Recensement : « le Tarn-et-Garonne » selon l’Insee Occitanie (Les chiffres par communes) in DDM

L’agglomération de Montauban dépasse les 80 000 habitants.

Christophe Pealaprat, chef de projet de l’action régionale à l’Insee Occitanie, décrypte pour nous les derniers chiffres de la démographie du Tarn-et-Garonne. Notre département confirme son attractivité.

Sans discussion, les statisticiens de l’Insee classent le Tarn-et-Garonne dans les bons élèves s’agissant de la démographie. Au 1er janvier 2019, notre département comptait 260 669 personnes. Depuis, il a dû s’en rajouter quelques milliers assurément. « Sur les 6 années de notre étude (de 2013 à 2019), l’agglomération de Montauban à elle seule a gagné 1 000 habitants chaque année. Elle a dépassé Tarbes et au rythme qui est le sien (+1 %), Montauban peut espérer dans quelques années dépasser Sète », note Christophe Pealaprat, chef de projet de l’action régionale au service Etudes et diffusion de l’Insee Occitanie.

Même si la population du département croît à un rythme moins soutenu que dans les années 2008-2013, « il y a toujours une dynamique et pas seulement sur l’axe Toulouse-Montauban ». Le statisticien note aussi « de belles progressions sur les secteurs de Castelsarrasin et de Moissac ». Continuer la lecture de Recensement : « le Tarn-et-Garonne » selon l’Insee Occitanie (Les chiffres par communes) in DDM

Covid : O. Véran annonce des tests supplémentaires pour les élèves cas contacts 

« Nous appliquerons aux enfants les mêmes règles que pour l’ensemble de la population ». Dans un entretien au Journal du Dimanche le 2 janvier, le ministre de la Santé annonce un changement des règles de gestion des cas contacts dans le système éducatif qui devrait être officialisé après la rentrée. « Pour éviter de fermer massivement les classes », les élèves déclarés cas contacts devront faire des autotests à J+2 et J+4. La responsabilité du retour en classe est confiée aux seuls parents.

De nouvelles règles via la presse

Ce nouveau rebondissement dans la gestion de l’épidémie par le système éducatif est particulier. C’est le ministre de la Santé qui l’annonce et non celui de l’Education nationale. Et ça se passe par voie de presse, dans le Journal du Dimanche. Il n’y a rien au journal officiel (il ne parait pas ce 2 janvier), rien non plus du coté du ministère de l’éducation nationale , qui en reste à la FAQ du 31 décembre.

Le ministre de la Santé annonce de nouvelles règles de gestion de l’isolement, valables pour les élèves comme pour les adultes. Si l’on est contaminé par la maladie on s’isole 7 jours. Cet isolement peut être réduit à 5 jours, comme aux Etats-Unis, en cas de test antigénique ou PCR négatif Continuer la lecture de Covid : O. Véran annonce des tests supplémentaires pour les élèves cas contacts 

Covid : Une nouvelle FAQ irréaliste et qui contredit JM Blanquer in Caf. Péda.

 JM Blanquer a bien tenu des propos aventureux en promettant le 28 décembre que les écoliers auraient besoin de plusieurs tests pour revenir en classe. La nouvelle Foire Aux Questions (FAQ) du ministère maintient pour l’essentiel les arbitrages en vigueur avant l’arrivée du variant Omicron. Les principaux aménagements concernent la répartition des élèves des professeurs absents qui est interdite dans le 1er degré, et les réunions qui doivent avoir lieu en distanciel. L’interdiction de prendre son café debout en salle des profs n’apparait pas dans la FAQ. Aucune mesure nouvelle n’est prise dans les cantines. L’EPS doit de préférence avoir lieu en extérieur. Cette nouvelle FAQ maintient pour l’essentiel le dispositif allégé malgré le variant Delta et semble largement insuffisante pour contenir la diffusion d’Omicron. La gestion immobile de l’Ecole alors que la situation sanitaire du pays se dégrade de jour en jour est-elle encore réaliste ?

Quelle valeur a la parole ministérielle ?

