Le scandale de la pénurie de vaccins… et comment Sanofi pourrait aider à y remédier

En vertu de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement français a la possibilité, de procéder à la «  réquisition de biens ou de services ». © Kay Nietfeld/Pool via Reuters

En vertu de l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement français a la possibilité, de procéder à la « réquisition de biens ou de services ». © Kay Nietfeld/Pool via Reuters

La pénurie menace les campagnes de vaccination partout dans le monde. Face à ce spectre, la question d’une mutualisation globale commence à s’imposer. Sanofi pourrait tout à fait participer, mais cela demande une décision politique.

Nul n’a pu oublier l’image convoquée par Emmanuel Macron au printemps dernier. « Nous sommes en guerre », avait asséné le chef de l’État face à l’explosion de la pandémie due au nouveau coronavirus. Une image pas forcément très heureuse, mais elle prend aujourd’hui un sens plus macabre encore : les Français, comme beaucoup d’autres, évidemment, à l’échelle planétaire, vivent une phase de rationnement sévère. Les vaccins contre le Covid-19 existent : ils ont été mis au point grâce au travail de recherche mené dans des laboratoires publics pendant des décennies et aux montagnes de fonds publics pour le développement, les essais cliniques, la logistique, etc. Ils existent, mais les laboratoires qui, comme Moderna ou BioNTech, ont remporté la course de vitesse, sont en fait incapables de les produire à la hauteur des besoins.

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Sanofi : le carnage social orchestré par les actionnaires pèse lourdement sur la souveraineté sanitaire de la France (Fabien Roussel)

Les logiques de rentabilité des grands groupes font marcher le monde sur la tête…
Alors que nous traversons une pandémie mondiale, le groupe pharmaceutique Sanofi prend la décision de supprimer entre 400 et 600 emplois dans le secteur de la recherche et développement.

5 000 postes ont déjà été supprimés en France par le groupe en l’espace de 10 ans, sur un total d’environ 25 000 salariés. Et 3 000 postes ont été supprimés sur les 6 000 postes dans la recherche et développement.

Le retard de Sanofi sur le vaccin montre au contraire que le groupe devrait intensifier ses activités de recherche. La multiplication des variants à la Covid-19 doit inciter à une veille pharmaceutique permanente pour avoir une réponse adéquate aux besoins de santé.

Pour la 26e année consécutive, le groupe Sanofi a distribué des dividendes, battant par la même son record atteignant presque la somme astronomique de 4 milliards.

Autant d’argent qui n’a pas été investi dans la recherche, la formation, les salaires. Ni dans la production, alors que les pénuries de médicaments explosent depuis 2016 (2 400 ruptures d’approvisionnement en 2020, soit 4 fois plus qu’en 2016).

C’est une prédation à grande échelle qui s’effectue, au détriment de l’emploi et de l’efficacité même de l’entreprise.

Il est déraisonnable aujourd’hui plus qu’hier encore, de laisser les mains libres aux actionnaires.

Il y urgence à développer des logiques industrielles émancipées de la loi du profit, en donnant de nouveaux droits de gestion aux salariés, afin de développer l’emploi, la recherche et la formation, afin de développer un nouveau cycle vertueux dans un objectif de réponse aux besoins de santé.

Le PCF appelle par ailleurs à la création d’un pôle public du médicament, pour garantir la souveraineté sanitaire de la France.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

Lettre ouverte à M. le journaliste de la DDM

Mon cher Max,

J’admire la constance avec laquelle tu t’obstines à particulariser l’information et j’admire tout autant le style ampoulé qui est le tien pour administrer des vérités parfois bien loi des réalités.

Avec l’arrivée à la tête de la municipalité de Moissac d’un maire RN/FN, disciple de Marion Maréchal Le Pen, nous sommes nombreux a avoir cru que tes qualités d’historien se mettrait au service du démantèlement des contre-vérités émises par ce 1er édile. Las, nous assistons au fil des articles à une banalisation bienveillante des « pseudos » actions de M. le maire de Moissac qui en communication n’a vraiment pas besoin que le » journal de la Démocratie » lui serve la soupe.

Tu conviendras qu’il y a des choix éditoriaux qui étonnent et nous avions jusqu’alors le Petit Journal qui remplissait fort bien la fonction et portait ces idées nauséabondes avec brio. Serais-ce que les ventes de la DDM sont drastiquement en baisse qu’il faille aller chercher un lectorat sur la frange de la droite extrême? Je n’ose le croire ou alors cela sert-il une stratégie plus large visant à permettre la reconquête d’un département?

Autant tu vois, mon cher Max, j’aime tes chroniques judiciaires pour la pertinence de ton propos et la justesse de tes analyses, autant je perçois une plume au service d’intérêts forts éloignés du débat républicain et de la nécessaire compréhension citoyenne des enjeux locaux de notre temps.

