1er tour des législatives 2024 : Le PCF appelle chacun à prendre ses responsabilités devant l’histoire

Publié le 30 juin 2024

Ce soir, la France fait face à son avenir.

Le président de la République a engagé une dissolution aussi brutale que dangereuse en assimilant la gauche rassemblée à l’extrême droite.

Ce soir, malgré une participation en forte hausse, le Rassemblement national arrive en tête du premier tour des élections législatives dans un très grand nombre de circonscriptions.

La situation est extrêmement grave pour la France. Alors que le Rassemblement national est en position d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, l’heure est au sursaut pour la République.

Face à cette vague brune montante, le Nouveau Front populaire s’affirme comme le rempart pouvant empêcher Madame Le Pen et Monsieur Bardella de faire main basse sur la France. Nos candidates et candidats seront au second tour dans l’écrasante majorité des circonscriptions.

Pour ce qui le concerne, le Parti communiste français, engagé dans de nombreuses circonscriptions face au Rassemblement national, obtient dans cette situation des résultats contrastés. Merci aux hommes et aux femmes qui ont porté nos couleurs communes, et à toutes les équipes militantes qui ont permis à la gauche de faire face à la menace.

Le camp présidentiel comme ce qu’il reste de la droite républicaine se voient à l’inverse durement sanctionnés par les électeurs et électrices, qui ne leur pardonnent manifestement pas d’avoir apporté leur concours à une politique qui a saccagé le pays.

Le moment est historique. Notre mobilisation est totale pour empêcher l’accession du Rassemblement national au pouvoir. Les forces d’extrême droite ne doivent pas mettre la main sur la République.

Le principe d’égalité entre les êtres humains, quelques que soient leurs origines, leurs couleurs de peau ou leurs confessions, se verrait dynamité au nom de la « préférence nationale » comme en témoigne la volonté du RN d’interdire certains emplois à des binationaux. Réfugiés et migrants seraient immédiatement menacés de traitements discriminatoires indignes de la patrie des droits de l’Homme. L’austérité serait considérablement aggravée. Les droits, si chèrement conquis, à une protection sociale de haut niveau, à une existence digne pour toutes et tous, aux services publics, se verraient piétinés, comme l’a démontré l’évocation du report à 66 ans de l’âge du départ à la retraite pour un certain nombre de salariés. Des libertés publiques fondamentales se verraient inévitablement remises en cause, comme à chaque fois que l’extrême droite a pris en mains les destinées d’un pays. Notre République et ses principes laïques et universalistes sont directement menacés.

Rien n’est encore joué. Le second tour sera déterminant dans beaucoup de circonscriptions du pays. Le peuple de France peut faire échec à une force politique qui bafoue notre histoire, piétine nos valeurs et nous menace d’une terrible régression.

Tout doit être fait pour battre les représentants de l’extrême droite. La mobilisation des forces sociales du pays, des forces de gauches, des forces syndicales et associatives, de la jeunesse et de tous les citoyens et citoyennes engagés sera déterminante.

Au-delà, au soir de ce premier tour, le Parti communiste français s’adresse solennellement à l’ensemble des forces républicaines. Peuvent-elles consentir à voir notre nation défigurée, privée de ce qui lui aura toujours permis de porter en direction de l’Europe et du monde les idéaux de justice, de paix et de coopération entre les peuples, loin de l’idéologie xénophobe et liberticide de l’extrême droite ?

Le PCF appelle chacun et chacune, chaque force républicaine, à prendre, en conscience, ses responsabilités devant l’histoire.

Pour ce qui les concerne, les communistes entendent demeurer fidèles à leur histoire qui les a toujours vus privilégier l’intérêt général quand l’essentiel était en jeu. Dans tous les duels opposant un représentant de l’extrême droite à un ou à une candidat.e d’un parti républicain, ils appelleront donc sans hésitation à voter pour ce dernier. Et si un candidat ou une candidate communiste, quoique arrivé en troisième position, se retrouve qualifié pour le second tour à l’occasion d’une triangulaire, il ou elle se désistera pour que le candidat républicain le mieux placé ait les meilleures chances de battre l’extrême droite.

Il est des moments où les principes doivent prévaloir sur les calculs étriqués et politiciens. Restaurer la confiance de notre peuple en la politique, c’est clairement refuser toute attitude qui contribuerait au succès des pires ennemis de la démocratie.

