Déclaration de Fabien Roussel – 11 novembre 2025

Publié le 11 novembre 2025

La France commémore aujourd’hui l’Armistice du 11 novembre 1918.

Au cours de ces quatre années terribles du premier conflit mondial, 10 millions de militaires ont trouvé la mort. 9 millions de civils ont également été tués. 21 millions de femmes et d’hommes ont été blessés. Des générations entières ont été sacrifiées dans des proportions jusqu’alors inconnues dans l’histoire de l’Humanité.

Des dizaines de millions de vies brisées, sacrifiées et mutilées sur l’autel des nationalismes et des rivalités impérialistes entre puissances pour le partage du monde, de ses richesses et de ses débouchés commerciaux.

Alors que cette commémoration devrait être une opportunité politique pour dénoncer l’abomination de la guerre et réaffirmer collectivement que le combat pour la paix est la seule des batailles que l’Humanité a le droit et le devoir de mener, le Président de la République et une partie de la classe politique française entretiennent dans l’opinion publique, à dessein, un climat de peur et préparent les esprits à la guerre, justifiant ainsi la mobilisation de dizaines de milliards d’euros pour financer une nouvelle course à l’armement.

Après le doublement du budget des Armées, passé de 32 milliards en 2017 à 64 milliards d’euros prévus pour 2027, la ministre des Armées a même annoncé des crédits supplémentaires de 6,7 milliards d’euros pour l’année 2026.

Autant de richesses confisquées au détriment du développement de l’ensemble de nos services publics et de la promesse d’égalité et de solidarité qu’ils permettent d’incarner ; au détriment aussi d’une transition écologique urgente et vitale pour toute l’Humanité.

Cette participation de la France au réarmement massif en cours partout sur la planète alimente le cycle meurtrier de conflits dont les peuples sont, en 1914 comme en 2025, invariablement les premières et les seules victimes.

La défense nationale et la souveraineté de la France doivent être garanties. Ni la course à l’armement, ni l’inféodation militaire à l’OTAN et aux intérêts des États-Unis d’Amérique ne permettent de répondre à ce double impératif. Bien au contraire, elles alimentent la grande déstabilisation du monde et risquent fort d’entraîner notre pays dans un conflit qui pourrait bien être fatal à l’Humanité tout entière.

À l’heure où les morts s’amoncellent déjà par centaines de milliers, en Ukraine, au Soudan ou en Palestine, la paix devrait être au cœur des efforts diplomatiques de la France, au cœur des échanges et de l’action de la communauté internationale.

Mais la xénophobie, l’obscurantisme, les logiques de puissance et les profits des industriels de l’armement continuent, aujourd’hui comme hier, d’alimenter les politiques bellicistes et de saper tous les efforts de celles et de ceux qui tentent de bâtir un monde de paix et de sécurité humaine collective.

Le Parti communiste français continuera de porter haut l’ambition universelle de l’égalité entre les peuples et l’exigence de la résolution pacifique des conflits. Elles sont, toutes deux, les conditions de notre Humanité et indissociables du projet politique que nous portons depuis plus de 100 ans.

Fabien Roussel
Le 11 novembre 2025

Fabien Roussel dans Dimanche en politique (France 3) | 9 novembre 2025

Face aux guerres, le parlementarisme est une impasse…. Le PCF ne peut regagner des forces qu’en dehors de la vie parlementaire…

Je dois dire mon plein accord avec ce texte de Pierre Alain Millet (PAM)… Pas plus que notre camarade de Venissieux qui est en ce moment en pleine campagne des municipales, nous ne négligeons la nécessité d’être présent sur le terrain électoral en particulier quand il s’agit d’une municipalité communiste mais il a parfaitement raison de dénoncer le « parlementarisme ». Il le définit lui-même et aujourd’hui note ce que nous n’avons cessé de dénoncer, l’exclusion du champ des préoccupations « parlementaires » du poids de la guerre sur le budget alors que c’est un problème central économique, politique et qui concerne la souveraineté de la France. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsocieté)