« Pour revenir en classe il faudra faire 2 tests à plusieurs jour d’intervalle », avait dit JM Blanquer le 28 décembre à propos des seuls écoliers. Ces propos nous semblaient très avancés. Ils sont clairement démentis par la nouvelle FAQ ministérielle. « La survenue d’un cas confirmé parmi les élèves entraîne par principe la suspension de l’accueil en présentiel, pour une durée de 7 jours, des élèves de la classe concernée et des contacts à risque identifiés en dehors de la classe. Toutefois, ces élèves pourront poursuivre les apprentissages en présentiel sous réserve de présenter un résultat de test négatif », rappelle la FAQ. Continuer la lecture de Covid : Une nouvelle FAQ irréaliste et qui contredit JM Blanquer in Caf. Péda.

École: Retour sans réelle protection

 

Soignants et syndicats enseignants s’inquiètent du manque de mesures sérieuses pour éviter la propagation du virus dans les écoles, pourtant épicentres de la contamination.

Le ministre de l’éducation nationale s’accroche à son mantra : maintenir les écoles ouvertes. En pleine cinquième vague de Covid, Jean-Michel Blanquer peine pourtant à mettre en place la moindre mesure qui rende ce rêve réalisable. Interrogé sur France Inter le 28 décembre, il s’est contenté d’annoncer le doublement du nombre de tests exigés pour les cas suspects. «  Désormais lorsqu’il y a un cas dans une école primaire, les élèves ne reviennent à l’école qu’avec un test négatif. Aujourd’hui on ne fait faire qu’un test, et on va sûrement aller vers deux ou trois tests à plusieurs jours d’intervalle » a – t-il expliqué. Continuer la lecture de École: Retour sans réelle protection

Lopez: Piqué au vif! + Le Pen-Zemmour, entraide cordiale et mises en scène…

NDLR de MAC: Indiscrétion de la DDM en image mise en avant. Il toujours temps de s’en apercevoir!

Nous l’avons dénoncé depuis plusieurs semaines, à Moissac l’équipe de campagne de Zemmour est la même que celle de Le Pen. Même personne, même idéal, mêmes méthodes….

M. Lopez est ainsi sorti de sa réserve en actionnant les 2 leviers de l’extrême droite  dans la cité Uvale. Comment certains pourraient croire encore qu’il n’y a pas de collusion en observant la présence de ces 2 individus collant ensemble pour les deux têtes de l’hydre fascisante.

Piqué au vif

Bien sur la présence récurrente des affiches de Fabien Roussel a du piquer les yeux des sbires de M. Lopez qui n’a pas hésité à déployer son équipe d’hommes à tout faire. Sous la houlette du directeur à la communication de la ville, Bruno Delvoire) qui enfin passe de la théorie à la pratique, de l’ordinateur à l’affiche à coller, nous avons le sieur Achtaoui  en train d’obtenir son CAP d’afficheur. Au moins au sortir de la séquence politique il pourra aligner un diplôme qualifiant valable sur le marché du travail. Les grands groupes (Publicis, Decaux et autres…) cherchent activement des professionnels et il devrait postuler!

Ainsi, alors que les militants communistes et leurs sympathisants collent en plein jour, au vu et au su de tout le monde, les sinistres lepénisto-zemmouriens préfèrent l’ombre de la nuit pour tenter de passer inaperçu… Heureusement que M. le Maire passait par là (et par inadvertance!) pour prendre la photo et tweeter de suite les exploits de ces messieurs.

On comprend mieux pourquoi M. Lopez a fait poser des panneaux devant chaque école pour communiquer sur les initiatives de la mairie dans la journée, laissant ainsi les rares panneaux « d’affichage libre » à la charge de ses élus et employés la nuit!

En fait, suite à leur collage de ce 19 décembre, Fabien Roussel est venu apposer son sourire, Le défi des jours Heureux » dans Moissac et aux alentours, jusqu’à Castelsarrasin en lieu et place des sinistres figures.

Et c’est mieux ainsi, plus coloré, moins anxiogène et nettement plus réjouissant en cette période de fête.

Enfin, pour ces messieurs, nous offrons un stage de confection de la colle, car à n’en pas douter la qualité de la leur fait défaut, comme il convient de préciser que coller par grand froid n’aide pas à « l’accroche  » du papier. Preuve si il en est, l’arrachage citoyen constaté avant que nous ne collions à notre tour… Quand on n’a pas l’habitude!