Dimanche 7 juillet prochain, votons massivement pour les candidats et candidates du Nouveau front populaire et des forces républicaines qui permettront de battre l’extrême droite.

Paris, le 30 juin 2024

Parti communiste français


Nous ne nous résignons pas, rejoignez le PCF

 

Philippe Meirieu : « Il fait noir au pays des Lumières »

 

Législatives 2024 : pourquoi le Nouveau Front populaire peut gagner… (+ clip officiel)

 … et envoyer un premier ministre de gauche à Matignon ?

Face au calcul cynique d’Emmanuel Macron et au risque d’une majorité d’extrême droite, les forces progressistes ont su se rassembler et ont l’opportunité historique d’imposer une cohabitation de gauche au chef de l’État. Deux ans après la Nupes, la situation a bien changé. Voici pourquoi la victoire est possible.

L’élan historique l’emporte de loin sur la fatigue. Jeudi 13 juin dans la soirée, les dirigeants des quatre principales forces de gauche (la France insoumise, le Parti socialiste, les Écologistes, le Parti communiste français), les traits tirés, sortent du huis clos des négociations qui les occupaient jour et nuit depuis l’annonce de la dissolution par Emmanuel Macron, quatre jours plus tôt. L’accord scellant le Nouveau Front populaire est enfin bouclé ! Le peuple de gauche, qui avait manifesté à plusieurs reprises, à Paris et dans d’autres grandes villes, pousse un grand ouf de soulagement. « Nous partageons tous l’espoir immense que suscite notre démarche dans le pays, mesure le coordinateur de la FI, Manuel Bompard. Cette situation nous oblige. » « Ils attendent de nous que nous soyons à la hauteur, complète le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. Je fais le serment qu’on reste unis pour changer la vie. » « C’est soit eux (le RN – NDLR), soit nous. Cela doit être nous. Cela va être nous ! » lance son homologue des Écologistes, Marine Tondelier.

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CONTRAT DE LÉGISLATURE: Projet proposé par le PCF

Publié le 12 juin 2024

Au lendemain des élections européennes, la France comme le reste de l’Europe se retrouvent devant un défi historique.

L’heure est au sursaut. Elle est à empêcher l’extrême droite de faire main basse sur le pays, elle est à construire une alternative de progrès à Emmanuel Macron et à son gouvernement qui sont responsables du désastre qu’affronte le peuple de France. Elle est à créer une dynamique de victoire pour la gauche, en répondant aux besoins populaires.

Nous voulons permettre à nos concitoyennes et concitoyens de vivre dignement de leur travail, bâtir un nouveau mode de développement et de conquêtes sociales et démocratiques. Nous voulons relever, dans la justice sociale, le défi de la lutte contre le réchauffement climatique. Nous voulons que la France porte haut la voix de la paix, du refus des logiques de force, de la défense des droits des peuples, de l’instauration d’une nouvelle sécurité collective en France et dans le monde.

C’est l’objet du contrat de législature sur lequel nos candidates et candidats mèneront la campagne des élections législatives. Continuer la lecture de CONTRAT DE LÉGISLATURE: Projet proposé par le PCF

Union féministe contre l’extrême droite : Osez le Féminisme ! réagit à la crise politique actuelle

Le 9 juin 2024, alors que le Rassemblement National arrive en tête des élections européennes, doublant le score de la majorité présidentielle, le Président Emmanuel Macron annonce la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue d’élections législatives le 30 juin. Face à ce bouleversement politique, Osez le Féminisme ! réagit fermement.

 

Renaissance, le parti de la majorité présidentielle, ne constitue pas un rempart contre l’extrême-droite, mais en est un rouage et un promoteur. La politique menée par Emmanuel Macron depuis 7 ans a contribué à la destruction socio-économique de la France et affaibli toute perspective de justice sociale et d’émancipation. Cette dégradation des conditions de vie, en particulier pour les plus défavorisé·es, et l’augmentation des inégalités nourrissent le ressentiment, créant un terreau fertile pour l’extrême-droite. En négligeant les préoccupations des plus précarisé·es, le gouvernement a exacerbé la colère. Les partis d’extrême-droite exploitent ce mécontentement en légitimant des politiques racistes et en désignant des boucs émissaires, menaçant ainsi la cohésion sociale et la stabilité démocratique.