Autant, je sais que tu lis minutieusement les articles de MAC, autant je m’inquiète que tu ne tiennes pas compte des contenus ainsi publiés. C’est vrai que tu as choisi ton champion sur ordre j’imagine et que cela semble brouiller ta perception de la diversité des expressions. Ainsi, cela ne t’a pas échappé que MAC et celles et ceux qui y participent se sont retrouvés en première ligne face « aux amis » de M. Lopez depuis plusieurs mois et que d’insultes en coup de téléphone de nuit, c’est bien nous qui sommes la cible des identitaires, claniques et autres groupuscules de la fachosphère.

Alors tu comprendras que je m’insurge à la lecture de ton dernier opus sur les affiches qui ont été apposées sur les panneaux de Moissac et de Castelsarrasin car au delà du travail de recherche sur le personnage mis en exposition, tu t’es bien gardé de te prononcer sur le fait que localement sévit un groupe de séditieux révisionnistes comme nous l’avons nous même dénoncé à plusieurs reprises.

Je m’insurge car déjà à plusieurs reprises nous avons dénoncé ce type d’affichages aux caractères délictueux faisant l’apologie du révisionnisme (https://moissacaucoeur.fr/2020/10/11/les-communistes-contre-les-fachos/) avec à la clé un dépôt de plainte auprès des services du procureur (fait que tu n’ignores certainement pas). Le maire de Castelsarrasin avait alors fait enlever les affiches pas celui de Moissac.

Je m’insurge car pour protéger l’expression de MAC, j’ai travaillé a en protéger les auteurs comme j’ai rendu compte aux services de l’état des attaques subies, tout cela parce que j’ai mis à jour le soutien immodéré de ces personnes mal intentionnées à M. Lopez même si ce dernier le nie.

Je m’insurge enfin, que tu puisses donner une fois de plus la parole à M. Lopez avec complaisance, et que tu puisses nier le travail de fond et le combat que nous menons pour mettre au jour les réalités de cette équipe municipale dirigée par un quarteron de « frontistes pur jus » tous empreints d’une idéologie bien éloignée de l’affichage des promesses de la campagne électorale.

Voilà mon cher Max, il me fallait ici, puisque notre parole n’est pas entendue dans les pages que tu diriges, rappeler quelques vérités. Bien sur c’est la notre et je ne te demande pas de la partager mais peut-être est-il temps de choisir son camp avant que la liberté d’expression que tu chéris tant quand tu stigmatises les communistes, ne soit plus qu’un souvenir dans nos cantons.

Je ne doute pas une seconde que mon propos te fera écho et qu’à l’occasion tu daigneras descendre de ta tour d’ivoire pour rendre enfin compte de cette autre réalité qui rassemble aujourd’hui des dizaines de personnes sous des expressions diverses.

Une réalité qui redonne de l’espoir parce que #moissacmeritemieux.

Au plaisir d’échanger avec toi et gageons que tu seras présent le 30 janvier prochain.

amicalement

Maximilien Reynès-Dupleix pour le site MAC (Moissac Au Coeur)

 

Lire aussi:

https://moissacaucoeur.fr/2021/01/07/m-lopez-lindecence-et-labject-des-membres-de-votre-equipe/

 

 


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Comment la Méditerranée est devenue la frontière migratoire la plus meurtrière au monde. Carte interactive

Nicolas Lambert

Nicolas Lambert

Regard de cartographe #2. Au moins 50 000 femmes, hommes et enfants sont morts en migration au voisinage de l’Union européenne depuis le début des années 1990. Nicolas Lambert, ingénieur de recherche au CNRS en sciences de l’information géographique, nous propose avec ce nouveau « regard de cartographe » de saisir cette terrible « géographie des morts ». Une carte interactive qui prouve combien les politiques migratoires européennes sont non seulement inefficaces, mais avant tout dangereuses.

Du premier janvier 2014 jusqu’à la fin de l’année 2020, l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) a comptabilisé 40 000 personnes mortes ou portées disparues au cours de leur migration à travers le Monde (dont au moins 2300 enfants). Parmi eux, plus de la moitié ont péri noyés en Méditerranée, ce qui en fait, et de loin, la frontière migratoire la plus mortifère au monde. En Méditerranée, les drames se succèdent mais ne se ressemblent pas. On peut penser en premier lieu au jeune Alan Kurdi, originaire de Kobané, dont le corps d’à peine 3 ans a été retrouvé inerte le 2 septembre 2015 sur une plage de Turquie et dont la photo a fait le tour du monde. Ou encore à ce naufrage du 19 avril 2015 au large des côtes libyennes qui a provoqué la mort simultanée de plusieurs centaines de personnes. Triste record… Ou enfin, à l’histoire du Left-to-die Boat relaté avec force par Charles Heller et Lorenzo Pezzani en 2014 dans le film cartographique, Liquid traces, et qui montre à quel point les pays européens placent la “protection” de leurs frontières bien avant les gestes de solidarité les plus élémentaires.

