Le Rassemblement national et les radicaux poursuivent leur collaboration In StreetPress

 

Identitaires, néonazis et monarchistes avec Le Pen

La semaine, ils bossent à l’Assemblée pour des députés RN, le week-end, ils militent pour des groupuscules violents. Ces radicaux occupent aussi des postes-clés au sein du RNJ, la section jeunesse du parti ou tractent pour Marine Le Pen. Enquête.

« Pour être crédibles, faites le ménage. Chassez de vos rangs les gudards, les identitaires, les nazillons, les racistes, les antisémites. » Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti est en verve, ce 28 novembre à l’Assemblée nationale. La séquence fait suite au meurtre de Thomas à Crépol (26) le 19 novembre lors d’une rixe et aux différentes manifestations et attaques racistes de l’extrême droite radicale à Romans-sur-Isère le week-end suivant. Sur les bancs du RN, on bout. Marine Le Pen ne goutte pas vraiment la diatribe « ordurière », dit-elle. Elle annonce porter plainte.

Mais l’assertion est-elle fausse ? Marine Le Pen a bien évincé certains des cadres les plus gênants, aux manettes du parti au temps du père. Mais une nouvelle génération aussi radicale pointe le bout de son nez. De nombreux néofascistes, monarchistes et identitaires, certains passés par des groupuscules dissous, militent activement au RN. Pire encore, notre enquête révèle que plus d’une dizaine d’entre eux sont même salariés de députés. Preuve en est, s’il le faut, que le Rassemblement National n’a jamais coupé les ponts avec la frange la plus violente de l’extrême droite. Continuer la lecture de Le Rassemblement national et les radicaux poursuivent leur collaboration In StreetPress

Vers une union de la droite et de l’extrême droite ?

NDLR de MAC: Les convergences entre la droite et l’extrême droite sont visibles au plan local. A Moissac, la droite est atone devant le RN au pouvoir dans la ville? A Castelsarrasin, les tractations vont bon train pour tenter de prendre la ville avec une coalition RN/LR/REconquête. La question du rapprochement n’est pas une vue de l’esprit, elle est en cours pour le plus grand bénéfice des idées intolérance et de rejet. De nombreux exemples en atteste: tracts contre la création de logements, procession religieuse sur la voie publique avec participation du maire, absence d’expression de la droite, révisionnisme…

 

Incapable de formuler une proposition politique autonome, le parti « Les Républicains » mise sur une rhétorique d’extrême droite pour tenter de retrouver son influence électorale. Ce faisant, l’organisation crée les conditions d’une convergence avec le Rassemblement national.

 

Les 17 et 18 mai, les adhérents des « Républicains » (LR) sont appelés à élier leur prochain président. Dominant à droite avant 2017, le parti concurrencé par le centre et l’extrême droite s’est depuis effondré électoralement. L’actuel ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, qui sont en lice, tiennent des discours proches de ceux de l’extrême droite, au point d’interroger sur ce qui sépare encore LR et le RN.

La tripartition du champ politique observée lors des législatives est-elle pérenne ?

Emmanuel Négrier, Directeur de recherche en science politique à l’université de Montpellier

 

Ses équilibres sont mouvants. Entre 2022 et 2024, le bloc central s’est affaibli. La transformation du champ politique en cours ne plaide pas pour une pérennité de cette tripartition.

Émilien Houard-Vial, Docteur en science politique, chercheur associé à Sciences-Po

 

L’équilibre entre les différentes parties est suspendu au quinquennat finissant d’Emmanuel Macron et au fait que le RN aura finalement ou non la possibilité d’accéder au pouvoir. La situation peut évoluer, mais il est peu probable que l’on retrouve celle d’il y a une dizaine d’années. Continuer la lecture de Vers une union de la droite et de l’extrême droite ?

8 mai 1945: 80 ans après

Il y a 80 ans, la capitulation du nazisme mettait fin à une barbarie sans précédent. 80 ans après, les leçons de l’Histoire semblent vaciller. Partout, les idéologies de haine refont surface. L’extrême droite progresse en Europe. Des peuples sont bombardés, niés dans leurs droits. Le négationnisme gagne du terrain.

Face à ces dangers, les communistes le réaffirment avec force : nous ne voulons plus jamais ça. Nous refusons l’oubli, nous choisissons la résistance, la paix et la justice.

Vacances scolaires : entre diversion et idées fausses

Après la fin de vie, le climat, le président Emmanuel Macron a annoncé vendredi 2 mai 2025 la tenue d’une troisième convention citoyenne sur les « temps de l’enfant » pour juin 2025 sur les vacances et horaires. Cette annonce apparaît en décalage avec les besoins de l’Ecole, ceux des personnels comme des élèves, « hors sujet », diversion selon les syndicats. Scandales et dérives dans le secteur privé, notamment Betharram, libération de la parole sur les violences dans les établissements scolaires, inclusion difficile des élèves, des effectifs chargés, crise d’attractivités des métiers éducatifs, les manques de moyens de l’Ecole sont autant de sujets d’actualité, d’importance et d’urgence. Continuer la lecture de Vacances scolaires : entre diversion et idées fausses

Marseille, 3 mai 2025 : Une journée pour le droit au logement par Julien Sueres

Le 3 mai 2025, Marseille a vibré au rythme de l’initiative du Parti de la Gauche Européenne (PGE) pour défendre le droit au logement, dans le cadre de leur campagne « Le logement est un droit, pas une marchandise ».

En tant que représentant national de la Confédération Nationale du Logement (CNL), j’ai eu l’honneur de participer à cette journée mémorable, mêlant mobilisation de terrain et débats d’idées. Récit de cette journée, entre la rue d’Aubagne et les locaux de la fédération des Bouches-du-Rhône du PCF.