Les forces de droite qui normalisent les discours d’extrême-droite en reprenant des argumentaires racistes, xénophobes, impérialistes, classistes, antiféministes et validistes, ne sont pas des remparts contre l’extrême-droite. Au contraire, elles sont des complices zélées de sa montée. En adoptant des politiques restrictives en matière d’immigration, des mesures sécuritaires excessives et un langage stigmatisant à l’égard des minorités, elles légitiment les discriminations et la haine envers les étranger·es, les immigré·es, les féministes, les lesbiennes, les écologistes, les pauvres, les chômeur·euses et les personnes en situation de handicap. Elles normalisent et renforcent des attitudes et pratiques qui divisent la société.

L’extrême-droite n’est pas féministe. En créant l’épouvantail de l’homme migrant ou étranger violeur, elle détourne l’attention des violences sexuelles qui touchent toute la société. Cette manipulation ignore que l’impunité des agresseurs et la culture du viol sont des problèmes systémiques. 90% des victimes connaissent leurs agresseurs, ils existent dans toutes les sphères de la société. En focalisant le discours sur les migrants, l’extrême droite renforce les stéréotypes racistes et occulte la réalité des violences masculines.

L’extrême droite n’est pas féministe. Elle veut ramener les femmes à leurs rôles traditionnels et prône le démantèlement des services publics, exacerbant les inégalités femmes-hommes. Partout où l’extrême droite est au pouvoir, l’accès des femmes à leurs droits reproductifs et sexuels recule.

Nous appelons à une gauche unie sur des fondements féministes et une lutte commune contre toutes les formes d’oppression. L’union des gauches doit être basée sur des principes clairs : féministes, anti-racistes, décoloniaux, anti-classistes, contre la xénophobie, l’islamophobie et l’antisémitisme. Cette union doit être fondée sur des stratégies solidaires et concrètes avec les personnes concernées, en incluant celles à risque de précarité et celles en situation de pauvreté. Les personnes dans la ruralité, les quartiers populaires, les jeunes, ne doivent plus être considérées comme des stocks électoraux, mais comme des interlocuteurs à part entière. C’est ainsi que nous pourrons construire une alternative de justice sociale et d’émancipation pour toutes et tous.

Nous, féministes, refusons que des responsables politiques prétendant incarner la gauche promeuvent des mesures marginales sans véritable programme de justice sociale. L’union des gauches doit mettre fin à l’idéologie de certaines gauches qui sacrifient les analyses structurelles au profit des choix individuels. Cette idéologie conduit à un refus de protéger les femmes contre des formes extrêmes de violence, telles que la prostitution, la pornographie et la GPA.

L’absence d’une politique anti-raciste solide et la complicité ponctuelle dans des législations oppressives montrent une gauche divisée et incohérente. L’union des gauches doit porter un projet féministe et anti-raciste, en prenant en compte les violences policières systémiques, la stigmatisation de certaines communautés, et la colère des quartiers populaires. 

L’Union des gauches doit mettre fin aux comportements sexistes parmi les dirigeants et garantir une véritable égalité des sexes au sein des mouvements progressistes. Les violences sexistes et sexuelles au sein des partis doivent être condamnées fermement. Le harcèlement contre les femmes politiques est une tactique visant à les exclure du débat public et à réduire leur influence, ce qui porte atteinte à la démocratie elle-même.

Éducation: Et si l’extrême droite prenait le pouvoir…

Européennes 2024 : « L’Europe ne doit pas décider sans vous »

Ils sont jeunes, ont la vie devant eux, mais cherchent quel sens lui donner. Ils s’intéressent à la politique, mais se sentent éloignés de la campagne des européennes. Ils ont pourtant beaucoup de choses à dire, de combats à porter. Selma, Carmen, Robin, Clem et Constant ont ainsi rencontré Léon Deffontaines, candidat PCF, pour un dialogue à bâtons rompus sur ce que peut et doit faire l’Europe.

 

Constant, 20 ans, est salarié agricole et travaille dans deux fermes pour toucher au final un Smic, ce qui est peu comparé aux heures de travail et à sa pénibilité. Il s’interroge sur l’avenir de son métier. Selma, 16 ans, a adhéré cette année à l’Association France Palestine Solidarité, désireuse de s’engager pour la paix au Proche-Orient alors que les bombes pleuvent sur Gaza. Clem, 26 ans, est militante à Action Justice Climat et s’oppose au capitalisme sauvage qui détruit la planète. Robin, 26 ans aussi, est cheminot, et ne comprend pas pourquoi le rail est privatisé et découpé en petits morceaux. Carmen, 16 ans, cherche à lutter efficacement contre les inégalités entre les femmes et les hommes. Et chacun d’entre eux se demande ce que l’Union européenne pourrait bien faire quant à ces combats. C’est dans ce cadre qu’ils ont rencontré Léon Deffontaines, candidat PCF aux élections du 9 juin. Continuer la lecture de Européennes 2024 : « L’Europe ne doit pas décider sans vous »