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Vive Moissac libre ! Chronique 2 de Marcel Duvel

Si l’hôtel de ville de Moissac avait été doté d’un balcon, le tout nouveau et tout jeune maire de la ville aurait pu s’y jucher pour lancer ce slogan plein d’espoir, « Vive Moissac libre ! ». Lui qui n’a pas peur de clamer son admiration à la fois pour Charles de Gaulle (le 18 juin) et pour Marion Maréchal (sur twitter), a sans doute fait sienne cette proclamation qui claque au vent comme un drapeau et annonce l’action future de l’édile juvénile.

Car, ne nous y trompons pas, le maire de Moissac ose allier l’action à la proclamation.

Le 10 décembre dernier, s’affranchissant des règles obsolètes imposées par une République en perdition, seul contre tous, l’élu moissagais a décidé que la réunion du conseil municipal se ferait à huis clos. Quel courage que d’oser dire à ses concitoyens qu’ils ne sont pas ici les bienvenus comme ils le sont au conseil régional, au conseil départemental, au conseil communautaire, à l’Assemblée nationale, au Sénat… Si la technique n’avait pas failli, un direct de Facebook aurait cependant permis aux plus obstinés de suivre la réunion sur leurs écrans. Continuer la lecture de Vive Moissac libre ! Chronique 2 de Marcel Duvel

Évasion fiscale : le Conseil d’État donne raison aux communistes ! (Fabien Roussel – PCF)

Depuis des mois, par voie d’amendement et dans une Proposition de loi que j’avais déposée au nom du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, les députés communistes demandent la reconnaissance du statut juridique « d’établissement stable » pour les filiales françaises d’une société ayant son siège social dans un paradis fiscal.

Grâce à ce mécanisme d’évitement fiscal bien connu, les multinationales, en particulier celles du numérique, s’affranchissent de leurs obligations et privent les États de recettes très importantes. Au total, l’évasion fiscale coûte chaque année à la France entre 80 et 100 milliards par an, selon de nombreux experts.

Dans une décision récente, le Conseil d’État vient enfin d’établir cette qualification d’établissement stable, ce qui signifie tout simplement que ces filiales françaises doivent désormais se soumettre à l’impôt sur les bénéficies dans notre pays ! C’est une grande victoire pour tous ceux qui ont défendu cette position, en dépit de l’opposition systématique et résignée de la majorité parlementaire et du gouvernement, avec pour seul argument que cette notion était inapplicable. Forts de cette décision novatrice et audacieuse, qui ouvre la voie à une taxation plus juste des bénéfices des géants du numérique, nous redéposerons rapidement cette proposition à l’Assemblée comme nous le faisons depuis des années.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Énergie. Les syndicats à l’unisson contre le projet Hercule

Le projet gouvernemental Hercule vise à éclater EDF en plusieurs entités. © Philippe Roy/Aurimages

Le projet gouvernemental Hercule vise à éclater EDF en plusieurs entités. © Philippe Roy/Aurimages

Philippe Martinez (CGT), Laurent Berger (CFDT), Yves Veyrier (FO) et François Hommeril (CFE-CGC) ont cosigné une lettre à Emmanuel Macron. Ils y dénoncent ce projet acté sans concertation et qui prévoit le démantèlement de l’énergéticien public EDF.

Le courrier, daté du 7 janvier et adressé à Emmanuel Macron, est signé de la main des quatre représentants confédéraux des organisations représentatives d’EDF. Un texte long, argumenté et incisif, dans lequel Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, Yves Veyrier, secrétaire général de FO, et François Hommeril, président de la CFE-CGC, réaffirment leur attachement au service public de l’énergie et dénoncent les conséquences du projet Hercule. « Nous vous demandons de renoncer à ce projet », écrivent les signataires, qui exigent l’ouverture d’ « un véritable débat pour bâtir ensemble l’avenir de l’électricien national EDF ».

Des fondamentaux financiers et une concurrence mercantile

Unanimement combattu en interne, ce plan – acté sans concertation ni débat – prévoit « une réorganisation du groupe EDF qui conduit de facto à son démantèlement, à sa désoptimisation et à la fin de la vision intégrée de l’électricité ». Un « montage » qui « repose en outre sur la création d’une structure capitalistique dite Vert, objet d’une introduction en Bourse prélude à une privatisation que rien n’interdira à l’avenir », dénonce le courrier. À contre-courant des orientations gouvernementales, les syndicalistes rappellent que l’électricien public a « un rôle central (à) jouer au service des orientations énergétiques du pays, de la neutralité carbone, de la politique industrielle ».