Le désordre politique continu et la médiatisation du processus budgétaire au parlement amplifie la crise profonde de la gauche, son incapacité à sortir du piège entre gauchisme et réformisme. Engels avait montré l’impasse que constitue cette vie parlementaire qui croit être le lieu des rapports de forces, ce qu’il appelait le « crétinisme parlementaire » qui faisait croire à des députés du peuple qu’ils allaient changer la société en négociant des accords pour des votes majoritaires à l’assemblée… Les socialistes disent pouvoir obtenir de la macronie quelques mesures positives, les insoumis disent pouvoir obtenir la chute du gouvernement et donc une nouvelle dissolution, ce qu’espère aussi le RN et une partie de LR, les écologistes hésitent, et les communistes sont entendus à la hauteur de leur force à l’assemblée… plus que faible ! Continuer la lecture de Face aux guerres, le parlementarisme est une impasse…. Le PCF ne peut regagner des forces qu’en dehors de la vie parlementaire…

Algérie/France : A une voix près, ou quand la démagogie prend le pas sur le débat politique de la Nation + video Huma

Cyprien Caddeo

Emilio Meslet

Avec le soutien des députés LR et Horizons, l’extrême droite a, pour la première fois, fait adopter un texte dans le cadre de sa niche parlementaire ce jeudi 30 octobre. Une résolution pour « dénoncer les accords franco-algériens du 27 décembre 1968 » aux forts relents xénophobes. Explications avec Cyprien Caddeo et Emilio Meslet, journalistes politique à l’Humanité.


L’analyse de Histoire et Société

Rarement on aura vu démonstration plus éclatante de l’incurie de la représentation nationale. Entendons nous bien, ce n’est pas seulement parce qu’il y a eu ce jour historique où pour la première fois, la droite se rallie au RN. Ni même parce que ce vote n’a aucune portée juridique et est un simple camouflet imbécile infligé à l’Algérie par des politiciens clientélistes. Mais parce que tout cela relève du commentaire de Brecht: « Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie mais son évolution par temps de crise. » quand le grand capital est incapable d’obtenir l’assentiment à sa politique par les voies ordinaires… Il est, nous le verrons à l’origine de l’accord de 1968 et face à la crise il est incapable de trouver une issue autre que la poursuite et l’amplification de celle qui a généré la crise… Son personnel est perdu… Les députés maroniens, leurs alliés et Macron lui-même avaient été élus en se présentant comme dépassant « les clivages » pour mieux être un rempart face à l’extrême- droite « On voit ce qu’il en est . Alors que Gabriel Attal lui-même avait déclaré en janvier qu’il fallait « poser des limites et assumer le rapport de force » avec l’Algérie, ni lui, ni la majorité présidentielle n’ont pris part au vote. Sur 92 députés du groupe Ensemble, 30 ont voté contre. Les autres se sont abstenus ou ont déserté l’hémicycle. mais voyons plutôt le détail de cet exploit de la classe politique française prise entre électorat et nécessité de protéger les intérêts de leurs bailleurs de fond. Continuer la lecture de Algérie/France : A une voix près, ou quand la démagogie prend le pas sur le débat politique de la Nation + video Huma

Le vote en faveur de la levée du blocus de Cuba et ce qu’il révèle… par Danielle Bleitrach