 

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M. Lopez a choisi son camp: collages et mascarades

 


Extrême droite. Le Pen-Zemmour, entraide cordiale et mises en scène

Loin d’être opposés, les deux candidats imposent leurs thèmes dans le débat public et se font la courte échelle, comptant sur les réserves de voix de l’autre en cas de second tour.

« Je pense que la famille nationale a la possibilité de gagner. » Cette phrase, prononcée fin novembre par Marine Le Pen, résume l’ambition de l’extrême droite pour la prochaine présidentielle. La cheffe du Rassemblement national s’adresse alors à Éric Zemmour, lui proposant de la rejoindre à terme, compte tenu « du fait (qu’elle est) donnée à 46 % dans les sondages » au second tour. Jamais en effet les intentions de vote cumulées pour l’extrême droite n’ont atteint de tels niveaux – entre 30 et 38 % au premier tour, selon les études. Sans compter qu’Éric Zemmour « a contribué à aimanter les thèmes du débat politique dans le sens de l’extrême droite, d’abord chez LR mais aussi vers la gauche », note Philippe Corcuff, politologue et enseignant à Sciences-Po Lyon, auteur de l’ouvrage la Grande Confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (Textuel). Les deux candidats sont présentés en permanence comme des rivaux, avec une opposition personnelle savamment mise en scène, mais il semble plutôt qu’ils se nourrissent l’un l’autre.

« Ils sont concurrents, bien sûr, dans le sens où il y a compétition pour atteindre le second tour », concède Philippe Corcuff, rappelant que « ça a été tendu pour Marine Le Pen au début, car l’émergence de Zemmour l’a fait baisser dans les enquêtes d’opinion assez loin de Macron ». Avant de contrebalancer : « Mais, globalement, il y a des éléments dynamiques pour les deux candidats du fait de leur coprésence. » À l’un, les outrances, à l’autre, le visage plus « rassurant », comme l’admet elle-même la fille Le Pen : « La brutalité des propositions de Zemmour et son côté monothématique (sur l’immigration et l’islam – NDLR) démontrent que nous avons un projet complet, travaillé (…).  Il me recentre et peut représenter des réserves de voix plus importantes que Nicolas Dupont-Aignan. » Le président de Debout la France avait été le seul à la rallier entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017.

Les idées et les intérêts convergent

Bruno Cautrès, politologue au Cevipof, nuance : « C’est vrai que si tous les électeurs potentiels d’Éric Zemmour se reportaient sur Marine Le Pen, ça ferait du monde. Mais les intérêts socio-économiques ne sont pas les mêmes. » De fait, les électorats sont sensiblement différents : « Plus féminin, plus jeune et plus populaire » pour l’une, « plus conservateur, proche de l’électorat du FN de Jean-Marie Le Pen » pour l’autre, poursuit Bruno Cautrès. Cependant, l’ex-chroniqueur du Figaro parle également à des électeurs venus de la droite traditionnelle, « pour les valeurs catholiques de droite, une frange de l’électorat Fillon », analyse le chercheur du CNRS. Le début de la campagne électorale, avec ses thèmes sur l’identité française rance et l’islam ressassés ad nauseam, marque une étape décisive : « L’emballement médiatique et sondagier autour de Zemmour l’a mis au centre et a légitimé ses thèmes, assure Philippe Corcuff, cela lui ouvre la possibilité d’aller chercher d’autres voix. » Entre les deux candidats, qui ne se portent certes pas une grande estime personnelle, les idées et les intérêts convergent donc.

Et leurs proches préparent le terrain. Olivier Ubéda, qui gère la communication d’Éric Zemmour, a annoncé, le 10 décembre, un débat entre les deux candidats d’extrême droite pour « janvier ou février ». « Le plus tôt sera le mieux », a-t-il précisé avant de poursuivre : « On est sur un premier tour, cela fait partie de l’éclairage démocratique, d’une campagne entre candidats qui veulent la même chose. » Un débat mais pas entre adversaires, donc. Pour la cheffe du RN, qui a assuré « y réfléchir très sérieusement », il s’agit de « rassembler » et de bénéficier à terme d’un bon report de voix venu du polémiste. Aucun des deux n’a intérêt à « injurier l’avenir afin de pouvoir se retrouver », analyse Bruno Cautrès. Fin novembre, lors de la visite éclair d’Éric Zemmour à Marseille, certains s’étaient étonnés de le voir accueilli par l’élu RN de la ville, Stéphane Ravier. Marine Le Pen avait alors confié : « Il faut bien qu’il y ait quelques élus qui soutiennent ma candidature et qui s’attachent à préparer le rassemblement le moment venu, soit avant, soit après le premier tour. » Le message est clair : l’extrême droite n’avance plus masquée.

