travail et pénalise les enfants.

« Ce qui a fait déborder le vase, c’est que le gouvernement ne veut pas dialoguer. Au Grenelle de l’éducation, nous n’avons été ni reçus, ni entendus », explique Aurélie, du collectif AESH en action. Comme beaucoup de ses collègues accompagnants d’élèves en situation de handicap, elle sera en grève ce 3 juin pour demander un statut, un salaire décent et la fin de la dégradation de ses conditions de travail.

Éternels précaires

Alors qu’ils représentent un dixième du personnel de l’éducation nationale, les AESH n’ont obtenu du ministre que la vague promesse du versement de 20 euros brut par mois, pour les aider à payer une mutuelle. « Aucune annonce n’a été faite sur la reprise des discussions, aucun calendrier de négociations n’a été donné », dénonce le communiqué de l’intersyndicale appelant à la mobilisation. Continuer la lecture de Mobilisation. Les AESH refusent d’être les oubliés de l’école inclusive + Com. PCF82

G. Neupont: « Le Service Public hospitalier en Tarn-et-Garonne ne se réduit pas l’hôpital de Montauban ! » (Lettre ouverte)

Lettre ouverte à Emmanuel MACRON

Président de la République

et à

Christian ASTRUC

Président du Conseil Départemental Du Tarn et Garonne

Messieurs,

La presse s’est faite l’écho de vos projets pour l’hôpital de MONTAUBAN lors de la venue du Président de la République. Depuis, le directeur nouvellement nommé au CH de Montauban ou GHT du Tarn-et-Garonne n’a de cesse de se réjouir du projet en vue et attend avec impatience sa réalisation. Ces orientations sont sans véritable logique ni de service aux populations ni financière. Il faut pour cela résumer la population Tarn et Garonnaise à celle de Montauban et sa proche périphérie ?
En ce qui concerne la logique, il faut faire fi de la proximité de Toulouse, de son CHU, de ses douze établissements, de l’Oncopôle ainsi que de ses innombrables cliniques.

En tant que Président du Comité de Défense du Centre Hospitalier Intercommunal Castelsarrasin-Moissac (CHIC),  je dois vous  rappeler que le Centre Hospitalier de Montauban fait partie du Groupement Hospitalier de Territoires regroupant plusieurs hôpitaux et EHPAD du Tarn-et-Garonne, et en particulier le CHIC Castel-Moissac qui assure la couverture sanitaire d’une large partie Ouest du département ( environ 80 000 habitants), avec en particulier Urgences et Services chirurgicaux.

Le Service Public hospitalier en Tarn-et-Garonne ne se réduit pas l’hôpital de Montauban !

Ce qui est factuel et indiscutable :

  • L’hôpital hors de Montauban (10 km du centre, 11 min minimum) éloignera les plus fragiles du parcours de soins et entrainera des coûts de déplacement pour les malades,  leurs familles et les organismes de sécurité sociale qui n’ont pas besoin de ça. La puissance publique a laissé bâtir des logements (immeubles de rapport) sur les terrains nécessaires à la pérennité de l’actuel hôpital de Montauban sous la houlette de la mairie.
  • La construction de ce nouvel hôpital signera la fin des hôpitaux ruraux du département, l’argent des soins partira dans le carburant des ambulances et autres hélicoptères comme nous avions pu le constater dans le Gers avec l’hôpital d’Auch par exemple. Aucune vague promesse n’y fera rien.
  • En cas d’AVC ou d’infarctus du myocarde, les chances de survie baissent de 10% chaque minute d’attente de prise en charge, le délai d’acheminement à Bressols calculé au plus juste à partir de Moissac, après conditionnement du malade, est supérieur à 40 minutes ! Pensez aussi aux communes plus retirées.
  • Il parait incroyable que l’on trouve aujourd’hui… ou demain, des centaines de millions pour bétonner alors que l’on refuse de consacrer quelques dizaines de millions d’euros pour faire fonctionner et entretenir correctement les hôpitaux existants . Si le CHIC Castel-Moissac a bénéficié, il y a près d’une dizaine d’années, de la rénovation des Urgences et du Bloc Opératoire, ainsi que de l’installation d’un scanner  parallèlement à la suppression de la maternité, une rénovation des locaux dépourvus du confort minimal s’impose. Cet établissement est le pivot sanitaire d’un large bassin de vie du Tarn-et-Garonne, déjà déficitaire en nombre de médecins généralistes et spécialistes. C’est pourquoi l la population y est très attachée
  • Enfin, nous pouvons redouter que, pour mieux « essorer ce pognon de dingue » (argent public), nos gouvernants ne s’inspirent de l’épopée de l’Hôpital Sud Francilien, qui a dû servir de modèle à l’ENA.