Ce vote dont le sens fondamental est qu »il demeure dans une proportion écrasante, malgré toutes les pressions exercées par les Etats Unis, en faveur de Cuba et à ce titre la dénonciation du crime de blocus infligé par les Etats-Unis. Cependant, son résultat nous permet d’affiner ce que Franck Marsal définissait comme méthode de compréhension du monde multipolaire. En mettant en regard les positionnements internationaux, de « sujets de droit » que sont les nations représentées, on voit se poursuivre la montée des nations du sud, leur contestation de l’ordre existant dans un monde d’interpénétration économique. Mais ces « sujets de droit » sont dans le contexte de l’impérialisme et du capitalisme, révélateur de l’état de la lutte des classes au plan interne. Cuba étant un point de jonction entre un positionnement communiste, un pays socialiste et un ordre international en pleine transformation. Le vote reflète de ce point de vue également les affrontements multiples autour de la pertinence de l’ONU en matière de règlement des conflits. L’hégémonie occidentale se battant pied à pied pour conserver sa domination mais la perdant partout de l’assemblée générale au conseil de sécurité et tentant de créer des « coalitions » se substituant à l’institution. Cette grille de lecture qui est celle de notre site comme celle de notre livre par parenthèse fonctionne très bien pour la France et la politique de Macron, ses apparentes incohérences. Mais Cuba est par le courage et le haut niveau de politisation de son peuple, le phare qui éclaire les enjeux. Le fait est que l’événement le plus important pour analyser ces votes se joue aujourd’hui : Trump ne parle pas chinois, et Xi Jinping n’a jamais parlé anglais publiquement ou officiellement. Par conséquent, les politiques des deux pays, déterminées par leur culture et leur histoire, vont négocier et s’accorder selon les circonstances. et les rapports de force réels que la Chine a réussi chacun le reconnait à imposer.

Lire aussi: ONU : pour la 33e fois, le blocus contre Cuba massivement condamné

Rappelons ici les remarques de Franck Marsal à propos des analyses cubaines : La politique mondiale continue de se déplacer sur le fil de l’épée et pour en saisir le sens profond, il faut, comme nous y invite Danielle articuler l’histoire des nations et des civilisations, qui sont les sujets du droit et de la politique internationale, et la lutte des classes qui est le moteur de l’histoire propre de ces nations et civilisations. Continuer la lecture de Le vote en faveur de la levée du blocus de Cuba et ce qu’il révèle… par Danielle Bleitrach

Marianne Margaté, au nom du PCF dénonce le silence complice autour du Cameroun…

Histoire et societe n’a jamais apporté un soutien inconditionnel à une force dans le champ politique français profondément dégradé depuis des décennies, mais il s’avère qu’à l’intérieur du PCF se livre un débat encore malheureusement étouffé pour que ce parti joue le rôle qui devrait être le sien en matière géopolitique en partant de l’incidence que celle-ci a sur le sort des travailleurs français, en matière de paix et de développement. Nous leur donnons la parole parce que nous considérons qu’ils représentent la seule porte encore entrouverte pour notre pays dont les « rats » bradent le navire ce qui est le sujet d’aujourd’hui. Le virtuel face au réel et la pseudo démocratie qui partout n’est plus que parodie autour de grotesques hommes de main de l’impérialisme. (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Membre du groupe d’amitié inter-parlementaire France-Afrique centrale, j’ai interpellé aujourd’hui le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères sur la situation au Cameroun, qui est des plus préoccupantes. Continuer la lecture de Marianne Margaté, au nom du PCF dénonce le silence complice autour du Cameroun…

Fabien Roussel dénonce « la vassalisation de nos finances publiques au service de l’OTAN »

 

Le PCF interpelle Catherine Vautrin

Pour ceux qui l’ignoreraient il existe encore une presse communiste… Elle fleurit à la marge du parti, dans un certain nombre de journaux de section, mais l’un de ces médias a pris un rôle grandissant c’est liberté actu dans le Pas de Calais, animé par un jeune rédacteur en chef Esteban Evrard. Il ne s’agit pas de la « contestation de gauche » mais bien de la diffusion de ce qui devrait être la ligne officielle de ce parti, celle de son secrétaire national Fabien Roussel non pas un interview de temps en temps, mais bien sa conception de ce que doit défendre le parti, ses militants et même ses cadres et ses élus (ce qui est déjà plus problématique) . Nous avons déjà publié la déclaration de Fabien Roussel concernant la nocivité et la corruption de l’OTAN, voici l’analyse de ce qui devrait être diffusé et proclamé par l’ensemble du parti, de la base au banc de l’assemblée nationale si quelques perturbateurs issus de la commission internationale, de la presse et du groupe qui ne s’intitule même plus communiste ne créaient un nuage lourd de confusion en faveur d’autres forces.. Mais le beau temps reviendra peut-être si tout le monde s’y met…En attendant, il faut voir que nous sommes dirigés par de dangereux personnages (1) (note de DB pour histoireetsoiete)