Violences : le polémiste renvoie la balle

Éric Zemmour, qui s’est invité à Abidjan pour Noël et multiplie les clins d’œil à l’armée, a dû réagir après l’ouverture de l’enquête sur ses soutiens s’entraînant au tir sur une vidéo en citant des insoumis ou encore Emmanuel Macron. Un « spectacle pitoyable » commis par des « idiots » , a estimé le candidat d’extrême droite, pour mieux renvoyer la balle aux antifas, prétendant que « la violence a toujours été du côté de l’extrême gauche, jamais du (sien) ». Le meeting de Villepinte a pourtant prouvé le contraire. Sandrine Rousseau (EELV) a également porté plainte après des dégradations à son domicile par des pro-Zemmour.

Rentrée 2022. L’étrange Noël de M. Blanquer

Du CE2 au CM2, les élèves, malgré le Covid, vont devoir apprendre dans des classes surchargées. Jeff Pachoud/AFP

Il y aura plus d’adultes devant les élèves en septembre, promet le ministre. En réalité, la Rue de Grenelle tire profit d’une politique qui pousse les familles vers le privé. Explications.

Ceci n’est pas un conte pour enfants. Au commencement était Luc Chatel, qui vendait du shampooing chez L’Oréal. Consacré ministre de l’Éducation nationale en 2009, il se voit adjoindre un directeur général de l’enseignement scolaire, véritable n° 2 du ministère, issu du sérail, ancien recteur, oint d’une parfaite connaissance du système : Jean-Michel Blanquer. Ce binôme façon auguste et clown blanc accoucha à la rentrée 2010 d’une « réforme » de la formation des enseignants consistant à jeter devant les élèves, sans autre forme de procès ni – surtout – de formation, des étudiants désormais recrutés à bac + 5 et venant tout juste de franchir l’obstacle des concours. Il y fut mis fin, sans fleurs ni couronnes, après 2012. Continuer la lecture de Rentrée 2022. L’étrange Noël de M. Blanquer

Vaccins anti-Covid : l’Europe à la botte de Big Pharma

Le 13 octobre 2021, à Genève, manifestation pour la levée des brevets. © Fabrice COFFRINI / AFP

Malgré l’inégalité d’accès – seuls 3 % des doses mondiales ont été administrées en Afrique –, malgré l’échec du programme Covax, malgré l’émergence du variant Omicron… l’UE, désormais quasi seule, s’oppose obstinément à une levée temporaire des brevets. Pendant ce temps-là, Pfizer-BioNTech et consorts se gavent. Et la pandémie court toujours.

D’après les indiscrétions parues dans la presse spécialisée, l’acteur américain Danny DeVito vient d’achever un script dans lequel le Pingouin, son personnage de vilain qui, face à Batman, cherche d’ordinaire à mettre la main sur les bijoux les plus précieux de la ville, tomberait amoureux de Catwoman et, avec elle, partirait plutôt dérober les stocks de vaccins retenus par les multinationales pharmaceutiques en vue d’une spéculation effrénée et cynique. Coup de théâtre : le couple, déjà improbable, ferait en réalité tout ça pour distribuer les doses aux plus pauvres et sauver le monde entier du Covid-19… Loin de Gotham City, l’Union européenne, c’est un peu le contraire : un bon petit gars, visage avenant, ton affable, à qui on donnerait le bon dieu sans confession dans le prégénérique, mais qui deviendrait un terrible méchant avant la fin du film.

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Alyson McGregor : « Notre système de santé néglige les femmes »

Alyson McGregor enseigne la médecine à l’université Brown (États-Unis), où elle a fondé une division d’étude du sexe et du genre en médecine d’urgence. © Angela C. Brown

Mauvaise prise en charge des pathologies, absence de recherche médicale spécifique liée au genre… Dans « le Sexe de la santé », Alyson McGregor, médecin urgentiste américaine, fait le procès d’une médecine occidentale « androcentrée » qui met en danger la moitié de la population. Entretien.