Alors que la crise sanitaire qui frappe la population met en exergue les insuffisances de notre système public de santé, dont le délabrement est à l’actif de certains des promoteurs actuels de Bressols, qui le facilitèrent, ceux-ci tentent à nouveau d’imposer des décisions contraires aux intérêts des populations, tant ils aspirent à la mise en œuvre de grands chantiers.

En conclusion, avant de lancer cette machine infernale, montrez-nous ce dont vous êtes capables ; mettez toute votre capacité d’action pour faire nommer des praticiens et personnels hospitaliers en nombre suffisant à l’hôpital de Castelsarrasin-Moissac ; cela ne nécessite que la détermination et de l’engagement citoyen en sus des moyens financiers, somme toute, modestes devant le coût de la construction projetée à Bressols.

Dans le cas contraire, nous inviterions nos concitoyens à réserver leurs voix pour d’autres listes que celles qui vous sont proches.

Pour le Comité de Défense, son président

Gilles NEUPONT
Président du comité de Défense
de l’Hôpital Castelsarrasin Moissac

 

Comment le complotisme s’est fait l’ennemi caché de l’anticapitalisme

L’extrême droite surfe sur les indignations. Comme ici, à Paris, lors d’un défilé des « Patriotes », le parti de Florian Philippot, contre les « covidistes ».

Les théories du complot qui ont fleuri pendant la crise sanitaire reposent en partie sur une critique du libéralisme, des multinationales et des pouvoirs politiques néolibéraux. Un dévoiement qui brouille les messages de la gauche et empêche les réflexions construites et constructives.

Bill Gates, vaccins, 5G, nouvel ordre mondial… La crise sanitaire liée au Covid-19 a fait gonfler l’audience de certaines théories du complot et de contrevérités, de plus en plus difficiles à déconstruire, en raison notamment de la confusion scientifique et même politique qui continue d’accompagner l’épidémie.

Des thèses qui se nourrissent d’indignations légitimes, de questionnements nécessaires autour des privations de liberté et d’une gestion autoritaire de la crise, parfois qualifiée de « dictature sanitaire », ou encore du poids de Big Pharma et des autres profiteurs de la crise. Le tout dans un contexte d’accroissement des inégalités sociales. Continuer la lecture de Comment le complotisme s’est fait l’ennemi caché de l’anticapitalisme

Infographie. La « deuxième ligne », 17 métiers essentiels… et mal lotis

Caissière, un travail "essentiel", mais toujours aussi mal payé. Photo d'illustration Pascal Guyot / AFP

Caissière, un travail « essentiel », mais toujours aussi mal payé. Photo d’illustration Pascal Guyot / AFP

Enseignants, agriculteurs, chauffeurs, manutentionnaires, caissières, éboueurs, aides ménagères, personnels de nettoyage… Tous ces travailleurs au front depuis le début de la crise sanitaire sont aussi les moins bien traités. Ils souffrent, selon la dernière étude de la Darès (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques) de conditions d’exercice plus dégradées, mais aussi d’un écart de rémunération significatif par rapport aux autres salariés du privé. La preuve.

François Le Ménahèze : A quand des cours d’école qui se mettent au vert ? In Caf. Péda.

Comment retrouver une école dans un village, au cœur d’une ville ? Facile me direz-vous… Dans un village, on cherche la mairie et on trouve l’école. En effet, les premières écoles publiques ont très souvent été construites attenantes aux mairies.

Dans une ville, selon son importance, la tâche semble plus délicate. Mais non, facile là encore ! On cherche les plus hauts grillages, les quelques arbres qui ont singulièrement grandi depuis la naissance des écoles et on la trouve !

Remarquez, les clôtures, les arbres identiques et les surfaces asphaltées, on les repère partout aujourd’hui dans les cours d’école. Il faut dire quand même que ce n’est pas mal ! C’est sûr, c’est sécurisé, c’est aseptisé (encore que!?), les enfants reviennent propres le soir (exceptés quelques pantalons déchirés).

Ah j’oubliais : le carré de sable ! Le fameux bac à sable qui, là aussi, aux sacro-saints noms de l’hygiène et de la sécurité, ont progressivement disparu des cours d’école ! Mais quand va t-on arrêter cela ? Continuer la lecture de François Le Ménahèze : A quand des cours d’école qui se mettent au vert ? In Caf. Péda.

Journée mondiale contre l’homophobie : pourquoi une telle haine envers les trans ? Entretien avec Emmanuel Beaubatie

Emmanuel Beaubatie : «    Les transitions ne se résument pas à un passage d’une catégorie de sexe à l’autre. C’est beaucoup plus complexe que ça. » © La Découverte

Emmanuel Beaubatie : « Les transitions ne se résument pas à un passage d’une catégorie de sexe à l’autre. C’est beaucoup plus complexe que ça. » © La Découverte

En cette Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, le sociologue Emmanuel Beaubatie démontre que la population trans, comme celle des gays et des lesbiennes, est un groupe très hétérogène. Une diversité de parcours et d’expériences sociales.