par Esteban Evrard

Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, demande à la ministre des Armées Catherine Vautrin de saisir la justice « face aux affaires de corruption qui éclaboussent l’industrie militaire européenne et l’OTAN ». Dans un communiqué publié le 22 octobre, il dénonce un « système de magouilles et de marchés publics truqués » au sein de l’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA). Continuer la lecture de Fabien Roussel dénonce « la vassalisation de nos finances publiques au service de l’OTAN »

Cryptomonnaies, faillites des banques régionales, bulle de l’IA… Les signaux d’un krach boursier imminent ?

Bulles spéculatives sur l’intelligence artificielle ou les cryptomonnaies, faillites de banques régionales états-uniennes : les signes de fragilité se multiplient sur les marchés financiers, alors même que se profile la bombe de l’insolvabilité d’une montagne de « crédits privés ».

Des niveaux record de cours des actions ont été atteints à New York ou à Paris.
© SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Le contrecoup de la financiarisation de l’économie mondiale, impulsée par les administrations états-uniennes successives comme par la majorité des dirigeants européens, alimente des craintes de plus en plus marquées d’imminence d’un krach à la dimension retentissante.

Le décalage entre les performances de l’économie réelle et celles, toujours plus boostées, de la sphère financière devient intenable. Wall Street, la Bourse de New York, épicentre de ce monde financier, représente aujourd’hui près du double (190 %) du PIB des États-Unis. Continuer la lecture de Cryptomonnaies, faillites des banques régionales, bulle de l’IA… Les signaux d’un krach boursier imminent ?

Succomber au charme du Cheikh, par Sun Tzu

 

Le « Plan de paix » de Trump n’est pas très différent, plusieurs mois de destructions et de génocide plus tard, de la troisième phase du processus signé en 2024 et qui était négocié depuis déjà des mois par les intermédiaires d’Egypte et du Qatar. Mais la phase supplémentaire de guerre entreprise par Israël a permis de mettre en scène le chef de l’empire comme faiseur de paix. Comme souligné ci-dessous, cela laisse entières les opérations en cours de consolidation de la tutelle impériale vis à vis des pays récalcitrants : Venezuela, Cuba, Serbie, Moldavie et bien sûr, Iran, Russie et Chine, les trois « gros morceaux ». Sous couvert d’introduction d’une dose homéopathique de société civile, le gouvernement Lecornu est un gouvernement effectivement macroniste, prêt à prendre part à une éventuelle extension de la guerre contre la Russie. Farandou, dont on se demande bien ce qu’il vient faire dans cette galère, aura pour mission d’amadouer le PS et au moins un ou deux syndicats avec une fausse suspension de la réforme des retraites. Cela permettrait de faire passer le budget et, cela fait, le gouvernement pourrait durer. Alors, la politique de guerre pourrait se déployer. Le nouveau ministre de l’éducation, Geffray, un bébé-Blanquer, est celui qui a introduit dans la formation des enseignants deux modules intitulés « Esprit de défense » et « Educ-défense ». Il ne restera plus, comme pour le ministère éponyme, qu’à changer le nom, de défense à armées. On pourra faire des « économies » dans l’éducation, en confiant un nombre croissant d’enfants de prolos aux armées, certains y pensent très fort et cela se perçoit déjà. Darmanin à la justice, Vautrin aux armées (donc), Lecornu premier ministre mais ancien ministre des armées, Barrot reconduit aux affaires étrangères. Autant que nécessaire, Macron pourra présider tout cela en Conseil de Défense, comme il l’a si bien expérimenté pendant la COVID. Seule l’intervention du peuple et le développement (dont on observe des signes tangibles quoiqu’encore timides) de la politisation et la transformation des organisations dans le sens de la lutte consciente, déterminée et sans fausses pistes gauchistes pourront faire dérailler ce scénario machiavélique. (note de Franck Marsal pour Histoire&Société)