« Vous avez 15 minutes » : Grand oral de LCI avec Léon Deffontaines (Vidéo)

« Vous avez 15 minutes » : Grand oral de LCI avec Léon Deffontaines

Né à Amiens le 15 mars 1996 d’un père fleuriste et d’une mère psychothérapeute, Léon Deffontaines a grandi à Saint-Maurice, quartier populaire de la Préfecture de la Somme.

Il dit de sa ville qu’elle « l’a façonné » et reste très marqué par la désindustrialisation de son département notamment par le drame de la fermeture de l’usine Goodyear.

Issu d’une famille d’agriculteurs de la Somme, il nourrit très tôt le sens du travail, de la dignité et du respect de la terre et des travailleurs.

Après son baccalauréat, il entame des études de droit et de sciences de l’éducation tout en travaillant chez Subway. Parallèlement à cela, il s’engage dans une une association d’aide au devoirs pour les jeunes en difficultés.

Il rejoint le Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF) dont il devient le secrétaire général en 2019. Très engagé·es sur les questions sociales et environnementales, ils se mobilisent notamment contre la loi Travail en 2016, la précarité étudiante et contre la réforme des retraites.

En 2022, il publie « Pour que jeunesse se fasse » aux éditions le Temps des cerises.

Il est le porte-parole de Fabien Roussel pendant la campagne présidentielle de 2022.

En octobre 2023, il est choisi par les adhérent·es du PCF pour être leur chef de file aux élections européennes.

Le 10 mars 2024, la liste qu’il mène est votée à plus de 90% par les communistes.

Réunion publique de la Gauche Unie à Montech

 

Tarn et garonne - Réunion publique de la Gauche Unie à MontechA la tribune, Sigrid Gérardin, Pierre Lacaze Cécile et Jérémy

 

Par Julien Sueres – PCF 82, le 24 Mai 2024

La fédération Tarn et Garonne du Parti Communiste Français a tenu une réunion publique de campagne, salle Delbosc à Montech, dans le cadre des élections européennes. Plus de 60 personnes sont venues échanger avec Sigrid Gérardin et Pierre Lacaze, respectivement numéro 2 et 11 sur la liste « Gauche Unie pour le monde du travail », menée par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel.

Issue du monde de l’enseignement professionnel, Sigrid Gérardin a développé les thèmes autour des services publics, et notamment l’éducation. Continuer la lecture de Réunion publique de la Gauche Unie à Montech

« Il est important de venir dans une municipalité hostile à l’avortement » : les militantes féministes mènent une campagne à Moissac in DDM

NDLR de MAC: Sollicité par les organisatrices et plus particulièrement par Mathilde Viot, MAC n’a pu se rendre sur place ce dimanche matin pour apporter un soutien inconditionnel à cette démarche. Les représentants de la section PCF n’ont pu être présents aussi. Notre solidarité est acquise et ce combat est aussi le notre. Nous diffusons la pétition Européenne: mavoixmonchoix.org!
La militante féministe Alice Coffin s’est spécialement déplacée à Moissac pour mener « un débat démocratique » sur l’avortement./ DDM, GSD
La militante féministe Alice Coffin s’est spécialement déplacée à Moissac pour mener « un débat démocratique » sur l’avortement./ DDM, GSD

 

l’essentiel Au lendemain de la marche des fiertés à Agen, la militante féministe et élue municipale de Paris, Alice Coffin, s’est rendue ce dimanche 19 mai 2024 à Moissac pour tenir une réunion sur le thème de l’avortement. Un choix politique assumé en pleine campagne pour les européennes.

Alors que les Fêtes de Pentecôte battent le plein un peu partout dans la cité uvale, la petite salle de l’Amitié accueille dans la matinée une manifestation tout autre.

Des militantes pour le droit des femmes organisent une réunion autour de la campagne européenne pour un « avortement libre et gratuit » en Europe. Continuer la lecture de « Il est important de venir dans une municipalité hostile à l’avortement » : les militantes féministes mènent une campagne à Moissac in DDM