Emmanuel Beaubatie est ­docteur de l’École des hautes études en sciences sociales et travaille sur les mobilités et la diversité de genre. Dans une large enquête sociologique (1), le chercheur a étudié l’hétérogénéité des parcours trans, et la mobilité sociale qui les accompagne.

Qu’est-ce qui se joue dans la détestation des homos et des trans ? Continuer la lecture de Journée mondiale contre l’homophobie : pourquoi une telle haine envers les trans ? Entretien avec Emmanuel Beaubatie

Grippe aviaire. Les petits producteurs de canards sont gavés

En janvier, la ferme de Serge Mora, dans les Landes, a été touchée par le virus. Ses 2  500 canards ont été abattus. A. Pitton/NurPhoto/AFP

En janvier, la ferme de Serge Mora, dans les Landes, a été touchée par le virus. Ses 2 500 canards ont été abattus. A. Pitton/NurPhoto/AFP

 

Alors que le ministère de l’Agriculture devait annoncer mardi soir des mesures à la suite du dernier épisode de l’influenza aviaire, les éleveurs de plein air craignent pour leur avenir.

Depuis janvier, il n’y a plus beaucoup de canards dehors… Dans la région de production historique de la Chalosse, au sud des Landes, Serge Mora, éleveur et président du Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) du département, a pris l’habitude de se balader pour mieux se rendre compte de l’étendue de ce virus qui a décimé les palmipèdes. Pas très loin de son village de Mugron, « d’un côté de la route, il y a un bâtiment avec 35 000 poulets qui ne mettent jamais le nez dehors. De l’autre, un plus petit élevage de canards. Tous les deux ont été touchés ». Continuer la lecture de Grippe aviaire. Les petits producteurs de canards sont gavés

Agriculture. Y aura-t-il des fruits cet été ? in L’Humanité Dimanche

© Marta Nascimento/REA

© Marta Nascimento/REA

Un mois après l’épisode de gel qui a touché les cultures, les producteurs contemplent encore le désastre. Et l’alerte n’est toujours pas levée pour le Nord et la Normandie… Alors, y aura-t-il des fruits cet été ? Et comment les agriculteurs peuvent-ils s’adapter aux aléas qui se multiplient ?

De mémoire d’arboriculteur, on n’avait jamais vu ça. À cinq ans de la retraite, Françoise Roch, productrice dans le Tarn-et-Garonne, contemple ses pruniers, ses pommiers et son raisin de table : le feuillage flétri, les fleurs fanées, les fruits rabougris, un carnage causé par ces nuits glaciales d’avril qui ont frappé ses 17 hectares de verger.

« Jamais je ne m’étais levée 18 nuits de suite pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être, en arrosant les bourgeons pour les protéger du gel. Une nuit, la température est descendue jusqu’à – 6 °C. Pendant 11 heures de suite, on a dû faire de l’anti-gel. J’ai perdu 40 % de ma récolte », lâche-t-elle. Continuer la lecture de Agriculture. Y aura-t-il des fruits cet été ? in L’Humanité Dimanche

MAC, c’est 13 ans d’existence…

Moissac au Cœur, c’est déjà 13 ans d’existence et 3 ans avec la mouture actuelle….

Un bail si l’on s’en tient a la durée de vie moyenne des sites internet politique qui ne durent souvent que le temps d’une élection, voire deux… Mac est différent! Cela reste un site d’informations locales et un lieu pour passer des infos sur des thématiques sociétales et politiques.

Les 1471 abonnés-es semblent en tirer partie et prendre du plaisir à lire les sujets abordés. Il est temps de donner des chiffres pour comprendre la portée de ce site aux prétentions modestes.

En 3 ans donc

  • 160 794 vues

soit en vues

  • 4463/mois avec 27527 en AOUT 2020 au plus et seulement 112 en JUIN 2018
  • une moyenne de 148/jour avec 6606 le 14 MAI 2020 et seulement 3 le 4 JUILLET 2018

C’est aussi 1875 articles avec 3 contributeurs en permanence et plusieurs dizaines d’auteurs différents… Le tout est réparti en 34 catégories différentes. Les sujets de prédilection des lecteurs restent les questions locales comme la lutte contre le RN/FN, les sujets de l’école et de l’éducation, les articles sur les campagnes électorales, les dessins de presse, les débats sur l’écologie… Mais surtout les articles sur les luttes des salariés-es restent un sujet très apprécié.

Ce fut, il n’y a pas si longtemps, durant 2 ans 21 émissions politiques mensuelles sur Radio d’OC avec des invités-es sur des sujets de société très divers. Nous remettrons les podcasts en ligne bientôt.

Nous poursuivons l’aventure et lançons un appel pour élargir le champ des contributions écrites et/ou médias pour rendre plus vivant encore ce site.

Merci de nous être fidèle.

Pour le site Moissac Au Coeur

Maximilien