La mission d’EDF, poursuivent les signataires, « c’est aussi et surtout d’être mobilisé quotidiennement au service de l’approvisionnement électrique des Français, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, avec une égalité de traitement mais aussi une maîtrise, une efficacité et un professionnalisme incontestables ».

Alors que la crise sanitaire a aggravé les inégalités sociales, « la période exige un retour aux fondamentaux de la République (…) et la nécessité de la continuité des services publics », poursuivent-ils. Réaffirmant leur entier soutien à la mobilisation des salariés « contre la désintégration de leur entreprise », les leaders syndicaux dénoncent « un projet conçu avant la crise sanitaire sur des fondamentaux strictement financiers et une concurrence mercantile ». Une fuite en avant contre laquelle l’intersyndicale préconise le « retour à un cadre économique guidé par la gestion des biens communs ».

Covid à l’école : Jean-Michel Blanquer toujours pas vacciné contre le mensonge

Continuant de diffuser des chiffres de contamination en milieu scolaire tellement faux qu’ils sont contredits par ceux de Santé publique France, ignorant que les nouveaux variants du virus pourraient toucher plus fortement les jeunes, le ministre de l’Éducation nationale camoufle ses échecs, repousse les échéances de vaccination et refuse tout aménagement pédagogique. Jusqu’à quand ?

À quand les premières vaccinations pour les enseignants de France ? Fin janvier, fut la première réponse du ministère. La semaine dernière, c’était mars, puis finalement avril. Et maintenant, « cela aura forcément lieu dans le courant du premier semestre », a déclaré Jean-Michel Blanquer, dimanche 10 janvier, sur RTL. Ce qui peut donc nous emmener jusqu’en juin, juste avant… les vacances scolaires. Mais, que l’on se rassure, a aussitôt précisé le ministre de l’Éducation nationale, puisque « le grand critère de vaccination reste celui de l’âge (…), quand on arrivera à celui de la population active, les professeurs seront parmi les premiers concernés ».

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À Montauban, des clitoris placardés dans les rues de la ville in DDM + Radio Totem

Le clitoris placardé dans les rues de Montauban
Le clitoris placardé dans les rues de Montauban
Le clitoris placardé dans les rues de Montauban Louis Rayssac – Louis RayssacEt sur Radio Totem

À Montauban, des représentations du clitoris sont placardées dans les rues de la ville. En parallèle, une brigade antisexiste colle des messages dans les lieux de passage de la cité d’Ingres.

« This is not a bretzel ». Sur les murs de Montauban, pousse depuis plusieurs mois des affiches aux formes étranges. Beaucoup y passent devant sans même y prêter attention. D’autres s’interrogent sur la représentation de cette photocopie au format A4 en noir et blanc : un bretzel ? un alien ? un fantôme ? Continuer la lecture de À Montauban, des clitoris placardés dans les rues de la ville in DDM + Radio Totem

Une année américaine, un hors-série indispensable pour comprendre les États-Unis

UNE ANNÉE AMÉRICAINE un numéro exceptionnel. L'Humanité fait le bilan des élections présidentielles et dresse un état des lieux des États-Unis.

UNE ANNÉE AMÉRICAINE un numéro exceptionnel. L’Humanité fait le bilan des élections présidentielles et dresse un état des lieux des États-Unis.

À travers une sélection d’articles, d’entretiens et de reportages, l’Humanité retrace cette année 2020 de campagne présidentielle où rien ne s’est passé comme prévu. Un hors-série qui donne des clés pour comprendre les espoirs et les contradictions des États-Unis de ce début 2021.

UNE ANNÉE AMÉRICAINE
À quelques semaines de l’investiture de Joe Biden à la présidence des États-Unis, l’Humanité fait le bilan des élections présidentielles et dresse un état des lieux de l’Amérique dans un numéro spécial consacré à cette année à l’issue de laquelle Donald Trump a été défait.
Icon Education Un hors-série de 48 pages vendu 4,80 euros à commander ici.

Même sous la mandature Trump aux États-Unis, où rien ne se passe comme ailleurs depuis quatre ans, le nouveau président élu doit succéder au sortant. Quoi de plus banal dans un pays qui se prétend l’une des plus grandes démocraties du monde, au terme d’une présidence hors norme sur tous les plans. Et pourtant, ce passage de témoin n’a rien d’ordinaire. Si Donald Trump ne laissera assurément pas la trace d’un grand président, ses quatre années au pouvoir sont déjà gravées dans l’histoire des États-Unis comme celles de ruptures, de bouleversements et de reconfigurations tant idéologiques que politiques, avec une accélération sensible ces douze derniers mois.

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