Alors que le gouvernement Lecornu II, un gouvernement de stricte obédience macronienne, vient de naitre, celui qui a dicté lui-même la liste des nouveaux ministres laisse Lecornu face aux risques très élevés de mortalité périnatale de son gouvernement et se rend, toutes affaires nationales cessantes, au sommet de Sharm El Sheikh où se déroule aujourd’hui face aux caméras du monde entier la cérémonie : « Triomphe du plan de paix Trump pour la Palestine » . Continuer la lecture de Succomber au charme du Cheikh, par Sun Tzu

Le prix Nobel est décerné à… la guerre contre le Venezuela

Aujourd’hui nous nous intéressons à ce phénomène qui veut que toutes les institutions de la « démocratie » occidentale semblent contribuer à l’anomie – l’impossibilité de former collectif avec un projet qui corresponde à l’intérêt du groupe – ce qui se traduit par une foire d’empoigne généralisée interne et externe autour des intérêts personnels. La division et la guerre en devenant le mode de fonctionnement. Quoi de plus illustratif que ce prix Nobel de la paix en forme de coup d’Etat à Oslo pour encourager la guerre au Venezuela ? Il y a de grands idéalistes qui donnent des conseils pour revaloriser le prix Nobel généralement avec quelques opérations publicitaires qui ne relèvent pas plus de l’autre monde qui nait. L’anomie est une condition sociale définie par Durkheim, dans laquelle il y a désintégration ou disparition des normes et des valeurs qui étaient auparavant communes à la société. Le concept, traduction de « sans norme », survient pendant et suit des périodes de changements radicaux et rapides des structures sociales, économiques ou politiques de la société. Il s’agit, d’une phase de transition dans laquelle les valeurs et les normes communes à une période ne sont plus valables, mais de nouvelles n’ont pas encore évolué pour prendre leur place. L’intérêt du concept c’est qu’il lie ces changements structurels à la subjectivité des individus. Les personnes qui vivent pendant des périodes d’anomie se sentent généralement déconnectées de leur société parce qu’elles ne voient plus les normes et les valeurs qui leur sont chères reflétées dans la société elle-même. Cela conduit au sentiment que l’on n’appartient pas et n’est pas véritablement connecté aux autres. Pour certains, cela peut signifier que le rôle qu’ils jouent (ou ont joué) et leur identité ne sont plus valorisés par la société. Pour cette raison, l’anomie peut favoriser le sentiment de manque de but, engendrer le désespoir et encourager la déviance et le crime. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Récompensée par le Comité Nobel pour avoir fait avancer une « transition pacifique », la politicienne parrainée par le gouvernement américain Maria Corina Machado est une dirigeante chevronnée du coup d’État qui a appelé Israël à envahir le Venezuela.

Par Max Blumenthal

Le comité Nobel a décidé de plaider en faveur de la guerre de Trump contre le Venezuela, en décernant son « prix de la paix » à Maria Corina Machado, une militante du changement de régime financée par le gouvernement américain qui a aidé à mener plusieurs coups d’État manqués, de violentes émeutes de rue qui ont fait des dizaines de morts, et semble avoir promis les richesses pétrolières et minières de son pays à un consortium de milliardaires alignés sur MAGA en échange du financement de sa campagne d’incendie politique. Continuer la lecture de Le prix Nobel est décerné à… la guerre contre le Venezuela