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La délégation de la Gauche Européenne devant la Rue d’Aubagne avec la maire Sophie Camard © Julien Sueres

Matinée : Une déambulation poignante dans la rue d’Aubagne

La journée a débuté par une marche exploratoire dans le quartier de la rue d’Aubagne, guidée par Sophie Camard, maire des 1er et 7e arrondissements de Marseille. Ce lieu, marqué par l’effondrement tragique de deux immeubles en 2018 qui a coûté la vie à huit personnes, reste un symbole du mal-logement. Sophie Camard nous a conduits à travers les ruelles, racontant l’horreur des habitats insalubres où des familles vivaient dans des conditions indignes. Mais au-delà du drame, elle a mis en lumière la formidable solidarité de la communauté : voisins, associations et collectifs se sont mobilisés pour soutenir les victimes et exiger des changements. Continuer la lecture de Marseille, 3 mai 2025 : Une journée pour le droit au logement par Julien Sueres

Eddy Mitchell : « L’extrême droite, je vote contre, c’est dans mes racines »

Il est l’un des derniers monuments de la scène musicale française. Avec son franc-parler légendaire, le bougon bourru, crooner au grand cœur, revient sur son enfance, sa jeunesse percutée par la guerre d’Algérie, partage son regard sur une Amérique tant aimée, tant haïe et revisite son parcours de musicien accompli.

 

Une autobiographie captivante en poche et un nouvel album fort réussi, « Amigos », sorti à l’automne et enregistré en compagnie d’Alain Chamfort, Sanseverino, Pascal Obispo, Alain Souchon et son fils Pierre… Contraint au repos pour soigner des problèmes de santé qui l’ont obligé à annuler ses dates estivales, Eddy Mitchell a malgré tout bien voulu nous accorder un entretien et nous a fait l’honneur de nous recevoir chez lui.

Armé d’une parole toujours aussi franche, le regard aussi pétillant qu’hier avec un accent intact de titi de Belleville, Schmoll n’a pas pu s’empêcher, pour clore l’entretien, après avoir revisité sa vie, son œuvre, écorné l’Amérique de Trump et la France de Le Pen, de lancer le juke-box pour se dodeliner sur « Good Golly, Miss Molly », imparable boogie de Little Richard. On ne se refait pas…

Vous venez de publier un 40e album studio, un disque où vous célébrez l’amitié… Continuer la lecture de Eddy Mitchell : « L’extrême droite, je vote contre, c’est dans mes racines »

Mixité sociale à l’école, relire Michelet In Caf. Peda.

JEAN PAUL DELAHAYE Une image contenant Visage humain, personne, sourire, habits Description générée automatiquement Les scandales et dérives de certaines écoles privées éclatent, l’absence de contrôle sous les projecteurs ne doit pas faire oublier que cette école financée à ¾ d’argent public est aussi un des facteurs de ségrégation sociale dans les établissements. Dans cette tribune, Jean-Paul Delahaye plaide pour la mixité sociale à l’école.

« Près de 180 ans après Michelet, on prêche encore dans le désert en France sur l’école commune. Au pays de l’égalité, de la liberté et de la fraternité, on peut à la fois se déclarer, la main sur le cœur, très favorable à la mixité sociale et se battre pour que ce ne soit pas le cas dans le collège de ses enfants » écrit Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général de l’Éducation nationale honoraire.

Le combat pour une école commune à tous les enfants de la République, pour une école mixte est toujours d’actualité. Continuer la lecture de Mixité sociale à l’école, relire Michelet In Caf. Peda.

1er mai : aux côtés des salarié·es unis pour la paix et le progrès ! (PCF)

Publié le 01 mai 2025

En ce 1er mai, journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses, le PCF est à leurs côtés pour révolutionner le travail et porter une alternative de paix et de progrès social et écologique.

Partout en France, les communistes iront à la rencontre de nos concitoyennes et concitoyens, sur les points de vente du muguet, et appellent dans les plus de 260 manifestations en cours, à l’unité du monde du travail et à la mobilisation populaire autour de 3 priorités :

1) Agir pour la paix en Ukraine, en Palestine et partout sur la planète, et pour la solidarité internationale et la coopération entre nations et peuples libres souverains et associés, afin de construire une alternative globale à l’alliance des réactionnaires, de la droite extrême et de l’extrême droite.

2) Refuser une économie de guerre, un plan d’austérité de 40 milliards d’euros et augmenter les salaires, gagner l’égalité professionnelle femmes-hommes, développer l’emploi, la formation et abroger la réforme des retraites.

3) Investir pour une nouvelle industrialisation de la France, pour gagner la bataille de l’énergie et du climat, pour la réappropriation sociale de la production du pays avec des nationalisations stratégiques et des pouvoirs d’intervention des salariés, la mobilisation de l’argent de l’Etat, des banques, des entreprises pour répondre aux besoins sociaux et relever le défi écologique.

C’est le sens de l’action du PCF, de l’engagement de son secrétaire national Fabien Roussel affirmant « Le parti pris du travail » pour donner une grande ambition à la France et à la gauche, construire l’alternative à la droite au pouvoir et à l’extrême droite.

Ensemble, soyons forts, unis, construisons l’alternative !

Paris, le 1er mai

Parti communiste français.

Fabien Roussel : « Unis, les salariés pèsent, sont forts et ont des intérêts à défendre »

Juste avant le 1er mai, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, publie son troisième livre aux éditions le Cherche Midi, « le Parti pris du travail ». Il souhaite mettre ce thème au cœur du débat public et pense qu’il peut contrer la division des salariés orchestrée par la droite et l’extrême droite.

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Nantes : approche sécuritaire pour masquer l’urgence de santé mentale