Le vote utile et tourné vers l’avenir, c’est Fabien Roussel

Par Anicet Le Pors et Charles Fiterman, anciens ministres

Publié le Lundi 21 Mars 2022

Charles Fiterman et Anicet Lepors furent ministres dans le premier gouvernement de François Mitterrand, en 1981.

Le vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel.

L’élection présidentielle d’avril prochain peut être l’occasion de mettre un coup d’arrêt aux politiques néolibérales et autoritaires qui affaiblissent et divisent la France et d’ouvrir une phase nouvelle de progrès social et humain, appuyée sur un rassemblement des forces populaires et démocratiques les plus larges, sans volonté hégémonique d’aucune d’entre elles. Servir cet objectif, c’est voter utile. Le mieux placé parmi les candidats en présence pour incarner ce vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel.

Nous fondons ensemble ce choix sur plusieurs raisons essentielles. Fabien Roussel porte des propositions et un combat déterminé pour faire reculer les inégalités sociales, améliorer la vie du plus grand nombre, libérer les forces de création du carcan de la recherche de la rentabilité financière maximale pour quelques-uns. Il appuie cet objectif sur des propositions concrètes de réindustrialisation du pays, de relance des activités agricoles, sur un nouvel élan culturel, tout cela inscrit dans une transition écologique responsable. Il est le seul à proposer une démocratisation profonde des institutions et des pratiques politiques, marquées notamment par la suppression de l’élection au suffrage universel du Président de la République, mettant ainsi fin au système monarchique dans lequel nous vivons.

Enfin, Fabien Roussel tient un langage clair, franc, honnête, à l’écart des phrases pompeuses et des mots ronflants. Il n’est pas habité par l’obsession de poursuivre une aventure personnelle. Il est disponible pour rassembler les forces sociales et politiques nécessaires au changement, dans le respect de chacune d’entre elles, dans une coopération efficace et loyale au service des engagements pris en commun.

Il est tourné vers l’avenir. Fabien Roussel, c’est donc bien le vote le plus utile pour porter les espoirs de la France qui travaille et qui crée.

 


Je soutiens la campagne de Fabien Roussel, je rejoins le comité des jours heureux

Discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ? In Revue Ballast

 Entretien inédit pour le site de Ballast temps de lecture 12 minutes

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« Tenir tête, fédérer, amorcer »

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Il faut commencer par noter les continuités. On pourrait dire, de manière très générale, que les écosocialismes désignent les courants de pensée qui font du capitalisme la cause principale de la catastrophe environnementale et des projets socialistes sa solution hégémonique. Comme son nom l’indique, il s’agit de l’inscription dans la tradition des politiques d’émancipation sociale du XIXe siècle. À cet égard, le terme d’écosocialisme recoupe des traditions, des courants et des pratiques très diverses qui vont de l’écologie sociale de Murray Bookchin à l’écosocialisme marxiste de Michael Löwy ou Daniel Tanuro. Mon travail s’inscrit évidemment dans cette dernière tradition. Mais le « communisme du vivant » est une spécification de l’écosocialisme. Je crois que la tradition marxiste gagnerait à revendiquer plus explicitement l’horizon du communisme. Ceci dit, il existe trois inflexions importantes. La première tient à l’importance qu’on accorde aux mutations cosmologiques ou aux réflexions ontologiques sur la nature. En parlant de communisme du vivant, je prends comme point de départ l’idée que nos manières de percevoir le monde sont en train de se modifier peu à peu. Les catégories qui nous permettent d’identifier les êtres politiques et leur place dans l’espace des discours subissent de profondes transformations sous l’effet du changement climatique, des luttes écologistes et des hybridations postcoloniales. Le communisme du vivant élargit donc la perspective de l’écosocialisme en s’interrogeant sur nos modes d’identification de la nature et donc sur la composition écologique des subjectivités politiques. Continuer la lecture de Discussion avec Paul Guillibert : vers un « communisme du vivant » ? In Revue Ballast

CIDFF, SMTI82: Apprendre à détecter les violences pour mieux aider les femmes in DDM

Leïla Athmani, directrice du CIDFF, Sophie Taillandier, secrétaire SMTI 82, et Gwenaëlle Iarmarcovai, médecin du travail au SMTI82, ont animé cet atelier sur les violences intrafamiliales.
Leïla Athmani, directrice du CIDFF, Sophie Taillandier, secrétaire SMTI 82, et Gwenaëlle Iarmarcovai, médecin du travail au SMTI82, ont animé cet atelier sur les violences intrafamiliales. DDM – MANUEL MASSIP

Vendredi, le SMTI en partenariat avec le CIDFF organisait une matinée dédiée aux violences intrafamiliales. Objectif de cette réunion : mieux comprendre les violences pour pouvoir les détecter et aider les victimes.

« Une femme sur dix est victime de violence au sein de son couple, et 52% d’entre elles sont salariées », énonce Gwenaëlle Larmarcovai, médecin du travail et sexologue au sein du SMTI 82 (Service de santé en milieu de travail interentreprises de Tarn-et-Garonne). C’est pourquoi, en partenariat avec le CIDFF (Centre d’information sur le droit des femmes et des familles), les deux structures ont proposé vendredi une matinée de formation sur le sujet des violences intrafamiliales.

L’objectif de cette demi-journée : permettre aux participants de savoir reconnaître les violences et surtout, savoir comment réagir puis agir. « Cela permet de développer les premiers maillons et de devenir des sentinelles », ajoute-t-elle. Et Leïla Athmani, la directrice du CIDFF82 de répondre : « afin qu’elles puissent orienter ces femmes vers nos services ». Continuer la lecture de CIDFF, SMTI82: Apprendre à détecter les violences pour mieux aider les femmes in DDM