Alyson McGregor est médecin urgentiste, spécialiste des questions de genre et de sexe. Elle enseigne la médecine à l’université Brown  (États-Unis), où elle a fondé une division d’étude du sexe et du genre en médecine d’urgence. Signataire de nombreux articles scientifiques sur ce thème, elle a cofondé le collectif Sex and Gender Women’s Health Collaborative, qui regroupe connaissances et pistes de formation.

Le Sexe de la santé, d'Alyson McGregor (Érès)

À pathologie cardiaque similaire, les femmes meurent plus que les hommes. Parmi tous les médicaments mis sur le marché, la grande majorité n’est jamais testée sur des femmes. La plupart de celles qui se présentent aux urgences à la suite d’un malaise risquent bien souvent de se voir renvoyées chez elles avec un diagnostic d’anxiété…

En s’appuyant sur des exemples cliniques, sur des études médicales à grande échelle et sur sa propre expérience de médecin urgentiste, Alyson McGregor fait le constat effarant de la différence abyssale existant entre le soin des patients et celui des patientes. Son livre, « le Sexe de la santé » (éditions Érès) se présente comme une source d’information pour les soignants comme pour le grand public, mais aussi comme un manuel destiné aux femmes, qui leur donne des armes pour être mieux entendues et donc mieux soignées.

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Démocratie. Politiques et médias, rien ne va plus et ce n’est pas un hasard

Symptômes de la crise démocratique, les charges des politiques à l’encontre de la presse s’intensifient depuis quinze ans. À l’approche de la présidentielle 2022, un nouveau cap est franchi par Éric Zemmour. Des rédactions s’en alertent.

Et le tapis rouge fut déroulé. À l’aube de l’annonce de sa candidature à une réélection, Emmanuel Macron était l’invité de TF1 pendant deux heures, mercredi, dans une émission taillée sur mesure. Vantant le bilan de son quinquennat, le chef de l’État en a profité pour détailler les pistes de son futur programme. Un événement que n’ont pas manqué de dénoncer l’ensemble de ses opposants, accusant la chaîne privée de servir les intérêts de l’actuel président de la République. Les médias sont ainsi de plus en plus ciblés pour leur manque d’indépendance et de déontologie. Les charges se multiplient d’ailleurs depuis une quinzaine d’années de la part des politiques. Parfois pour dénoncer les concentrations capitalistiques qui étouffent la presse, parfois pour lui cracher dessus alors qu’elle remplit son rôle de contre-pouvoir indispensable de la vie démocratique… « Ils attaquent autant la presse qu’ils ne l’utilisent », note Emmanuel Vire, secrétaire général du SNJ-CGT, au point de rendre le travail des journalistes de terrain toujours plus compliqué. Continuer la lecture de Démocratie. Politiques et médias, rien ne va plus et ce n’est pas un hasard

Exclusif, la Carte scolaire : Les comptes fantastiques de la rue de Grenelle In Caf. Péda.

A quelle discipline appartient la constitution des cartes scolaires ? A la froide comptabilité budgétaire ? Ou à la littérature d’imagination ? Pour la rue de Grenelle c’est tout choisi. Après un premier essai littéraire l’année dernière, le ministère préfère parler « moyens d’enseignement » plutôt que « postes ». En année électorale, la gestion a rendez vous avec la lune. La réalité c’est que c’est le premier budget sans création de postes au primaire, ce qui oblitère la « priorité au primaire » tant répétée par le ministre. Et que les académies comptant le plus d’élèves défavorisés sont désavantagées dans le partage des « moyens », ce qui oblitère la « priorité au social »…

Postes budgétaires et « moyens d’enseignement »

On croyait tout savoir sur les cartes scolaires 2022. Ou du moins sur le nombre de postes disponibles et à peu près sur les charges résultant de la politique ministérielle, comme les dédoublements. On avait tort. Présentées le 15 décembre en CTM ministériel, les cartes scolaires du 1er et du 2d degré s’affranchissent cette année des normes comptables et des frontières, notamment de celle entre titulaires et contractuels. Continuer la lecture de Exclusif, la Carte scolaire : Les comptes fantastiques de la rue de Grenelle In Caf. Péda.